Prix de la remarque carniste

Ah oui, pas surprenant cette phobie des maths. Moi, j'ai eu en CM2 la phobie de la sacro-sainte dictée qui m'a rendu malade, la peur de devoir être performant en fait, car j'étais bon en dictée, si bien qu'un matin, j'ai pas voulu aller à l'école à cause de ça, j'étais prostré.
 
Oups, j'ai pas mis le bon lien... Je voulais mettre celui sur les ado- rebelles et enfants tyrans (et comment les parents se reposent sur l'école en espérant qu'elle rattrape le coup). C'est l'article d'avant.
http://www.vousnousils.fr/2013/05/15/ad ... ale-547440

Mais sinon moi aussi j'ai eu un soucis avec la dictée en CM1: un jour, j'ai eu -20/20 ! J'avais compris la règles des "ou /où" à l'envers. Par la suite, gros blocage.
La même au collège. Je suis passée d'excellente en maths à nulle : un prof fana de calcul mental, et moi un gros blocage. J'avais toujours 0 ou 1 (le premier calcul était bon généralement, après gros vide). Ça m'a suivie jusqu'à l'IUFM cette connerie de maths...

Je me suis jurée de ne pas faire subir ce genre d'humiliations aux élèves (mais ce genre de conneries à fait de moi une phobique de l'échec).
 
"Oui, abso­lu­ment. Il ne faut pas culpa­bi­li­ser les parents, le père doit néan­moins repré­sen­ter l'autorité au sein du foyer. Comme il y a de plus en plus de familles mono­pa­ren­tales, les défaillances sont nom­breuses. Si l'on ajoute la fatigue du quo­ti­dien, les horaires de tra­vail contrai­gnants... de nom­breux pères démis­sionnent alors que leur rôle est essentiel."

C'est ce que je m'évertue à dire à toutes ces cruches qui pensent qu'elles peuvent être une figure d'autorité pour leur enfant, sérieusement, heureusement que des professionnels sont là pour remettre les pendules à l'heure.

Les psy, c'est la vie (classé dans le dossier du psy intervenu à la tv pour dire que les jouets pour fille/garçon dans les mains d'un(e) garçon/fille, c'est dangereux pour son développement et ses repères \o/ ).

=> (pour faire moins HS) Pour moi la primaire et le collège c'était assez fun niveau cours, mes matières préférées étaient en alternance Math et Français.
Par contre le lycée à dégommé toute notion de "plaisir scolaire" chez moi ^^' ( j'ai peut être eu de la chance avec mes profs aussi, ça doit jouer )
 
Excalibur":1igqasy6 a dit:
"Oui, abso­lu­ment. Il ne faut pas culpa­bi­li­ser les parents, le père doit néan­moins repré­sen­ter l'autorité au sein du foyer. Comme il y a de plus en plus de familles mono­pa­ren­tales, les défaillances sont nom­breuses. Si l'on ajoute la fatigue du quo­ti­dien, les horaires de tra­vail contrai­gnants... de nom­breux pères démis­sionnent alors que leur rôle est essentiel."

C'est ce que je m'évertue à dire à toutes ces cruches qui pensent qu'elles peuvent être une figure d'autorité pour leur enfant, sérieusement, heureusement que des professionnels sont là pour remettre les pendules à l'heure.

Les psy, c'est la vie (classé dans le dossier du psy intervenu à la tv pour dire que les jouets pour fille/garçon dans les mains d'un(e) garçon/fille, c'est dangereux pour son développement et ses repères \o/ ).

C'est vrai ou c'est ironique ??
 
Ah, c'est bien ce que j'avais compris mais j'ai eu comme un doute.
 
Excalibur":33dbzef0 a dit:
C'est de l'ironie, ça me semblait hyper flagrant pourtant x)

Où est-ce que tu as pêché ça? :mmm:
 
Remarque, ton ironie j'ai cru à un moment qu'une collègue en faisait... Sur la question d'un enfant handicapé (psy, suspicion autisme asperger) et de sa mère qui s'est remise en ménage avec une femme. "Il lui manque la figure du père"(sa belle mère lui tape dessus, son père biologique lui tape dessus -mais en France, les tartes sont encore autorisées-... je pense que la figure du bonhomme autoritaire, il l'a !).
 
J'avais une instit qui collait des torgnoles au CP, je m'en souviens. La première fois, ça m'avait surpris et vexé. Elle m'avait dit "enlève tes lunettes" ce que j'ai fait et vlan avec les deux mains, une de chaque côté. C'est arrivé d'autres fois. C'était en 1981-82. Et dire que j'étais quand même vachement sage.
Bon, ça m'a pas traumatisé pour autant. La dictée m'a bien plus traumatisé en fait.
 
Terrible cette instit Picatau ! :s

Haha moi en maternelle j'ai eu une maitresse qui scotchait la bouche des enfants s'ils parlaient un peu trop. Elle était horrible. Cette année là je me suis rebellé, j'ai refusé de prendre le stylo et demandé à ma mère de plus aller à l'école (alors que j'adorais). La maitresse a fait genre que j'étais une sale petite capricieuse mais ma mère a bien compris ce qu'il se passait.
Y a des gens qui devraient vraiment pas bosser dans l'enseignement/avec des enfants.
 
OMG, mais vous avez eu des instits affreuses :shock:
 
Le scotch aussi, j'y ai eu droit mais je sais plus quand, peut-être la même instit, je sais plus. C'est marrant mais j'ai pas un mauvais souvenir d'elle quand même, j'avais super bien appris à lire.
 
Picatau":lr4caben a dit:
J'avais une instit qui collait des torgnoles au CP, je m'en souviens. La première fois, ça m'avait surpris et vexé. Elle m'avait dit "enlève tes lunettes" ce que j'ai fait et vlan avec les deux mains, une de chaque côté. C'est arrivé d'autres fois. C'était en 1981-82. Et dire que j'étais quand même vachement sage.
Bon, ça m'a pas traumatisé pour autant. La dictée m'a bien plus traumatisé en fait.

J'ai connu ce genre de prof en primaire, au CP la prof attrapait les cheveux à la nuque et tirait dessus et le pire c'est quand on les coupaient court. (prof à l'age de la retraite et donc apprise à la vieille école)
une autre qui s'occupait Des CE1 CE2, tapait sur les doigts avec une baguette.
Et la dernière elle s'occupait du CM2 mettait des fessés.
 
J"avais aussi des instit ancienne génération, j'ai eu droit aux coups de règle sur les doigts, au tirage de cheveux ou d'oreille et à la mise au coin à genoux, face au mur (j'étais dans les trois premiers de la classe mais j'ai toujours été très bavarde) et j'ai même pris une fessée par mon instit de CM1, que j'adorais pourtant. Pourtant ça ne me semblait pas si terrible, parce que je prenais bien pire chez mes parents, persuadés des vertus de l'éducation "à la dure" (avec martinet, pour pas se faire mal aux mains, quoi).

Après, ma mère ose me demander pourquoi je ne veux pas avoir d'enfants!
 
Iris":9hm7hb9c a dit:
J"avais aussi des instit ancienne génération, j'ai eu droit aux coups de règle sur les doigts, au tirage de cheveux ou d'oreille et à la mise au coin à genoux, face au mur (j'étais dans les trois premiers de la classe mais j'ai toujours été très bavarde) et j'ai même pris une fessée par mon instit de CM1, que j'adorais pourtant. Pourtant ça ne me semblait pas si terrible, parce que je prenais bien pire chez mes parents, persuadés des vertus de l'éducation "à la dure" (avec martinet, pour pas se faire mal aux mains, quoi).

Après, ma mère ose me demander pourquoi je ne veux pas avoir d'enfants!

Tu veux pas reproduire les mêmes comportements sadiques ? Ça alors, je croyais que quand on avait subi des violences, on voulait les reproduire. On m'aurait menti.

Ou alors, c'est que tu te venges sur les macchabées.
 
Une collègue a tendance à taper les gosses. Plusieurs parents étaient venus, ça c'était calmé. C'était pas pour faire mal, mais un gamin ne dormant pas à la sieste paf une fessée. Une gamine qui parle trop, paf une tape sur la main (qui claque la tape). Elle a la main leste. Et après, on dit aux gamins de ne pas taper !

Je ne supporte pas ça. J'ai pris UNE claque enfant, et si on ose lève la main sur moi je deviens une furie (on m'a agressé une fois physiquement, je pense que le mec s'en souvient encore). Idem sur un gamin, sur un chiens, un chat...

Je me demande si je ne vais pas migrer en Scandinavie parfois.
 
Picatau":61pgn5of a dit:
C'est marrant mais j'ai pas un mauvais souvenir d'elle quand même, j'avais super bien appris à lire.

Un petit penchant sado-maso? :p


kindy":61pgn5of a dit:
On repense encore à tout ça une fois adultes n'empêche... :rolleyes:

Tu parles. Mon père (de 63) est encore très marqué par son instit de primaire, un pervers (dans tous les sens du terme), violent avec les garçons et "viens sur mes genoux" avec les filles. Et c'est pas dans un village plan-plan de Normandie que les parents ont débarqué pour se plaindre.


Iris":61pgn5of a dit:
J"avais aussi des instit ancienne génération, j'ai eu droit aux coups de règle sur les doigts, au tirage de cheveux ou d'oreille et à la mise au coin à genoux, face au mur (j'étais dans les trois premiers de la classe mais j'ai toujours été très bavarde) et j'ai même pris une fessée par mon instit de CM1, que j'adorais pourtant. Pourtant ça ne me semblait pas si terrible, parce que je prenais bien pire chez mes parents, persuadés des vertus de l'éducation "à la dure" (avec martinet, pour pas se faire mal aux mains, quoi).

Après, ma mère ose me demander pourquoi je ne veux pas avoir d'enfants!

Chaud. Pourtant il me semblait que tu étais des années 85-90? J'ai l'impression que tu racontes les écoles des années 70...
 
Je trouve que le problème maintenant c'est qu'on est passé de prof à la dure au prof qui n'ont plus aucun droit .
Qu'on interdise les corrections physique je comprend mais on est aller bien plus loin , les profs n'ont plus le droit à rien .


Avant si le prof m’engueulait et même si j'avais raison , mon père m’engueulait lui aussi car je n'avait pas à répondre au prof même si celui ci avait tord .

C'est injuste mais sa nous apprend un peu à fermer sa gueule et à respecter . On ne peut PEUT pas et on ne doit pas chercher à avoir toujours le dernier mot une fois dans la vie active .

De nos jour , les profs se font plutôt malmener par les parents , et les enfants ont toujours raison sur le prof .
Beaucoup n'ont plus aucune autre droit que de dire " taisez vous " toute les dix minutes .

J'ai une classe avec des jeunes entre 16 et 20 ans , et j'ai même pas le droit de les virer du cour quand ils se moquent ouvertement d'un autre élève .
 
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