Bonjour,
Je tente un nouveau sujet de discussion, une vision personnelle, au sujet des relations amicales, des personnes que l'on croise dans notre vie. C'est pas facile à exprimer, mais je tente.
J'ai remarqué que la façon de classer ses connaissances non familiales est pour le moins compliquée : il y a les connaissances, les collègues de boulot, les amis d'amis, les amis, les amis très proches, ceux qui font quasiment partie de la famille etc...
Et il semble qu'il y ait certaines "conventions" à respecter plus ou moins dans les relations que l'on entretient avec chacune de ces personnes. Par exemple, le fait de ne pas rater l'anniversaire d'untel, alors que le mariage de celui-là n'est pas prioritaire...
Personnellement, j'ai énormément de mal à m'adapter à ce genre de choses, je suis incapable de classer mes amis ou mes connaissances et à leur prêter l'attention que je leur "dois", à long terme.
Dans la vie on croise énormément de gens, à l'école, au travail, dans la rue, dans les loisirs, parfois il y a un truc qui accroche, on discute, on fait connaissance, on échange, on s'intéresse à l'autre. Cette relation est généralement agréable pour les deux individus à l'instant donné. Lorsque des occasions se présentent, on peut se revoir et échanger à nouveau.
Émotionnellement, je n'ai jamais réussi à aller au-delà de ce stade. Tant qu'il y a quelque chose à partager avec cette personne, je suis très heureuse, je la vois souvent. Mais lorsqu'on a fait le tour de la question, ou lorsque nos vies prennent des chemins différents (couple, famille, travail, centre d'intérêt...), je suis incapable de garder le contact. D'avoir le réflexe de prendre le téléphone pour demander des nouvelles, de venir à une fête d'anniversaire (je ne suis pas vraiment fête de toute façon), de "chercher" à revoir cette personne juste pour le principe de dire "on s'est vu".
Et je me suis plusieurs fois retrouvée dans une situation très déstabilisante, (socialement parlant). On me reproche mon absence. Si je ne suis pas venue à la soirée de samedi, c'est parce que je n'avais pas envie de voir les gens qui s'y trouvaient. Ce n'est pas que je ne les apprécie pas ! Non non ! C'est que je n'ai rien à partager, que je n'ai pas envie d'être venue juste pour apporter ma présence. Mais lorsque j'ose exprimer ce genre de chose, je fais face au mieux à une incompréhension mal à l'aise, au pire à une véritable scène de ménage (véridique, il y a quelques années, je me suis retrouvée avec une amie qui était très fusionnelle littéralement en larme au téléphone).
Plus ces demandes deviennent insistantes, plus j'ai un sentiment d'enchaînement, d'enfermement, et moins j'ai envie de me joindre à la troupe. Et la relation amicale se dégrade à vitesse grand V. A mes yeux c'est dommage, pour les personnes en question, on dirait un drame ou une trahison.
Je ne comprends pas.
Je ne comprend pas cette nécessité de devoir maintenir coûte que coûte un lien artificiel entre deux personnes. A partir du moment où on a manifesté un intérêt ou de la sympathie à quelqu'un, on dirait qu'on lui "doit" quelque chose, notre présence est requise, même si l'envie n'est pas là, par politesse. Pourquoi ? J'ai l'impression d'être complètement à côté de la plaque à ce niveau là. Et j'ai de plus en plus de mal à accepter les rencontres, de peur de revivre ces situations désagréables.
Est-ce que certains d'entre vous ressentent aussi ce genre de chose ? où est-ce que je suis juste une paumée sociale ?
Je tente un nouveau sujet de discussion, une vision personnelle, au sujet des relations amicales, des personnes que l'on croise dans notre vie. C'est pas facile à exprimer, mais je tente.
J'ai remarqué que la façon de classer ses connaissances non familiales est pour le moins compliquée : il y a les connaissances, les collègues de boulot, les amis d'amis, les amis, les amis très proches, ceux qui font quasiment partie de la famille etc...
Et il semble qu'il y ait certaines "conventions" à respecter plus ou moins dans les relations que l'on entretient avec chacune de ces personnes. Par exemple, le fait de ne pas rater l'anniversaire d'untel, alors que le mariage de celui-là n'est pas prioritaire...
Personnellement, j'ai énormément de mal à m'adapter à ce genre de choses, je suis incapable de classer mes amis ou mes connaissances et à leur prêter l'attention que je leur "dois", à long terme.
Dans la vie on croise énormément de gens, à l'école, au travail, dans la rue, dans les loisirs, parfois il y a un truc qui accroche, on discute, on fait connaissance, on échange, on s'intéresse à l'autre. Cette relation est généralement agréable pour les deux individus à l'instant donné. Lorsque des occasions se présentent, on peut se revoir et échanger à nouveau.
Émotionnellement, je n'ai jamais réussi à aller au-delà de ce stade. Tant qu'il y a quelque chose à partager avec cette personne, je suis très heureuse, je la vois souvent. Mais lorsqu'on a fait le tour de la question, ou lorsque nos vies prennent des chemins différents (couple, famille, travail, centre d'intérêt...), je suis incapable de garder le contact. D'avoir le réflexe de prendre le téléphone pour demander des nouvelles, de venir à une fête d'anniversaire (je ne suis pas vraiment fête de toute façon), de "chercher" à revoir cette personne juste pour le principe de dire "on s'est vu".
Et je me suis plusieurs fois retrouvée dans une situation très déstabilisante, (socialement parlant). On me reproche mon absence. Si je ne suis pas venue à la soirée de samedi, c'est parce que je n'avais pas envie de voir les gens qui s'y trouvaient. Ce n'est pas que je ne les apprécie pas ! Non non ! C'est que je n'ai rien à partager, que je n'ai pas envie d'être venue juste pour apporter ma présence. Mais lorsque j'ose exprimer ce genre de chose, je fais face au mieux à une incompréhension mal à l'aise, au pire à une véritable scène de ménage (véridique, il y a quelques années, je me suis retrouvée avec une amie qui était très fusionnelle littéralement en larme au téléphone).
Plus ces demandes deviennent insistantes, plus j'ai un sentiment d'enchaînement, d'enfermement, et moins j'ai envie de me joindre à la troupe. Et la relation amicale se dégrade à vitesse grand V. A mes yeux c'est dommage, pour les personnes en question, on dirait un drame ou une trahison.
Je ne comprends pas.
Je ne comprend pas cette nécessité de devoir maintenir coûte que coûte un lien artificiel entre deux personnes. A partir du moment où on a manifesté un intérêt ou de la sympathie à quelqu'un, on dirait qu'on lui "doit" quelque chose, notre présence est requise, même si l'envie n'est pas là, par politesse. Pourquoi ? J'ai l'impression d'être complètement à côté de la plaque à ce niveau là. Et j'ai de plus en plus de mal à accepter les rencontres, de peur de revivre ces situations désagréables.
Est-ce que certains d'entre vous ressentent aussi ce genre de chose ? où est-ce que je suis juste une paumée sociale ?