(Pour ceux qui n'auront pas le courage de tout lire, l'essentiel: Recherche bon psy vegan(friendly) sur Paris ou région parisienne pour un vegan souffrant de bipolarité!)
Bonsoir à tous,
Tout d'abord je tiens à présenter mes excuses à l'avance si je ne suis pas dans la bonne catégorie du forum. J'aimerais parler de problèmes de santé mentale, cette partie du forum me semblait donc appropriée. (Je tiens aussi à prévenir que ce sera un long pavé, merci d'avance pour votre patience.)
Je suis vegan depuis quelques mois après un an de végétarisme. Je suis en couple avec un autre vegan (qui l'est depuis 5 ans). Et je suis ici pour parler de lui et prendre conseils auprès de vous à son sujet afin de l'aider au mieux car je n'ai que très peu de gens dans mon entourage à qui me confier là-dessus, ou en tout cas aptes à comprendre la cause que l'on défend.
Après s'être renseigné longuement sur le sujet, il pense être atteint de bipolarité/trouble borderline. Ceci n'est pas un diagnostic officiel fait par un psy mais il se reconnaît beaucoup là-dedans et le connaissant bien je pense qu'il a raison. (D'autant plus que certains membres de sa famille proches sont atteints du même trouble.)
Je ne doute pas que beaucoup comprendrons ici ce que c'est de vivre dans un monde de carnistes. Et il en souffre énormément. Et pour rendre la réalité plus "supportable", il est extrêmement sujet aux addictions, dont l'alcoolisme (chose très fréquente apparemment chez les bipolaires).
Je me suis souvent retrouvée confrontée à des situations où je devais calmer ses pulsions destructrices (s'en prendre physiquement aux gens dans la rue portant de la fourrure, jeter son mégot au visage d'un carniste qui faisait la queue devant un restaurant spécialisé en entrecôtes, etc). Mais généralement il le prend très mal quand j'essaye de le calmer. Car après tout "ce ne sont que de sales humains, je vois pas ce qui te choque. Et c'est pas Dupond et Dupont de la police française qui m'arrêteront" comme il dit.
Autant je partage sa colère face aux injustices faites aux animaux, autant j'ai très peur pour lui quand il me dit "il n'est pas exclut que j'aie du sang humain sur les mains un jour". Je ne tiens pas à ce qu'il devienne un criminel. Au-delà du mal qu'il pourrait faire à autrui, il s'en fera à lui même s'il ne devient que haine et violence. Et il n'accorde que très peu de crédit à son bonheur personnel, tant qu'il sert une cause juste.
Cela a créé beaucoup de violence verbale de sa part à mon égard, car je suis trop "bisounours" à son goût (ne cautionnant pas la violence physique et actes criminels pour résoudre le problème, car au final les carnistes ciblés continueront de l'être et se poseront en tant que victimes d'un "méchant vegan").
Mais au-delà de me soucier de notre couple, je me fais surtout du souci pour lui et son instabilité mentale. Car souvent après ses phases "down" il redevient calme et me présente ses excuses. Mais il ne le fait pas car il regrette ce qu'il a dit ou ce qu'il comptait faire aux carnistes, il le fait surtout car il ne veut pas que j'en souffre. Il m'invite régulièrement à le quitter à cause de ça, je le soupçonne même parfois de faire exprès de me pousser à bout pour me faire fuir et que je vive une vie saine loin de lui. Il se voit comme un "triste sire qui ne fait que me causer du chagrin" comme il dit.
Comme je suis de nature tenace et profondément amoureuse, je tiens à rester à ses côtés malgré tout. Car par ailleurs, en dehors de ses phases down, il arrive à être un compagnon très aimant et valeureux. Je souhaite qu'il aille mieux, qu'il arrive à mieux gérer sa colère permanente qui le ronge de l'intérieur. Non pas pour notre couple ou pour moi, mais surtout pour LUI. Il bousille sa santé avec ses addictions, car au final la mort serait pour lui une façon de ne plus avoir à supporter ce monde pourri. J'ai l'impression d'assister en direct à une descente aux enfers et je suis désespérée de ne pas pouvoir plus l'aider, même s'il me dit une fois calmé que je fais déjà du mieux que je peux et qu'il m'en remercie.
Je voulais donc prendre conseil auprès de vous sur la situation. Premièrement pour savoir si vous connaissez un bon psychiatre sur Paris ou en région parisienne vegan (friendly) de qualité qui ne le dénigrera pas pour ses convictions. Et deuxièmement, des conseils "amicaux" sont toujours les bienvenus.
Merci beaucoup de m'avoir lue, j'espère par ailleurs que mon post aidera d'autres personnes qui vivent sensiblement la même chose.
Bonsoir à tous,
Tout d'abord je tiens à présenter mes excuses à l'avance si je ne suis pas dans la bonne catégorie du forum. J'aimerais parler de problèmes de santé mentale, cette partie du forum me semblait donc appropriée. (Je tiens aussi à prévenir que ce sera un long pavé, merci d'avance pour votre patience.)
Je suis vegan depuis quelques mois après un an de végétarisme. Je suis en couple avec un autre vegan (qui l'est depuis 5 ans). Et je suis ici pour parler de lui et prendre conseils auprès de vous à son sujet afin de l'aider au mieux car je n'ai que très peu de gens dans mon entourage à qui me confier là-dessus, ou en tout cas aptes à comprendre la cause que l'on défend.
Après s'être renseigné longuement sur le sujet, il pense être atteint de bipolarité/trouble borderline. Ceci n'est pas un diagnostic officiel fait par un psy mais il se reconnaît beaucoup là-dedans et le connaissant bien je pense qu'il a raison. (D'autant plus que certains membres de sa famille proches sont atteints du même trouble.)
Je ne doute pas que beaucoup comprendrons ici ce que c'est de vivre dans un monde de carnistes. Et il en souffre énormément. Et pour rendre la réalité plus "supportable", il est extrêmement sujet aux addictions, dont l'alcoolisme (chose très fréquente apparemment chez les bipolaires).
Je me suis souvent retrouvée confrontée à des situations où je devais calmer ses pulsions destructrices (s'en prendre physiquement aux gens dans la rue portant de la fourrure, jeter son mégot au visage d'un carniste qui faisait la queue devant un restaurant spécialisé en entrecôtes, etc). Mais généralement il le prend très mal quand j'essaye de le calmer. Car après tout "ce ne sont que de sales humains, je vois pas ce qui te choque. Et c'est pas Dupond et Dupont de la police française qui m'arrêteront" comme il dit.
Autant je partage sa colère face aux injustices faites aux animaux, autant j'ai très peur pour lui quand il me dit "il n'est pas exclut que j'aie du sang humain sur les mains un jour". Je ne tiens pas à ce qu'il devienne un criminel. Au-delà du mal qu'il pourrait faire à autrui, il s'en fera à lui même s'il ne devient que haine et violence. Et il n'accorde que très peu de crédit à son bonheur personnel, tant qu'il sert une cause juste.
Cela a créé beaucoup de violence verbale de sa part à mon égard, car je suis trop "bisounours" à son goût (ne cautionnant pas la violence physique et actes criminels pour résoudre le problème, car au final les carnistes ciblés continueront de l'être et se poseront en tant que victimes d'un "méchant vegan").
Mais au-delà de me soucier de notre couple, je me fais surtout du souci pour lui et son instabilité mentale. Car souvent après ses phases "down" il redevient calme et me présente ses excuses. Mais il ne le fait pas car il regrette ce qu'il a dit ou ce qu'il comptait faire aux carnistes, il le fait surtout car il ne veut pas que j'en souffre. Il m'invite régulièrement à le quitter à cause de ça, je le soupçonne même parfois de faire exprès de me pousser à bout pour me faire fuir et que je vive une vie saine loin de lui. Il se voit comme un "triste sire qui ne fait que me causer du chagrin" comme il dit.
Comme je suis de nature tenace et profondément amoureuse, je tiens à rester à ses côtés malgré tout. Car par ailleurs, en dehors de ses phases down, il arrive à être un compagnon très aimant et valeureux. Je souhaite qu'il aille mieux, qu'il arrive à mieux gérer sa colère permanente qui le ronge de l'intérieur. Non pas pour notre couple ou pour moi, mais surtout pour LUI. Il bousille sa santé avec ses addictions, car au final la mort serait pour lui une façon de ne plus avoir à supporter ce monde pourri. J'ai l'impression d'assister en direct à une descente aux enfers et je suis désespérée de ne pas pouvoir plus l'aider, même s'il me dit une fois calmé que je fais déjà du mieux que je peux et qu'il m'en remercie.
Je voulais donc prendre conseil auprès de vous sur la situation. Premièrement pour savoir si vous connaissez un bon psychiatre sur Paris ou en région parisienne vegan (friendly) de qualité qui ne le dénigrera pas pour ses convictions. Et deuxièmement, des conseils "amicaux" sont toujours les bienvenus.
Merci beaucoup de m'avoir lue, j'espère par ailleurs que mon post aidera d'autres personnes qui vivent sensiblement la même chose.