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"Force est de constater que depuis le début des années 1990 l’utilisation de l’animal en toxicologie a commencé à décroître chez les grands industriels, eux-mêmes convaincus des avantages économiques et scientifiques de ces autres méthodes (modèles mathématiques, simulation sur ordinateur, cultures de cellules, etc.). Contrairement à des pays comme l’Angleterre et l’Allemagne - les pionniers en la matière de développement des méthodes alternatives - mais aussi l’Italie, la Suède, la Hollande, les Etats Unis et le Japon, la France s’est toujours démarquée par sa mauvaise volonté. Guère étonnant quand on sait que les gouvernements successifs ont été invariablement conseillés par un sérail de vieux chercheurs et techniciens récalcitrants formés à l’ancienne école et donc davantage attachés à persuader les pouvoirs publics de la nécessité de poursuivre l’expérimentation animale que de permettre à la France de rattraper son retard considérable."