Arrêté de se mutiler: HELP!!!

Bon alors voilà. Je me mutile depuis le premier janver et étant hospitalisée en partie pour ça je dois arrêter pour pouvoir sortir. Le problème est que je ne sais pas comment faire. Quand j'ai quelque chose sous la main (rasoir, couteau, fer à lisser...) je me mutile même si ça va bien, par habitude. Et quand je n'ai rien de tout ça sous la main et que je me sens mal, je cherche n'importe quoi qui me permette de me faire du mal (ceinture, partie en fer d'un élastique démonté au coupe-ongles, je me pince la peau avec le coupe-ongle, eau bouillante sous la douche, stylo, tube de dentifrice,... Vraiment n'importe quoi!!!) et si vraiment je n'ai rien sous la main j'y vais avec les ongles ou je me tape la tête contre un mur.

Je veux vraiment sortir mais je sais pas comment faire pour arrêter de me faire du mal
Auriez-vous des conseils à me donner? N'importe quoi, je suis prête à tout pour sortir!!!

Motivation n°1 : les menus à l'hopital sont vraiment pas terribles

Effectivement!!

Mais sortir ne m'aiderai pas car la raison première de mon hospitalisation est une anorexie, alors c'est compliqué de me motiver en me disant que je mangerai mieux à l'extétieur vu que je déteste manger partout xD

Bein, là... j'avoue que je sais pas quoi te conseiller
Mais tu es probablement déja suivie par un(e) psy, non ? (enfin, quelqu'un qui, contrairement à moi, s'y connait dans tout ça)

Haha ^^

Oui il y a une psy mais elle n'a pas de très bons conseils par rapport à ça... Elle est très bien pour pleins d'autres choses mais pas pour ça.

La mutilation, c'est comme une addiction, comme tu l'as dit on peut avoir envie alors qu'on va bien ! Il faut que tu te défoules d'une autre façon, par exemple avec le sport. La boxe c'est super pour ça, je connais une fille qui se mutilait (peut-être encore, je ne l'ai pas revue depuis) qui s'y était inscrite et ça l'aidait beaucoup !
Est-ce que tes parents sont au courant ? Comme ça, ils pourraient par exemple cacher les objets les plus à risque dans la maison (même si il en restera plein, on est d'accord). Mais déjà éviter que tu en croises trop tout le temps.

Après, il faut aussi travailler sur le fond du problème, ce que tu fais sûrement à l'hôpital.

Beaucoup de motivation est nécessaire également, se faire violence parfois pour ne pas céder, pour tenir bon, pour de plus en plus espacer les moments où on craque. Et ne pas culpabiliser, ne pas se mettre la pression.

Bref, voilà, moi je te dis vraiment de tenter la boxe ou un sport comme ça !

Bon courage.

Effectivement, il faut que tu trouves une activité qui te fasse plaisir et surtout qui te réconsillie avec ton corps (enfin autant que possible). J'ai eu une grosse période d'annorexie et j'ai aussi connu des soucis de mutilation. En fait, je voyais la mutilation comme un moyen de m'occuper de mon corps mais d'une façon négative (je ne sais pas si j'ai bien expliqué ) Heureusement, il y en a plein d'autre. Je fais beaucoup de natation et y a un truc que j'adore c'est tricoter et coudre ou jouer aux jeux vidéos.

Plein de courage à toi J'espère que tu iras vite mieux. Et dis-toi que tout change et qu'aucun état négatif ne perdure Tu t'en sortiras. Ne te juge pas non plus trop sévèrement.

Et si tu as besoin, tu peux me contacter par mp

Coudre, tricoter, bricoler, se tatouer, s'occuper les mains.

Je ne sais pas ce qui déclenche le début des mutilations pour la plupart des gens, moi c'était l'ennui, faut avoir les mains occupées.

Et si tu dessinais sur ton corps ?
Quitte à faire des gouttes de sang au feutre rouge, au moins , ça part au savon

Sinon, si la mutilation est là pour stimuler par la douleur, on peut aussi utiliser ça pour faire du sport. Au moins en faisant du sport, ça transforme la douleur en quelque chose d'utile sur le long terme puisque ça renforce le corps sans le dégrader esthétiquement.

J'ai essayé la première fois aprce que je souffrais tellement que j'avais besoin de le sentir physiquement...Ou plutôt la douleur interne était tellement insupportable qu'il fallait la dévier sur quelque chose de bien physique, et en plus quelque chose que je pouvais contrôler.

Il me semble que j'ai arrêté quand j'ai trouvé quelque chose d'équivalent : le sport. Le sport ça fait mal, ça brûle, ça tire, ça donne l'impression d'avoir le corps disloqué et de flotter. J'ai acheté une paire de roller sur Ebay et je faisais 5 km avec tous les jours pour aller et revenir de mon travail, avec des côtes, des pentes, en pleine nuit...Je faisais du karaté aussi.

Mais il n'y a pas eu que ça, le sport c'était pour la partie physique. J'ai vraiment admis que je n'avais plus besoin de souffrir quand j'ai trouvé quelqu'un à aimer. Je sais que ça ne se trouve pas comme ça, mon quelqu'un c'était un oiseau^^

En fait il faut trouver quelque chose qui te rempli, qui te raccroche à la réalité, peut être écrire, dessiner, courir un marathon, chanter, te faire tatouer...Adopter un animal, te consacrer à du bénévolat...Je sais pas moi, mais quelque chose qui t'occupe suffisament l'esprit et le corps pour que tu n'ai plus jamais envie de te faire du mal.

Plein de courage

Merci beaucoup pour vos conseils!!! Maintenant j'ai trouvé un truc, épilation à la pince à épiler, ça fait mal mais ça rend plus joli

Ah, bah oui ! Tout simplement

Puis là avant que quelqu'un y trouve à redire...Je te souhaite de sortir très bientôt^^

Un truc qui fonctionnait parfois: aie toujours sous la main un carnet, enfin le mieux c'est quand même un gros cahier, aux pages épaisses si possible et des crayons ou des feutres. Quand tu sens que tu es sur le point de te mutiler, au lieu de le faire sur toi, fais le sur ton cahier. J'ai rempli des pages et des pages de ratures comme ça, parfois à en déchirer les pages, et peut-être une fois sur deux ça me permettait de me calmer.

tu peux aussi essayer de faire des motifs type zentangle, ou simplement des gribouillages sans but tout moches, le but étant de te passer l'envie de te faire du mal, pas de devenir le nouveau Picasso.
Si le papier ne suffit pas, tu peux prendre un feutre et te dessiner sur la ou les parties du corps où tu voudrais te faire du mal. Essaie de t'obliger à dessiner avec un feutre et non pas un stylo (puisque tu peux quand même te faire du mal avec un stylo, et ce n'est pas le but) (et avec un feutre, pas un marqueur permanent of course )

Puisque tu es hospitalisée, si tu as confiance en un infirmier, n'hésite pas à l'appeler quand tu ressens le besoin de te scarifier. Il n'est pas là pour te juger ou te punir mais pour t'aider à aller mieux.

Si appeler à l'aide est trop difficile dans ces moments-là, tu peux aussi essayer d'écrire sur ce que tu ressens à ce moment-là et répondre à ces questions: (au pire, ça te donnera un peu de matière à réfléchir lors de tes entretiens avec ton psy)
- Qu'est-ce qui a précédé la crise/le besoin de t'automutiler?
- Comment te sentais-tu avant de ressentir ce besoin?
- Qu'étais-tu en train de faire?
- Que cherches-tu en t'automutilant? Faire baisser une angoisse intolérable? Te punir? Passer le temps? Reprendre contact avec ton corps?

Si malgré tout, tu n'as pas réussi à t'empêcher de te faire du mal, ne culpabilise pas, cela ne fera que te donner envie de recommencer plus tard et d'entamer encore plus ton estime de toi-même.
Ecris (ou bien dessine si tu préfères) et réponds à ces questions: (ou essaie)
- Est-ce qu'une des méthodes "anti-scarif" ont permis de diminuer l'ampleur de la crise? (que ce soit par le sport, le dessin...) Si non, pourquoi?
- Qu'est-ce qui a fait que le besoin de te faire du mal a été plus fort?
- Qu'as-tu ressenti en te scarifiant?
- Comment tu te sens à présent que tu t'es scarifiée? (moins angoissée? Vide? Déprimée? Soulagée?)

N'hésite pas à en parler à ton/ta psy. C'est très important que tu ne gardes pas tout ça pour toi-même.

Courage à toi

En plus du dessin et du sport, si tu as accès à des objets que tu peux "maltraiter", ça m'a beaucoup aidé à une époque de faire des compos d'arts plastiques pleines d'éléments tordus, lacérés, etc. Notamment parce que ça me permettait d'évacuer mon agressivité et ma colère vers autre chose que moi même, sans faire mal à autrui ni me mettre en danger. Et de trouver un espace où je ne me sentais pas menacée (j'oubliais le monde extérieur, en gros). Bref, si tu penses que ça pourrait t'aider aussi, c'est peut-être possible à l'hôpital aussi...

Est-ce que tu as accès aux choses qui te plaisent, en général ? (musique, séries, films, peu importe...) Ca peut beaucoup aider aussi.

Pour le sport, ça m'a pas mal aidée aussi (boxe), comme d'autres manifestement ! ^^ Essaie de ne pas être isolée si tu n'as pas réussi à manger avant (sauf si tu as besoin d'être seule à ce moment là, évidemment).

Lapetitelucie":1n6elvn6 a dit:

Je me mutile depuis le premier janver

Cliquez pour agrandir...

Je ne sais pas comment t'aider, mais j'aimerai savoir ce qui te pousse à te mutiler, si tu le sais bien sur. Pour tenter de comprendre...

je ne suis jamais passée par ce besoin de mutilatiosn mais dessiner ou écrire t'aideront certainement. demande un chier et un crayon et note tes angoisses et tes sources de chagrin... ça t'occupera quand tu n'aura plus un poil sur le corps
comme dit précédemment il est important de restée occupée pour ne pas broyer du noir et entretenir tes pensées négatives et violentes
bon courage à toi, tu peux t'en sortir

Ha je connais ça personnellement!Ou j'ai connu une peu période et je te souhaite bon courage en tout cas car c'est un grosse merde(désolé du mot) de pxtain d'addiction.

Je crois que certains ont tout dit, Luluqian a donnée les questions à se poser.

Sinon je connais une grande liste:

(D'un forum A.M entraide
Si tu te sens...

... en colère, frustré, incapable de te calmer

- découper un bouteille en PET (vide hein!) ou un morceau de carton bien épais ou une serviette de bain ou une chaussette.
- créer une poupée en tissus (avec une chaussette par exemple) pour représenter ce qui te mets dans cet état. Lance la, coupe la, piétine la.
- aplatir une réserve de cannettes en aluminium aussi vite que possible.
- boxer un punching bag.
- frapper le mur avec un coussin
- déchirer un vieux journal ou un bottin de téléphone.
- sur un dessin ou une photo, marquer à l'encre rouge les coupures que tu veux faire. Déchirer l'image.
- faire des bonshommes en pate à modeler et les détruire
- lancer des glaçons contre un mur (ça explose, c'est bon pour les nerfs!)
- casser des bouts de bois .
- déchirer des sacs poubelles avec les mains .
- monter le volume de la musique et danser.
- ranger sa chambre – ou la maison entière.
- aller faire un jogging, courir, faire du kickboxing.
- aller faire du bowling – une activité physique et bruyante
- mettre des chaussures lourdes et piétiner un bon coup
- jouer au handball ou au tennis
- parler à quelqu'un
- Hurler dans un coussin, avec la musique à fond ou dans la voiture avec les fenêtres fermées.

Ces trucs ont tendance à marcher mieux si tu insultes à voix hautes ce que tu es en train de détruire. Commence lentement en leur expliquant pourquoi tu es en colère pour finir en jurant et en criant si tu en as besoin. C'est pas grave, ça fait du bien de laisser sortir ses émotions et le plus important c'est que toi comme les autres soyez en sécurité.


... triste, mélancolique, déprimé, malheureux

- prendre un bain chaud avec de l'huile qui sent bon ou de la mousse
- s'asseoir confortablement dans un fauteuil ou sous sa couette avec un chocolat chaud et un bon livre
- se babysitter soi-même: ressors ta couverture favorite ou ton animal en peluche, berce toi dans un fauteuil à bascule.
- allumer de l'encens qui sent bon ou des bougies parfumées.
- écouter de la musique calmante
- étaler doucement du lait parfumé pour le corps sur les parties que tu veux découper.
- appeler un ami et parler de choses que vous aimez les deux
- faire un plateau avec vos snacks préférés et s'installer devant un bon film ou un bon livre.
- visiter un ami
- s'écrire une lettre d'amour à soi-même en faisant la liste de toutes ses qualités
- faire du stretching ou du yoga
- lire des livres pour enfants
- regarder son film favori
- dessiner le contour de sa main sur une feuille de papier et sur chaque doigt, noter une chose qui te fais te sentir en sécurité et heureux et qui correspond aux 5 sens (par exemple: pouce – goût - thé chai avec du miel, index – odorat – bougies à la vanille).

... besoin de sensation, dissocié, sentiment d'irréalité, de dépersonnalisation

- serrer des glaçons dans les mains (mettre un glaçon sur un endroit ou tu veux te faire une brûlure engendrera une sensation de douleur intense et laissera une trace rouge, un peu comme une brûlure mais sans les cicatrices).
- mettre son doigts dans de la glace pendant 1 minute
- mâcher un piment ou un morceau de gingembre (note: ça arrache. Vraiment.)
- mettre de la pommade vix ou un autre truc qui pue (baume du tigre etc.) sous son nez
- taper le plateau d'une table avec sa paume
- mettre une élastique autour de son poignet et la lâcher contre la peau
- prendre un bain froid
- sucer un bonbon à la menthe glaciale ou un bonbon acide
- parler à quelqu'un
- piétiner le sol
- se concentrer sur sa respiration. Faire attention à la manière dont le torse et le ventre bougent avec chaque respiration.
- faire des exercices d'observations: décrire son entourage en détail (par exemple: je suis assise sur une chaise. Je sens la douceur de ma jupe contre mes jambes. Je sens l'air froid du ventilateur sur mon épaule) ou répéter sans arrêt une phrase qui dit qui tu es et ou tu es (par exemple: je m'appelle _____, je suis dans ma chambre, j'ai ____ ans.)
- mets ta main devant tes yeux et souviens toi de chaque chose pour chaque doigts qui représente chaque sens (voir plus haut)
- Douche en alternant brusquement chaud et froid (Caramel)
- Me frotter vigoureusement tout le corps avec la paume des mains, ou avec qqch de rugueux (pas au point de me faire mal), genre gant de toilette sec (Caramel)

NOTE: Certaines personnes trouvent qu'être online pendant qu'ils dissocie augmente leur impression d'irréalité. Essaie de faire attention si tu ne sais pas dans quel sens cela t'affecte.

... besoin de concentration

- accomplir des taches qui demandent de la concentration. Jouer à Tetris ou à Minesweeper sur l'ordinateur, écrire un programme pour l'ordinateur, faire de la broderie ou de la couture, colorier un livre à colorier.
- manger des noix ou des raisins en s'arrêtant à chaque étape. Quelle sensation est-ce que ça fait de le tenir dans sa main? Quelle est sa texture, sa couleur? Quelle est sa symétrie? Quel odeur est-ce qu'il a? A quoi est-ce que cette odeur te fait penser? Quelle sensation est-ce que ça fait de le mettre dans sa bouche. Quel goût a-t-il, comment ce goût change-t-il pendant que tu mâches.
- choisir un objet dans la pièce. L'examiner soigneusement et écrire une description détaillée: taille, poids, texture, forme, couleur, utilisations, etc.
- choisir un objet au hasard comme un trombone et essayer de lui trouver 30 utilisations différentes.
Choisis un sujet et fais des recherches sur le web

... envie de voir du sang

- s'écrire dessus avec un feutre rouge
- chauffer une petite bouteille de colorant alimentaire rouge dans une tasse d'eau chaude. Presser la bouteille contre la peau et faire semblant de se couper avec la bouteille en regardant le liquide couler de la bouteille sur la fausse coupure.
- faire des glaçons avec du colorant alimentaire rouge et dessiner sur sa peau avec.
- se peindre dessus avec de la gouache rouge

... besoin de voir des cicatrices ou des croutes

- se faire des tatouages maison au henné. En mettant la pâte d'henné sur la peau et en laissant sécher, on obtient des croutes tout à fait convainquantes qui laissent des traces rouges-orange.
- jouer au jeu des 15 minutes: distrais toi pendant 15 minutes sans te faire de mal en te disant qu'après ça, tu auras le droit de te couper. Après 15 minutes, essaie de tenir encore 15 minutes et ainsi de suite.

Source: www.psyke.org

Autres méthodes

- écrire un texte sans fin (par ordi ça va plus vite, je crois) avec tout ce qu'on ressent sans ordre précis écrire tout tout tout et ne pas s'arrêter tant qu'on a pas tout dit, on peut même revenir sur le passé aller vers le futur n'importe quoi, tout ce qui sort, tout ce qu'on aimerait dire à quelqu'un ou à plusieurs personnes ou à soi même ou à personne en particulier, n'importe! après ça calme! jvous assure moi ça marche! (Elizz)
- faire le grand ecard (aiieuuuuuuuhhhhhh) et autre assouplissement (Mika)
- dormir (BlueAngel)
- s'écrire dessus (cf. le post de Dirty Princess à la page 2)


Je suis d'accord avec les autres pour le dessin qui personnellement m'a aidé genre dessiner des pokémons(car pokémon =colère= fort.)

Te dire les trucs que ça peut causer ne peut pas t'empecher ?(En étant une hypoconadriaque hépatite B, mort, infections, etc..)

Ou tu es suivi en hôpital psy?Si c'est horrible dit toi que tu tant que tu continuerai, tu y ira..

Mais dans la mutilation en gros car personne n'a l'air de l'avoir dit c'est quand tu te fais mal y'a des endorphines(hormone du plaisir) secréter par le cerveau qui se libèrent ( pour calmer la douleur) et l'effet drogue et tout.

Je vais essayer de trouver des autres choses aussi mais en tout cas je te souhaite un énorme BON COURAGE même pour avoir connu cette addiction peu de temps mais bien connu dans ma famille..