V3nom
Moulin à graines
Non je ne crois pas que tu défende l'agriculture conventionnelle, mais je crois que tu sous-estime ou méconnais les TCS.
http://rutube.ru/video/3c28e175e9a467d4 ... 4e07ad463/
Quand ton sol vit et que tu n'as plus à labourer, tu gagne du temps de travail devenu obsolète et inutile. Quand tu fais du semi direct sous couvert, tu n'a plus besoin de désherber ni arroser. Gain de temps et d'argent.
Quand tu ne laisse pas, entre les récoltes et les semis, ton sol à nu, en plantant un couvert intercalaire revitalisant, pour apporter ce dont ton semi suivant de culture vivrière aura besoin, non seulement tu structure, fait vivre et péréise ton sol, mais tu n'aurais pas d'intrants à faire quand tu sèmeras ensuite.
Et si le sol que tu viens d'acquérir est tellement dégradé que rien ne pousse sans engrais et pestis, tu as encore des méthodes de régénération, dont le BRF mais pas uniquement, qui permet d'apporter une voie de sortie
Alors certes ce n'est pas la même chose pour une champignonnière, et je ne connais pas suffisemment le sujet pour ni critiquer ni conseiller là dessus afin d'avoir à la fois une production pérenne, indépendante et qui rapporte. Mais je dois t'avouer penser que ce ne sont pas des cultures de champignons qui nourrisent une population. Pas sous nos latitudes et climats en tout cas. (mais pourrait ! Mais on a d'autres choses plus nourrissantes et qui poussent plus vite pour le moment)
Ce que tu exprime par la façon de pousser d'une forêt, ça porte un nom, un peu barbare mais bien connu du milieu scientifique écologique ou botaniste : la phytosociologie.
Et bien ça n'a rien d'une science fiction que de penser l'agriculture de cette façon, c'est même plûtot antique : ça s'appelle le milpa. Association, dans un même trou, de courge, de haricot et de mais. Tes 3 plates s'entre-aident et poussent ensembles sans se gêner. Les incas faisaient déjà ça.
Seul soucis : ce n'est pas mécanisable. Ce qui ne signfie pas travail de fou furieux pour pas arriver à survivre, mais industrialisation automatisée impossible pour permettre à un minimum de personnel (si possible un seul) à exploiter un maximum de terrain.
Pourtant jamais tu ne trouvera de système agricole ayant un tel rendement surfacique. L'agriculture conventionnelle, et l'agriculture "Bio" qui lui est quand même encore un peu trop descendante, en sont encore loin.
Le rendement, auquel le gain marchand est associé, est un autre mensonge capitaliste : ils parlent de rendement agricole, mais ça n'est jamais (et depuis longtemps) une histoire de rendement à la surface. (en gros la quantité produite pour une surface donnée)
Idéalement, un bon rendement c'est un sol qui produit beaucoup, de ce côté-là c'est zéro, depuis 1984 (!!) les rendements surfaciques de céréales stagnent partout dans le monde "grâce" à la révolution verte. (2 milliards de tonnes par an)
En réalité, quand les agri-industriels parlent de rendement, et de gain de rendement, il ne s'agit que de rendement par exploitant. (donc là, de surface exploitée par exploitant) Et là, c'est pas compliqué, à moins d'être superman ou d'avoir inventé la téléportation, il faut mécaniser, donc investir à mort, et étendre toujours plus la surface cultivée (qui a un rendement qui ne progresse plus, je le rappelle) pour faire face aux investissements qui sont faits pour ne jamais être remboursables à moins de faire partie d'une élite rentière vendue jusqu'à l'os.
Autre exemple, dont j'ai comme les autres déjà parlé plusieurs fois ici, c'est le push pull, très prisé dans les zones arides ou tropicales (adoption encourageante en Afrique où les insectes sont un fléau : tu associes tes plans avec des plantes non seulement neutres sinon bénéfiques phytosociologiquement parlant, mais qui surtout ont tendance à repousser les "nuisibles" de ta culture, et en périphérie, tu plantes des plantes non vivrières qui servent au contraire à attirer ces nuisibles. Encore une fois, minimisation des risques et pertes, utilisation intelligente des essences et association de variétés, et travail et couts réduit.
http://rutube.ru/video/3c28e175e9a467d4 ... 4e07ad463/
Quand ton sol vit et que tu n'as plus à labourer, tu gagne du temps de travail devenu obsolète et inutile. Quand tu fais du semi direct sous couvert, tu n'a plus besoin de désherber ni arroser. Gain de temps et d'argent.
Quand tu ne laisse pas, entre les récoltes et les semis, ton sol à nu, en plantant un couvert intercalaire revitalisant, pour apporter ce dont ton semi suivant de culture vivrière aura besoin, non seulement tu structure, fait vivre et péréise ton sol, mais tu n'aurais pas d'intrants à faire quand tu sèmeras ensuite.
Et si le sol que tu viens d'acquérir est tellement dégradé que rien ne pousse sans engrais et pestis, tu as encore des méthodes de régénération, dont le BRF mais pas uniquement, qui permet d'apporter une voie de sortie
Alors certes ce n'est pas la même chose pour une champignonnière, et je ne connais pas suffisemment le sujet pour ni critiquer ni conseiller là dessus afin d'avoir à la fois une production pérenne, indépendante et qui rapporte. Mais je dois t'avouer penser que ce ne sont pas des cultures de champignons qui nourrisent une population. Pas sous nos latitudes et climats en tout cas. (mais pourrait ! Mais on a d'autres choses plus nourrissantes et qui poussent plus vite pour le moment)
Ce que tu exprime par la façon de pousser d'une forêt, ça porte un nom, un peu barbare mais bien connu du milieu scientifique écologique ou botaniste : la phytosociologie.
Et bien ça n'a rien d'une science fiction que de penser l'agriculture de cette façon, c'est même plûtot antique : ça s'appelle le milpa. Association, dans un même trou, de courge, de haricot et de mais. Tes 3 plates s'entre-aident et poussent ensembles sans se gêner. Les incas faisaient déjà ça.
Seul soucis : ce n'est pas mécanisable. Ce qui ne signfie pas travail de fou furieux pour pas arriver à survivre, mais industrialisation automatisée impossible pour permettre à un minimum de personnel (si possible un seul) à exploiter un maximum de terrain.
Pourtant jamais tu ne trouvera de système agricole ayant un tel rendement surfacique. L'agriculture conventionnelle, et l'agriculture "Bio" qui lui est quand même encore un peu trop descendante, en sont encore loin.
Le rendement, auquel le gain marchand est associé, est un autre mensonge capitaliste : ils parlent de rendement agricole, mais ça n'est jamais (et depuis longtemps) une histoire de rendement à la surface. (en gros la quantité produite pour une surface donnée)
Idéalement, un bon rendement c'est un sol qui produit beaucoup, de ce côté-là c'est zéro, depuis 1984 (!!) les rendements surfaciques de céréales stagnent partout dans le monde "grâce" à la révolution verte. (2 milliards de tonnes par an)
En réalité, quand les agri-industriels parlent de rendement, et de gain de rendement, il ne s'agit que de rendement par exploitant. (donc là, de surface exploitée par exploitant) Et là, c'est pas compliqué, à moins d'être superman ou d'avoir inventé la téléportation, il faut mécaniser, donc investir à mort, et étendre toujours plus la surface cultivée (qui a un rendement qui ne progresse plus, je le rappelle) pour faire face aux investissements qui sont faits pour ne jamais être remboursables à moins de faire partie d'une élite rentière vendue jusqu'à l'os.
Autre exemple, dont j'ai comme les autres déjà parlé plusieurs fois ici, c'est le push pull, très prisé dans les zones arides ou tropicales (adoption encourageante en Afrique où les insectes sont un fléau : tu associes tes plans avec des plantes non seulement neutres sinon bénéfiques phytosociologiquement parlant, mais qui surtout ont tendance à repousser les "nuisibles" de ta culture, et en périphérie, tu plantes des plantes non vivrières qui servent au contraire à attirer ces nuisibles. Encore une fois, minimisation des risques et pertes, utilisation intelligente des essences et association de variétés, et travail et couts réduit.