Je ne pense pas que la phrase "la liberté des uns s'arrête là où celle des autres commence" puisse s'appliquer à des relations interspécifiques : le lion ne dépasse-t-il pas les limites de sa liberté quand il attrappe une antilope?
La fourmi n'entrave-t-elle pas la liberté du puceron qu'elle élève?
Dans la Nature c'est la loi du plus fort qui l'emporte, modérée éventuellement par l'instinct maternel et/ou la tendresse.
Rendre les animaux libres... je pense que c'est tout bonnement impossible car ça serait les exposer (et nous aussi) à un grand danger.
Nous avons créé une civilisation qui ne leur convient pas dutout.
Disons que si nous vivions en autharcie dans une bulle restreinte sur Terre avec autour de la bulle un monde sauvage, là nous leur laisserions leur liberté.
Je prends l'exemple du cheval puisque c'est un sujet que je maitrise : les chevaux ont été domestiqué par l'Homme pour la guerre. Donc arrachés à leur liberté par des peuples depuis des milliers d'années.
A la préhistoire, il était encore temps de faire machine arrière.
A aujourd'hui, avec la domestication, nous avons sélectionné des races de plus en plus axées "sport" et de moins en moins rustiques.
De plus, il n'existe quasiment plus de terres adaptées à la vie des chevaux (espace suffisant : steppes eurasiennes, quelques régions des Etats-Unis et d'Amérique latine...).
Donc si à aujourd'hui on décidait de rendre leur liberté ax chevaux, ça donnerait ça :
- des animaux libres en ville (impossible : accidents garantis, aimaux apeurés...)
- des animaux qu'on remettrait en liberté, et qui pour la plupart mourraient car pas adaptés à la vie sauvage (métabolisme modifié par les générations de croisements, blessures diverses dues à une mise en troupeau soudaine... et tout ça en espérant déjà qu'il y aurait assez de terre pour tous les nourrir, ce qui est impossible)
Donc pour les animaux domestiques, le mal est fait... les remettre en liberté signifierait en mettre à mort un certain nombre.
Car s'ils ont perdu leur liberté, ils sont à l'abri des prédateurs, soignés, nourris etc.