FirePowi
Jeune bulbe
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/520022-1-500-litres-d-eau-pour-produire-un-steak-une-demonstration-abusive.html
Je partage l’article et voici ma réponse :
Je partage l’article et voici ma réponse :
Il faut bien comprendre une chose, les deux plus grandes associations mondiales qui nourissent le plus de personnes le font de manière Végétarienne. Leur explication est simple, avec la même surface, ils alimentent 20 à 30 fois plus de personnes, pas qu’ils aient une quelconque conscience envers les animaux, juste que leur but est de nourrir des humains démunis.
Ensuite bon… On sait que Yves Berger est le directeur général de INTERBEV, ça a sonné comme moi en une demi-seconde « Ah, conflit d’intérêt ». Bon il défend son pain c’est normal.
« Non seulement car c’est une "eau verte" , qui tombe naturellement du ciel sur les prairies et les surfaces fourragères ». Bravo, c’est ce qu’on appelle le cycle de l’eau. L’eau tombe naturellement du ciel, ce n’est pas pour autant qu’on a une ressource infini. Et NOUS, bipèdes, consommons aussi de l’eau verte. L’eau minéral que tu achète à la vie saine est issue de l’eau verte, l’eau de source est de l’eau verte (a priori. Je peux me tromper…). À part de l’eau fluviale ou de lac ou… L’eau « tombe naturellement du ciel » et va dans les nappes, desquelles on la puise. Cette eau verte SI, nous la consommons. Bien plus qu’a l’air de le dire ce Berger.
« les 2 millions d’hectares de maïs fourrage et les 13 millions d’hectares de prairies utilisés en France pour l’alimentation des bovins seraient remplacés par des céréales, des friches ou des forêts, qui utiliseraient un volume d’eau de pluie au moins aussi important. »
Déjà, pour les céréales et autres plantations à but nourissier, il faut savoir qu’on utilise donc 20 fois moins d’espaces (20 à 30, mais disons 20), je ne sais pas si c’est en permaculture ou non. Mais en permaculture, il faut semble-t-il seulement 50 m² par personne (je me pose la question, puisque admettant ça, si on remplace les 15 millions d’hectares sus-cités, on pourrait théoriquement nourrir 3 milliard de personne… Seulement avec une partie de la France).
Mais c’est débile ce qu’il dit. Il faut 8 à 16 kg de céréale par kg de viande, sans compter l’eau bue par les animaux d’élevage (qui est non-négligeable).
Bref, par quoi serait remplacé ces 15 Millions d’hectares ? Je ne sais pas et il est vrai que la question est à se poser, mais de toute façon, son affirmation est fausse.
« qui elles-mêmes jouent un rôle écologique clé, notamment dans la régulation des crues et le maintien de la qualité de l’eau. »
Oui, les prairies maintiennent la qualité de l’eau, sauf si il y a un élevage bovin dessus, les urines bovines sont extrêmement acides et au contraire polluent l’eau. cf Algue Verte.
On le voit beaucoup plus en élevage intensif, certes. Et dans le paradoxe que pose Yves Berger, il présente la production de cadavre comme majoritairement exterieur et non-industriel.
« Par ailleurs, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, les fermes d’élevage bovin en France ne sont pas des exploitations surdimensionnées »
D’ailleurs, il dit même l’inverse et là, par contre, il a signé la preuve de son mensonge. Pardon, il n’y a pas d’élevage sur-dimenssionné en France ? Pardon ?
Bon, il parle bovin, mais arrêtons de se mentir en parlant bovin et parlons plutôt de ce qu’on consomme le plus, la « volaïle », 92% de la production Française. Tu ne t’y attendais pas, hein ? (moi non plus)… (3% pour les cochons et 2% pour les bovins). Tu vois, j’ai des chiffres et lui des beaux discours .
Alors dans cette production de Volaile, il y a 84% issue d’élevage intensif, pour les bovins, nous sommes à 13%. Et au total ? 86 % d’élevage intensif.
Non, il n’y a effectivement pas d’élevage intensif en France… Ou presque pas -_-'
Et pour son dernier paragraphe… Il a juste exclus le régime Végétarien. Et dernière chose… L’appelation « bœuf » ne veut rien dire et peut aussi bien convenir, sauf « d’origine bovin » et peut venir d’une vache laitière. Voilà pour ça… On a parlé d’eau là où d’habitude je parle de morale, mais là encore, les vendeurs de morts, les tueurs à gage n’ont pas trouvé d’argument suffisant pour me faire taire.