ChrisRed
Jeune bulbe
Je m'excuse si un tel sujet à déjà été abordé et si je ne l'ouvre pas dans la même catégorie, j'agis en pensant au mieux.
Je suis actuellement dans une phase où je tends à m'éloigner de façon irrémédiable du matérialisme. Toute ma vie, je me suis senti "oppressé" et surtout prisonnier de ce monde matériel dans lequel on vit, dans cette société consumériste où tout le monde a une télé, un portable, etc. Les années passent, et ce monde ne cesse d'assurer son emprise sur nos esprits. Je le vois dans mon entourage. Le pouvoir que possèdent tous ces objets est subtil. Ils gouvernent nos vies. Et s'en détacher est bien plus difficile que beaucoup peuvent le penser. Dès que l'on n'a plus accès à internet pendant deux heures, on râle ou on s'impatiente. On est ancrés dans un certain confort matériel et à la moindre intempérie, certains d'entre nous se montrent impatients voire capricieux. Il y a un lien invisible mais bel et bien solide qui nous relie à tous ces objets.
Personnellement, il a toujours été plutôt fragile. Les quelques objets auxquels je me suis liés m'ont surtout aidé à me divertir et à supporter ce monde, mais désormais, ils ne m'apportent plus rien. Progressivement, je me suis donc séparé de tout. De mes livres, de mes collections de BD, de certaines photographies et souvenirs d'enfance. De meubles par la suite. Et j'ai enfin convaincu ma femme de nous séparer de la télévision. J'ai été heureux de la donner à mon frère et de l'empaqueter. Hier soir, j'ai résilié mon abonnement avec Orange et je vais donc me séparer du portable. Ne va me rester que l'ordinateur, l'imprimante, et l'aquarium que j'évoque dans un autre sujet. Notre appartement gagne en espace et en calme. Et je me sens allégé. De plus, je préfère donner que vendre. Je me débarrasse et ne cherche pas à récupérer du matériel en retour.
Je commence à me dire que l'on possède beaucoup voire tout quand on ne possède peu voire rien. On est libres sans contraintes et attaches matérielles. Du moins, c'est comme ça que je le perçois. Je l'ai d'ailleurs toujours plus ou moins perçu comme ça. Je prenais le téléphone car ça pouvait servir, que c'était utile, il y avait toujours une excuse. Mais cela ne correspondait pas vraiment à ce que je pensais au fond de mon cœur. J'ai donc décidé d'agir et de faire en sorte que mes pensées, mes paroles et mes actes ne fassent plus qu'un.
C'est une vision que je propose, la mienne, mais pas forcément la seule. Je me demandais quelle pouvait être votre rapport avec le matérialisme.
Je suis actuellement dans une phase où je tends à m'éloigner de façon irrémédiable du matérialisme. Toute ma vie, je me suis senti "oppressé" et surtout prisonnier de ce monde matériel dans lequel on vit, dans cette société consumériste où tout le monde a une télé, un portable, etc. Les années passent, et ce monde ne cesse d'assurer son emprise sur nos esprits. Je le vois dans mon entourage. Le pouvoir que possèdent tous ces objets est subtil. Ils gouvernent nos vies. Et s'en détacher est bien plus difficile que beaucoup peuvent le penser. Dès que l'on n'a plus accès à internet pendant deux heures, on râle ou on s'impatiente. On est ancrés dans un certain confort matériel et à la moindre intempérie, certains d'entre nous se montrent impatients voire capricieux. Il y a un lien invisible mais bel et bien solide qui nous relie à tous ces objets.
Personnellement, il a toujours été plutôt fragile. Les quelques objets auxquels je me suis liés m'ont surtout aidé à me divertir et à supporter ce monde, mais désormais, ils ne m'apportent plus rien. Progressivement, je me suis donc séparé de tout. De mes livres, de mes collections de BD, de certaines photographies et souvenirs d'enfance. De meubles par la suite. Et j'ai enfin convaincu ma femme de nous séparer de la télévision. J'ai été heureux de la donner à mon frère et de l'empaqueter. Hier soir, j'ai résilié mon abonnement avec Orange et je vais donc me séparer du portable. Ne va me rester que l'ordinateur, l'imprimante, et l'aquarium que j'évoque dans un autre sujet. Notre appartement gagne en espace et en calme. Et je me sens allégé. De plus, je préfère donner que vendre. Je me débarrasse et ne cherche pas à récupérer du matériel en retour.
Je commence à me dire que l'on possède beaucoup voire tout quand on ne possède peu voire rien. On est libres sans contraintes et attaches matérielles. Du moins, c'est comme ça que je le perçois. Je l'ai d'ailleurs toujours plus ou moins perçu comme ça. Je prenais le téléphone car ça pouvait servir, que c'était utile, il y avait toujours une excuse. Mais cela ne correspondait pas vraiment à ce que je pensais au fond de mon cœur. J'ai donc décidé d'agir et de faire en sorte que mes pensées, mes paroles et mes actes ne fassent plus qu'un.
C'est une vision que je propose, la mienne, mais pas forcément la seule. Je me demandais quelle pouvait être votre rapport avec le matérialisme.