Marcelina
Avale du tofu
Je sais pas comment l'exprimer autrement. Bref, cet appel qui vient de l'intérieur... (hey merde, je viens de me pourrir la tête "la musique est un cri qui vient de l'intérieuuuuur"....)
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Marcelina":rxl69f4o a dit:Je sais pas comment l'exprimer autrement. Bref, cet appel qui vient de l'intérieur... (hey merde, je viens de me pourrir la tête "la musique est un cri qui vient de l'intérieuuuuur"....)
J'avoue qu'à ce sujet, je ne suis pas certaine qu'en si peu de temps d'évolution, nos instincts primaires se soient éteints. Après, je ne sais pas si l'instinct maternel a jamais existé pour le coup. Et pour finir, je pense que notre mince vernis de conscience de soi et des autres, et de raison peut quand même suffire à contrecarrer un potentiel instinct.Didine":jlsqxvmn a dit:Bah le soucis c'est que cet "appel" il n'existe vraiment pas, ou plus si tu préfères, il nous a peut-être touché à l'époque ou on vivait dans des grottes en taillant des silex, mais aujourd'hui il est complètement construit socialement.
Tu tiens cette information d'où ?Watermelon":19wajw0n a dit:le pic de fertilité qui est vers 20 ans pour les femmes.
Ah bin oui tiens, j'avais pas pensé à ça.Nurja":2ujcsfbx a dit:Pour ce qui est de l'instinct, je pense que l'envie de sexe suffit largement à préserver l'espèce.
J'avoue c'est plus un chiffre que j'avais dans la tête en fait. Là en cherchant je trouve ça (voir le graphique qui montre un pic pour la tranche des 20-24 ans) et ça.Nurja":2ufy29nl a dit:Tu tiens cette information d'où ?
C'est vrai que ça n'est pas évident de trouver des informations fiable et cohérentes entre elles sur le sujet, donc peut-être que je me suis trompée. Par contre je ne trouve rien non plus disant qu'on est plus fertile à 20 ans qu'à 30.La fertilité diminue lentement entre 20 et 35 ans, où elle connaît alors une diminution très marquée de 35 à 45 ans.
Erabee":2ea3l3i5 a dit:Sur la discut' avec tes deux premiers amis, j'ai la sensation qu'il y a peut être des préjugés sur le quotidien des personnes au foyer (hommes ou femmes).
Pour ce type (qui était blanc et originaire des États-Unis), « le féminisme blanc » signifiait que le mouvement des femmes s’était limité aux vies et aux expériences d’un nombre très restreint de personnes — des femmes blanches des États-Unis, privilégiées, issues principalement de milieux universitaires —, et ce « durant la majorité de son histoire ».
Je lui ai dit qu’à mes yeux, cette expression fonctionnait comme un outil pour rejeter l’apport des féministes de la deuxième vague, glorifier une troisième vague (très problématique) et encourager les luttes intestines entre féministes, en créant des divisions dans un mouvement où la lutte collective est cruciale.
Maintenant que je suis de retour en République dominicaine à travailler dans des maisons d’hébergement, je pense que mon collègue universitaire avait raison au sujet d’une chose : le féminisme blanc est réel. Mais il s’incarne dans l’idéologie de l’identité de genre.
La tendance actuelle chez les gens qui se réclament de la troisième vague, ou se disent progressistes, est de soutenir que nous pouvons fermer les yeux sur le fait que les êtres humains sont nés hommes ou femmes, pour se doter plutôt de nouvelles étiquettes comme « fluidité de genre », « multi-genre » ou « genderqueer ». Mais je constate une disjonction massive entre ce vocabulaire — popularisé dans les classes occidentales d’études de genre — et les réalités des femmes marginalisées dans des pays comme le mien.
Quand on a demandé aux filles ce que signifiait être une femme, la plupart ont répondu que cela voulait dire être une mère et une épouse.
Cette situation provient de l’attente généralisée voulant que les femmes soient naturellement nourrissantes. Être contrainte à ce travail de soin aux autres se traduit pour les femmes par moins d’épargne, moins de promotions et moins d’argent accumulé dans leur fonds de pension de retraite.
Malheureusement, la politique d’identité de genre réduit cette réalité — et la condition féminine elle-même — à une identité insignifiante et malléable. Il est déconcertant que dans un monde où les femmes et les filles font face à une oppression structurelle basée sur leur biologie, la politique d’identité de genre ait prospéré à ce point.
Il y a une cruauté néolibérale tordue à soutenir que le principal problème lié au genre est son impact sur les identités choisies par des individus, et non la manière dont il opère de façon systémique, en régime patriarcal, pour normaliser et encourager la violence masculine et la subordination féminine.
Lorsqu’elle est confrontée aux preuves que, historiquement et à l’échelle mondiale, l’oppression des femmes est fondée sur l’appartenance sexuelle, la politique d’identité de genre affirme simplement que le sexe est lui-même un construit social « inventé ».
J’ai beaucoup réfléchi à ce que signifie l’identité de genre dans le contexte du Sud mondial. Que signifie-t-elle pour les femmes et les filles qui me ressemblent ? Que signifie-t-elle pour les femmes et les filles dominicaines marginalisées non seulement par leur identité sexuelle mais aussi par la pauvreté, la race et la xénophobie ?
Beaucoup de gens qui se considèrent progressistes croient qu’en prêtant allégeance à l’idéologie de l’identité de genre, ils font preuve d’« intersectionnalité ». Mais s’ils et elles se préoccupaient réellement des intersections du sexe, de la race et de la classe, on les verrait prioriser les femmes et les filles marginalisées par ces axes d’oppression. Au lieu de cela, les progressistes et les militants queer priorisent des hommes qui croient que l’oppression est quelque chose que l’on peut choisir ou non de vivre. Il me semble évident que la plupart des femmes du monde entier seraient choquées de se faire dire que la violence et l’injustice qu’elles vivent sont un choix…