V3nom merci pour l'info, moi et la technologie ça fait mille…
Nurja ok je me suis peut-être trompée pour ce que dit Freud de l'auto-érotisme. Je dis peut-être parce que j'essaie désespérément de trouver le passage de l'
Introduction à la psychanalyse décrit dans le texte du blog que tu as cité, sans résultat, alors ça c'est de ma faute mais le problème avec ce blog c'est qu'il ne cite pas précisément le texte en question, ou alors il le cite mais ne définit pas la limite entre la citation et l'interprétation (pas de guillemets), dans ce que tu as cité ou ici par exemple :
il affirmait que le plaisir clitoridien était fruit d’une névrose et que les femmes qui s’y adonnaient étaient des immatures ou des déviantes!
Je ne doute pas que Freud ait dit des choses complètement fausses sur le plaisir clitoridien, je doute par contre qu'il ait
jugé ce plaisir, et pour reprendre ton exemple qu'il ait parlé de
vraie sexualité et de
fausse sexualité. Et pour le professeur dont tu parles, c'est pareil, ce n'est pas parce qu'il était pro-Freud qu'il n'a pas pu mal interpréter. Attention je ne dis pas qu'il
a mal interprété ou que l'auteur-e du blog
a mal interprété, mais qu'on n'en sait rien quand on n'a pas soi-même lu les passages concernés.
Au-delà de ça je le répète il y a bien d'autres psychanalystes, et notamment des femmes, qui se sont penché-e-s sur le sujet.
V3nom ce que tu dis sur la psychanalyse a été tellement rebattu que je commence sérieusement à penser que tu n'as jamais lu de psychanalyse, ou alors très peu, ou alors il y a très longtemps et tu as oublié, bref… Je ne dis pas ça méchamment, c'est juste qu'une conversation sur un sujet aussi complexe demande un minimum de connaissances de la part de chacun pour éviter de reformuler des clichés sur ce sujet, sinon ça ne mène à rien.
Watermelon, j'ai mis ce lien parce qu'il ne considère pas les critères de scientificité de Karl Popper comme une vérité établie ("pour", "selon", "jugeait" et tout simplement le fait d'en parler)
Pour le philosophe des sciences Karl Popper (1978), par exemple, une discipline ne peut revendiquer le statut de discipline scientifique que si elle produit des énoncés falsifiables, donc des énoncés susceptibles, sous forme d’hypothèses testables, d’être soumis à l’épreuve de l’expérimentation. Ces énoncés doivent bien entendu être testables plus d’une fois pour s’assurer que les résultats ne sont pas le fruit du hasard ou le produit de variables non contrôlées. Tout énoncé, selon Popper, qui ne répond pas au critère de la falsifiabilité ne peut donc être considéré comme scientifique. C’était le cas des énoncés issus du marxisme et de la psychanalyse que Popper jugeait être des domaines de recherche non scientifiques. Il porterait probablement le même jugement sur la recherche qualitative aujourd’hui; celle-ci ne produisant pas des énoncés falsifiables.
Je suis d'accord avec Nurja, la scientificité de quelque chose n'est pas un critère justement pour définir ce qui est valable et ce qui ne l'est pas.
— Le 21 Jan 2017, 18:56, fusion automatique du message précédent —
Je viens de relire le sujet en entier, et je me suis rendue compte qu'il y avait pu y avoir un malentendu sur ce que j'ai dit, ne m'étant pas bien exprimée :
Carotte":31majxmx a dit:
Bah si tu pars du principe que c'est à partir de 3 ans que la vraie sexualité s'éveille (mais que selon certains ça commence dès la naissance), et pas seulement l'auto-érotisme, mais l'envie obscure de s'accoupler avec l'un de ses parents, en fait les deux mais l'un prend le dessus sur l'autre (on va dire que c'est clair
) et qu'à 6 ans on commence à refouler en masse
Là où je parle de "vraie sexualité", ce qui au passage n'est pas du tout le terme approprié, je ne voulais pas parler de l'amour objectal, mais bien de l'auto-érotisme. Certain-e-s psychanalystes font une distinction entre l'auto-érotisme et tout ce qui le précède (stade oral et stade anal). J'ai écrit "pas seulement l'auto-érotisme parce qu'au départ on parlait de désir envers une personne et que selon la psychanalyse ça fait aussi partie de la sexualité infantile. <br /
br />
— Le 21 Jan 2017, 19:00, fusion automatique du message précédent — <br /
br /> "Font une distinction", c'est-à-dire marquent la différence entre ce qui précède l'auto-érotisme et ce qui vient à partir de l'auto-érotisme, certain-e-s considèrent que ce qu'il y a avant l'auto-érotisme n'est pas de l'ordre de la sexualité (je ne suis pas de cet avis).