Boulimie et autres troubles du comportement alimentaire

Nanako":g59ignlf a dit:
Le psychanalyste a lui juste suivi lui-meme une psychanalyse. Il ne causera pas mais fait banquer. A eviter.
Heu, je me permet de réagir à cette condamnation sans trop de procès de la psychanalyse...
En général, les psychanalystes ont souvent un parcours de psycho, et une analyse en effet. C'est pas la boulangère du coin qui décide de s'installer un matin en tant que psychanalyste! Alors, certes , il y a des charlatans, mais je ne crois pas qu'il faille condamner d'emblée la profession. Pour avoir des études de psycho à mon actif, dans une fac très branchée psychanalyse, même si je n'adhère pas complètement à cette sorte de thérapie, ça me fait quand même mal de lire "à éviter", tout ça parcece "qu'il ne cause pas", c'est justement la base de la psychanalyse, et s'il ne parle pas, ça n'est pas par facilité! c'est par parti pris théorique... mais bon, le débat ne porte pas là dessus, désolée de HS.
Bon courage à celles et ceux qui passent par ces troubles, quel que soit le/les professionnels choisis pour nous aider, l'essentiel est aussi une belle rencontre entre les deux, c'est à mon sens ce qui est déterminant...
 
Nanako":3pfhuk9b a dit:
Aller se promener... Couper son ordi... Gentils conseils... Pour une personne fatiguee. Pour quelqu'un qui se hait, refuse de penser, ca ne sert a rien. C'est comme quand on dit aux depressifs d'aller au cine.
Là tu fais un raccourci énorme. Je n'ai jamais dit les choses telles qu'elles.
 
ben dis-donc, plein plein de messages...

déjà, merci à tout le monde pour ce que vous avez écrit
et aussi à ceux qui m'ont écrit en privé
franchement, ça m'a fait chaud au coeur

après, je vais essayer de répondre à tout le monde.

@pimprenelle : ça fait déjà 13 ans que je ne suis plus dans le déni... depuis, je crois que j'ai progressé, un peu. Mais en effet, je trouve que la route est longue, et par moment je doute d'être sur le bon chemin.

@snoopyne : merci pour le conseil de lecture, je vais essayer de me le procurer

@Audette12 : mes dents et mon potassium n'ont pas trop à souffrir de ma maladie car je ne vomis pas (donc, oui, Nanako, je suis hyperphage et pas boulimique (la seule différence pour moi, c'est que je n'ai jamais réussi à me faire vomir. Du coup je suis obèse mais j'ai encore mes dents), mais en fait, je me fous de l'étiquette, j'ai pas envie de me coller une étiquette, c'est figer quelque chose, le coller sur ma carte d'identité, et c'est pas le meilleur moyen de s'en défaire... pour l'instant, ma façon de m'alimenter me fait souffrir, et j'espère qu'un jour j'aurai fait la paix).
Ma mère et ma grand-mère sont(était pour ma grand mère) obèses elles aussi. donc en effet, le problème n'est pas nouveau dans ma famille.

@Vaness87 : merci pour ton témoignage. Le groupe s'appelle OA (Outremangeurs Anonymes). C'est comme Alcooliques Anonymes, mais adaptés aux TCA. C'est un vrai soutien pour moi, depuis plusieurs années.

@Cicerolle : la boulimie était là avant, bien avant que j'essaie de faire quelque chose. J'étais déjà en surpoids à l'école primaire, et j'étais déjà obsédée par la bouffe. Je mangeais en cachette. Je mangeais jusqu'à me rendre malade...
Le sucre et le gluten... euh... ben je les ai virés il y a deux ans environ, dans un moment de grande fatigue, après avoir fait la liste de tous les aliments qui me faisait replonger, quand j'ai réalisé que 100% de ces aliments contenaient du sucre et/ou de la farine. Je me suis dit, je vais éviter ces aliments là juste pour aujourd'hui, parce que pour aujourd'hui, j'ai pas envie de lutter. Et ça a marché, 24 heures à la fois, pendant environ un an. Ensuite, je suis devenue végétarienne (végétalienne directement). Et petit à petit, j'ai trouvé trop compliqué de maintenir et le sans sucre/sans blé et le végétalien. La compulsion est revenue petit à petit. Donc, voilà, la compulsion alimentaire est "un problème de santé bien précis"pas une "fantaisie", enfin, je crois.

@STL : oui, je pense que je suis dépendante du sucre. Je mange des sucres lents à chaque repas. Merci pour ton témoignage.

@ Nanako : Je pensais exactement comme toi il y a... euh... environ 7 ans. Aucun aliment interdit, les sensations alimentaires, la satiété, ... j'ai essayé. J'ai lu le site du GROS, les bouquins d'Apfeldorfer et de Zermati. Pendant pas mal de temps, je t'assure, j'ai essayé. Je me suis fait aider. Mais ça n'a pas fonctionné pour moi. Je comprends que ce qui est contraire à ce que tu penses te heurte, vu que tu es concernée aussi, mais je te remercierais de ne pas juger ce que disent les autres de façon aussi implacable : moi je n'ai pas lu "un record de choses absurdes" j'ai lu beaucoup de soutien, des choses à prendre et d'autres à laisser. Mais je préfèrerais que ça reste un endroit d'aide et de soutien, dans la sérénité, et pas une guerre entre telle ou telle façon de voir les choses.
J'ai commencé à voir une psychanalyste (qui est aussi psychiatre à la base), je ne sais pas encore si ça va m'aider, mais j'ai décidé d'essayer vraiment (c'est pas en arrêtant au bout de 2 mois que je saurai).

voilà, désolée, c'était un peu long, merci de m'avoir lue
 
Nanako":2ewuf3rb a dit:
On apprend aussi que l'aliment reconfort, c'est normal !
Ca c'est très vrai. Souvent dans la petite enfance, la réponse à un chagrin, le moyen de réconforter l'enfant c'est de lui donner quelque chose à manger. C'est ancré dans notre mémoire.
De plus il y a des aliments qui contiennent de la sérotonine, qui est un anti-dépresseur (banane, chocolat, oléagineux, fromage...)

Après ce que tu décris Nanako c'est ta manière de vivre la maladie. Comme chacun ici parle de sa manière de vivre une crise. Je pense sincèrement que l'isolement (même si on est entouré, ça ne signifie pas qu'on est ouvert... il y a des gens dramatiquement seuls dans une réunion de famille par exemple) est un déclencheur de crise.
On ne va pas s'empifrer alors qu'on est en plein fou rire avec des copines, on ne va pas se faire du mal quand on est dans les bras de son chéri, etc.

Après tout dépend du stade où on en est, quand tu parles de retrouver la sensation de satiété... ok. Mais ça c'est un problème lié davantage à l'embonpoint qu'à la boulimie, parce que la boulimie outrepasse le signal de satiété, le preuve on va jusqu'à vomir. On sait qu'on n'a plus faim, mais on ne voit plus l'aliment comme un apport nécessaire pour nous nourrir. C'est selon les gens soit pour se faire du mal délibérément, soit pour se réconforter, soit parce qu'on "l'a bien mérité"... Le rapport à la nourriture n'est pas le même pour tous dans le sens où nous ne cherchons pas tous à guérir le même mal être.

Reste que bien que ça te choque, il est clair pour moi que quand on est actif on n'a pas faim, mais surtout on n'est pas tenté de grignoter. Et quand il n'y a pas de nourriture à portée de main ni de portefeuille, on ne mange pas.
Je sais que tout le monde ne vit pas avec des chevaux mais ils ont (comme les chiens d'ailleurs) des capacités à nous permettre de nous sentir mieux qui sont magnifiques.
Il est reconnu que les chevaux ont un lien particulier avec les enfants autistes par exemple, qu'ils savent aussi sentir les handicaps et s'y adapter etc.
Au-delà de ça, l'activité permanente qu'il est nécessaire de mettre en oeuvre pour les soigner occupe l'esprit mais surtout le corps. On retrouve le goût de l'effort physique, la faim REELLE, on communique par un langage corporel et sans artifice, on n'est rejeté nullepart, on n'est jamais seul et on est confronté à des réactions franches, justes et parfois brutales, qui nous replacent dans une échelle de valeurs plus "authentique".

Bien sûr c'est facile pour moi d'en parler parce que c'est mon univers, mais je conseille vraiment à toute personne qui le souhaite d'essayer de s'immerger, de faire un stage de palfrenier ou autre... ok ce n'est pas gratifiant, ok on est sale, on sent fort, mais je vous assure que ce qu'on y gagne c'est un petit morceau de vraie vie.

On peut tous avoir des traumatismes qui nous ont rendus fragiles (évidemment je me comprends dans le lot) mais tout le monde ne réagit pas pareil.
Ce n'est pas parce qu'on a un passé qu'on est nécessairement mal dans sa peau. Ce qu'il faut c'est apprendre à accepter les coups durs. Certaines personnes y arrivent même si ça demande du temps, sans pour autant se faire du mal.
D'autres personnes chercheront une solution ailleurs qu'en elles-mêmes : nourriture, alcool, drogue, mort... et/ou dissocient le corps de l'esprit (le corps n'est qu'une enveloppe, mon esprit va mal, je m'en prends à cette enveloppe).

Il n'y a pas des gens forts et d'autres faibles, il n'y a pas de personnes qui ont raison et d'autres qui ont tort, mais il ya des sensibilités différentes... et des personnes qui ont trouvé comment vivre, d'autres qui éprouvent des difficultés dans un certain contexte et d'autres qui luttent au quotidien.
Si on souhaite aller mieux je crois que le plus logique est encore de prendre exemple sur ceux qui vont bien, ou qui vivent mieux que nous les problèmes qu'ils rencontrent.

Comprendre pourquoi on va mal, mieux se connaitre, c'est le principe de la psychanalyse, c'est très positif pour certaines personnes (je n'ai jamais essayé personnellement mais ai une amie qui va mieux grâce à ça).
Mais il faut aussi chercher des ouvertures devant soi, pas seulement fouiller dans son passé ou ses réactions quotidiennes. En tout cas sans projet moi jme sens vraiment mal, c'est l'espoir, l'envie d'avancer, une nouvelle idée etc qui me motivent à aller de l'avant.
 
STL":ywgihodq a dit:
De plus il y a des aliments qui contiennent de la sérotonine, qui est un anti-dépresseur (banane, chocolat, oléagineux, fromage...)
Si tu me permets, j'aimerais préciser le mécanisme qui est un peu plus complexe que cela :
certains aliments contiennent du tryptophane (un acide aminé) que notre corps peut transformer en sérotonine.
Le fait de manger des aliments sucrés déclenche une sécrétion d'insuline qui favorise cette transformation du tryptophane en sérotonine... d'où notre attirance pour les produits sucrés quand on ne va pas bien (ça a un peu le même effet que le Prozac).

Apfeldorfer explique qu'on devrait nous apprendre dans notre éducation à consommer les produits sucrés avec modération, tout comme on apprend normalement à le faire avec l'alcool (dans notre culture, l'alcool est consommé quand on est avec d'autres personnes, à l'apéritif ou lors du repas...).
 
bien sûr merci snoopyne :)
 
Bonsoir a tous, c est impressionant le nombre de personnes ayant eu des problèmes avec l alimentation...
Puisqu on en est la, moi j étais un peu comme toi, hyperphage ( je n ai jamais eu l idée de vomir, et quand je l ai eu , j ai trouve ça trop degue ( ce n est pas un jugement de valeur sur les gens qui vomissent)
En très racourci mes parents on divorces , j avais 4 ans. Je pense que j ai compense par la bouffe
Je faisais 80 kg en 5 eme ( super !!), la bouffe et le remplissage ( comme l alcool chez un alcolique)venaient combler mon anxiété et un cote depressif.
La psy au sens large, y a le mieux comme le pire ... J ai bosse 6 ans comme infirmière psy, je dois dire que ça m a fait un bien fou ( a posteriori)....j ai vu des chiatre fous comme des lapins, des logues dépasses par leurs patients...Et des chiatre géniaux ( j ai pote, il est super), ainsi que des logues qui font un super travail... Les médicaments c est pas toujours un mauvais choix ( ex le risperdal a toute petite dose comme anxiolytique, ca fait moins de mal que les cartons de lexomil que filent certains generalistes) La thérapie au sens large, c est toi qui la fait, le psy n est la que pour faire miroir,te renvoyer des choses pour essayer de mettre sur la voie de ta propre compréhension de toi même par toi même, après selon les écoles , y en a qui ne parlent pas du tout ( faut donc déjà avoir compris des choses sur toi même et que ce ne soit pas trop refoule) et d' autres qui vont être en face a face et te parler ...chaque pot a son couvercle, dit ma grand mère
Je dis juste que avoir réfléchi sur ma vie, comment étaient les relations avec ma mère ( un peu obsessionnelle et froide) ou avec mon père ( décevantes , je n ai pas été portée par le regard paternel),comment la maitrise ( quand tu respectes ce que tu t es autorise a manger , par ex manger sain) devient intenable et puis tu lâches tout ( et la c est tous les paquets de gâteaux qui y passent)...y a aussi quelque chose du tout ou rien, essayer de lâcher prise , de s autoriser des choses sans culpabiliser
Avec la réflexion, je sais que je suis quelqu un qui a besoin du regard de l autre, dans une posture encore très infantile, je travaille dessus... C est ça aussi grandir pour moi ,c est accepter la personne qu on est, avec ses failles ( car chacun en a) et ses points sympas ( je sais que je suis dans la réparation de mon enfance et que c est sûrement pour ça que je suis infirmiere)
Tu as déjà pas mal avance mine de rien, après quand on traverse des moments plus difficiles , le cerveau se sert de ce dont il a l habitude et les symptômes peuvent revenir, c est pas la fin du monde
 
En effet, les troubles du comportement alimentaires semblent drolement fréquents...


C'est mon cas également, mais je crois de façon nettement moins critique que certaines; je n'appelerai pas ça de l'hyperphagie, plutot des crises de grignotage compulsif. Heureusement pour moi, ça ne m'arrive que dans certaines circonstances, en fait toujours la même : à l'heure du retour du boulot, après une journée pénible, je me mets à avaler n'importe quoi pour compenser, et heureusement encore, les crises durent assez peu de temps, j'arrive à reprendre le contrôle de moi même assez rapidement.
Face à cette situation, j'ai trouvé une "solution" qui me permet de limiter les dégats : j'accepte mon mal être, j'admet que j'ai besoin de me réconforter dans la bouffe, et au lieu de manger n'importe quoi, debout, à toute allure, je vire les gamins, je laisse tomber mes corvées, et je me fait un super gueuleton, des trucs qui me font vraiment envie, toute seule, avec un bon bouquin.
Résultat, ok j'ai mangé et même beaucoup mangé, mais il y a pas mal d'avantages :
- et d'une, je mange quand même nettement moins quand je fais comme ça.
- et de deux, au lieu de me sentir hyper mal après, je me sens plutot mieux
- et de trois, je crois que mon cerveau "enregistre" cette pause réconfort comme un repas, et du coup je n'ai pas faim un peu plus tard à l'heure normal du repas, alors qu'après une vraie crise de grignotage, ben c'est comme si je n'avais rien mangé en fait, je dine comme si de rien n'était.


Mais bon, je n'arrive pas toujours à réagir comme ça, parfois je me dis que je n'ai pas le temps de faire cette pause, ou alors il n'y a rien qui me tente suffisamment de prêt à manger, et je n'arrive pas "tenir" le temps de me faire quelque chose et donc la crise est là...
 
Merci tout le monde pour vos messages
ça va un peu mieux depuis 3 jours
j'essaie de prendre soin de moi

tout trêve est bonne à prendre
 
merci ours-blanc, je vais aller voir

(le premier lien, les articles sont payants, on peut juste lire le début)
 
Ah oui désolé, comme je venais de le lire dans la version papier je suis pas allé au bout de la page.
 
En toute honnêteté, je n'ai pas lu tous les messages précédents, le temps me manque. Je suis en école d'infirmière, et nous avons eu quelques cours sur les TCA, ou Trouble du Comportement Alimentaire. Mais déjà, je pense que le premier pas n'est pas de te culpabiliser, mais au contraire, de te pardonner. Lorsque tu culpabilises, tu te sens mal, donc tu manges. Plus tu manges, plus tu culpabilises, et donc plus tu manges.
Je ne pense pas que ce soit un sujet tabou, bien au contraire : vu les messages laissés, on en a tous, plus ou moins, plus ou moins accentués, ... J'ai moi même des troubles du comportement alimentaire, et une fois de plus, c'est lié au psychique. Etant jeune, jétais assez forte. Aujourd'hui, j'ai réussi à revenir à un poids à peu près correct, 65 kg pour 1m73. Cependant, j'ai toujours une image déformée de moi, donc j'ai des périodes anorexiques, souvent entre deux périodes boulimique. Mon corps est assez mis à rude épreuve, et la seule chose que je consomme assez fréquement est le café, peut-être même trop, mais la question n'est pas là.
Au moins, tu l'as reconnu comme "pathologie". Mais il y a-t-il prise de poids en conséquent? Essaye de voir un médecin qui te prescrira de vrai coupe faim, et te désensibilisera du goût du sucré. Mais si tu as faim, favorise plus les fruits comme les pommes : ce sont des fruits sucrés avec du "bon" sucre, évitant ainsi que ton taux de sucre monte en flèche. Ensuite, les fruits étant riches en eau, ils e désaltéreront. Tu peux aussi te faire des glaces à l'eau à base de jus de fruit : le froid limite une trop grande consommation. Mais le plus gros piège est l'occupation : si tu as une bonne occupation qui te passione, tu penseras pleinement à ton occupation, et non pas à tes papilles gustatives. Je sais que lorsque je suis en cours, je travaille tout le temps, j'ai la tête occupée. Ou même quand je suis avec mon namoureu,je pense à autre chose qu'au désir de manger. Donc essaye de t'occuper le plus possible.
Je vais encore le répeter, mais ne culpabilise pas, car ton moral va en prendre un coup et ça ne va pas t'aider! Et ne supprime pas le sucre : l'organisme en a besoin, et il a été prouvé (notament pour les pathologie HTA, hyper tension arterielle), qu'il vaut mieux limiter les apports que les supprimer : une personne tiendra mieux sur un régime hypoiodé que sans sel!
J'espère ne pas m'être trop répétée, avoir répété des choses déjà dites, mais surtout, t'avoir aider! Tiens moi au courant!
Bon courage! bisous
Peace!
Mademoiselle l'Elfe, toujours là pour vous!!
 
L'Elfe":1jt5ci3j a dit:
Essaye de voir un médecin qui te prescrira de vrai coupe faim, et te désensibilisera du goût du sucré.
Rhaaaaaaaaaa :eek:
non
et non
Les coupe-faims, soit c'est pipeau, soit c'est super dangereux (dérivés amphétaminiques avec risques de dépression et suicide à l'arrêt, il y en avait même un qui faisait crever par hypertension pulmonaire)

Les troubles du comportements alimentaires se traitent par d'autres procédés.
 
flolalapine":gxer35el a dit:
L'Elfe":gxer35el a dit:
Essaye de voir un médecin qui te prescrira de vrai coupe faim, et te désensibilisera du goût du sucré.
Rhaaaaaaaaaa :eek:
non
et non
Les coupe-faims, soit c'est pipeau, soit c'est super dangereux (dérivés amphétaminiques avec risques de dépression et suicide à l'arrêt, il y en avait même un qui faisait crever par hypertension pulmonaire)

Les troubles du comportements alimentaires se traitent par d'autres procédés.
oui, là-dessus, je suis convaincue

de toute façon, je préfère éviter les médicaments autant que possible
 
L'Elfe":ouamxvfn a dit:
Essaye de voir un medecin qui te prescrira de vrai coupe faim, et te desensibilisera du gout du sucre. Mais si tu as faim, favorise plus les fruits comme les pommes : ce sont des fruits sucres avec du "bon" sucre, evitant ainsi que ton taux de sucre monte en fleche. Ensuite, les fruits etant riches en eau, ils te desaltereront. Tu peux aussi te faire des glaces a l'eau a base de jus de fruit : le froid limite une trop grande consommation. Mais le plus gros piege est l'occupation : si tu as une bonne occupation qui te passione, tu penseras pleinement à ton occupation, et non pas a tes papilles gustatives.
On t'a deja repondu sur les coupes-faim, ca m'evitera de te dire tout le mal que j'en pense.

Sur les fruits, les glaces a l'eau... Ultra mauvais conseil. On me l'avait donne et c'est ce qui a cree mon hyperphagie et qui l'a entretenue. Et pitie arretez avec le bon et le mauvais sucre. Mes crises ont commence a se calmer le jour ou je me suis reconciliee avec le sucre. Et ce fut dur, j'avais l'esprit farci de cliches de ce genre qui sont le terreau des TCA.

Ah si seulement l'activite etait un remede... Mais c'est si faux ! Au mieux ca repousse la crise. Au pire ca pousse a la faire en cachette. Vous avez deja bouffe un paquet de chips en douce aux toilettes en une minute ? Moi oui, et plus d'une fois. Alors l'activite, quelle blague... Et les depressifs doivent se forcer a positiver, meme niveau, meme inefficacite, et culpabilisant de plus.

Au fait tu fais un poids plus que normal, meme mince. Je mesure 1m70 et a 70kg, j'etais mince...
 
Je viens de lire vos réponses et... mea culpa pour les choses fausses que j'ai dite. Mais je me souviens de ton message de départ : sache que personne n'est parfait. Si tu en as l'impression, la raison est simple : c'est parce qu'on n'ose pas s'exteriosriser. Surtout ne culpabilise pas car cela ne fait que te renfermer dans ton malêtre. J'ai eu beaucoup de soucis justement au fait que je n'ose pas m'exterioriser, dont mes crises d'anorexie/boulimie, mutilation... Je me suis même surprise à aller sur certains forum! Donc surtout ose en parler, et si quelqu'un te juge en te disant que lui est parfait, c'est un abrutit qui souffre d'un complexe de supériorité!
Si je trouve de meilleurs conseils je te les ferai parvenir. Et ne supprime pas de nutriments, c'est encore pire!
 
Nanako":2jcu68xn a dit:
Au fait tu fais un poids plus que normal, meme mince. Je mesure 1m70 et a 70kg, j'etais mince...
???? je ne comprends pas cette phrase,
tu me parles à moi ?
 
mono":1hl1v1c6 a dit:
Nanako":1hl1v1c6 a dit:
Au fait tu fais un poids plus que normal, meme mince. Je mesure 1m70 et a 70kg, j'etais mince...
???? je ne comprends pas cette phrase,
tu me parles à moi ?
Je crois plutôt que Nanako répondait à cette phrase :
L'Elfe":1hl1v1c6 a dit:
Aujourd'hui, j'ai réussi à revenir à un poids à peu près correct, 65 kg pour 1m73.
 
merci snoopyne
je n'avais pas compris que Nanako s'adressait à Elfe
 
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