tom
Élève des carottes
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Ben... Il me semble que nos visions sont proches Soy'. Je suis d'accord qu'il faut réguler notre propre population globale. Je pense que c'est justement le contexte actuel de luttes politico-stratégico-économiques qui tend à nous rendre plus nombreux (puisqu'il faut être concurrentiel, tant en moyens financiers qu'humains), mais je pense que contrairement à ce que tu dis, si nous vivions autrement, justement notre volonté de nous reproduire serait elle aussi différente à mon avis. Nous aurions une vision plus claire, plus globale, plus honnête, plus solidaire... et plus réelle des choses.
En fait, dans un contexte national, le nombre d'enfants théoriquement souhaitables dépend de la démographie du pays concerné et de ses capacités de gestion de produits alimentaires et élémentaires ; et dans une vision globale et solidaire il faudrait se contenter d'un enfant par couple, il faudrait mieux répartir les richesses, stopper l'alimentation animale et favoriser l'immigration pour désengorger les régions pauvres. Rien que de l'opposé de ce qui est fait donc !
Tu dis : "Chacun regarde son bonheur passager ... chacun ses intérêts, ses priorités, tout ça dépend de votre perception de la vie (hélas). Pour éviter de confronter les multiples sources de bonheur de tout un chacun, le plus simple est d'agir en fonction des besoins et pas des envies."
... et j'avoue que je ne comprends pas. "Chacun regarde son bonheur passager", c'est-à-dire sans tenir compte des contraintes liées au nombre ? Est-ce à dire qu'il vaut mieux souffrir pour le bien de la masse et que notre vie individuelle n'est que passagère et donc notre bonheur peu important ? Je pense que les deux pourraient être conciliables. Ma position c'est que je fais ce que je peux pour respecter la masse, la souffrance de partout me fait mal au coeur, mais mon confort de vie et celui de ceux que j'aime est primordial (sachant que pour moi une vie peut être confortable bien que toute simple). Je cherche aussi à éviter la masse d'ailleurs...
"Le plus simple est d'agir en fonction de ses besoins et non pas de ses envies", est-ce à dire que l'on réduit la conception à l'acte sexuel ? Est-ce à dire qu'on ne devrait faire des enfants que si l'on a besoin d'eux par manque de main-d'oeuvre à quelque niveau que ce soit ? Je pense que c'est déjà ce qu'il se passe dans l'esprit libéral de nos décideurs. Et c'est tout le contraire pour moi : un enfant si c'était pour s'occuper de mes vieux jours j'en aurais pas fait. C'est juste que parmi toutes les choses passagères et merdiques ou débiles que j'ai pu faire, c'est la chose la plus magnifique, la plus aboutie et la plus géniale que j'aurais jamais faite. A laquelle j'aurais jamais eu la chance de participer en tout cas, puisqu'il en faut deux pour n'en faire qu'un(e). Un enfant, c'est ce qui rend la réalité optimiste. C'est avec la musique ce qui adoucit les moeurs. C'est ce qui rend meilleur et transcende l'être humain particulièrement (en lui faisant prendre conscience de sa mort et de la vie). A nous de pouvoir et de savoir leur faire la place qu'ils méritent auprès de nous et de ne pas leur faire payer nos erreurs purement gestionnaires. C'est sûr que personne ne mérite d'hériter d'une poubelle, mais ce n'est pas parce que c'est mal barré que tout espoir est perdu.
La Vie mérite d'être connue par nos descendants. Nos descendants mériteront peut-être plus la Nature que nous.
En fait, dans un contexte national, le nombre d'enfants théoriquement souhaitables dépend de la démographie du pays concerné et de ses capacités de gestion de produits alimentaires et élémentaires ; et dans une vision globale et solidaire il faudrait se contenter d'un enfant par couple, il faudrait mieux répartir les richesses, stopper l'alimentation animale et favoriser l'immigration pour désengorger les régions pauvres. Rien que de l'opposé de ce qui est fait donc !
Tu dis : "Chacun regarde son bonheur passager ... chacun ses intérêts, ses priorités, tout ça dépend de votre perception de la vie (hélas). Pour éviter de confronter les multiples sources de bonheur de tout un chacun, le plus simple est d'agir en fonction des besoins et pas des envies."
... et j'avoue que je ne comprends pas. "Chacun regarde son bonheur passager", c'est-à-dire sans tenir compte des contraintes liées au nombre ? Est-ce à dire qu'il vaut mieux souffrir pour le bien de la masse et que notre vie individuelle n'est que passagère et donc notre bonheur peu important ? Je pense que les deux pourraient être conciliables. Ma position c'est que je fais ce que je peux pour respecter la masse, la souffrance de partout me fait mal au coeur, mais mon confort de vie et celui de ceux que j'aime est primordial (sachant que pour moi une vie peut être confortable bien que toute simple). Je cherche aussi à éviter la masse d'ailleurs...
"Le plus simple est d'agir en fonction de ses besoins et non pas de ses envies", est-ce à dire que l'on réduit la conception à l'acte sexuel ? Est-ce à dire qu'on ne devrait faire des enfants que si l'on a besoin d'eux par manque de main-d'oeuvre à quelque niveau que ce soit ? Je pense que c'est déjà ce qu'il se passe dans l'esprit libéral de nos décideurs. Et c'est tout le contraire pour moi : un enfant si c'était pour s'occuper de mes vieux jours j'en aurais pas fait. C'est juste que parmi toutes les choses passagères et merdiques ou débiles que j'ai pu faire, c'est la chose la plus magnifique, la plus aboutie et la plus géniale que j'aurais jamais faite. A laquelle j'aurais jamais eu la chance de participer en tout cas, puisqu'il en faut deux pour n'en faire qu'un(e). Un enfant, c'est ce qui rend la réalité optimiste. C'est avec la musique ce qui adoucit les moeurs. C'est ce qui rend meilleur et transcende l'être humain particulièrement (en lui faisant prendre conscience de sa mort et de la vie). A nous de pouvoir et de savoir leur faire la place qu'ils méritent auprès de nous et de ne pas leur faire payer nos erreurs purement gestionnaires. C'est sûr que personne ne mérite d'hériter d'une poubelle, mais ce n'est pas parce que c'est mal barré que tout espoir est perdu.
La Vie mérite d'être connue par nos descendants. Nos descendants mériteront peut-être plus la Nature que nous.