Bonne remarque Aslanthe !
C'est assez étrange de voir des intitulés d'études aussi variés mais d'avoir des questionnaires aussi copié-collés...
Et des questions avec des propositions de réponses non libres (et pas toujours pertinentes *), qui me font plus penser à des exercices de statistiques qu'à de réelles études socio. (même si je connais les injonctions normalisantes de l'usage de l'outil statistique dans les facs et écoles, c'en est à chialer de lassitude)
Sinon plus globalement, en lisant les questions, j'ai du mal à voir comment il peut en émerger une étude sur la "transmission du répertoire alimentaire" (j'entends les médiums de transmission, les confrontations de cultures, de règles tacites suivies ou transgressées, la place du libre arbitre).
A part à la rigueur la question sur pourquoi un ou plusieurs enfants ne suivent pas un régime végé, les autres me font plus penser à une étude sur l'environnement général de la famille, et les éventuelles pressions qui peuvent empêcher cette transmission, mais le tout me donne un sentiment de sensible hors sujet.
Et questions la plus questionnante : "de qui est composé votre foyé" (qui en soit est étrange), qui vient juste après devoir dire l'ordre et la quantité d'enfants étant végé ou non (et qui ne peut excéder 4).
Et nous n'avons pas non plus (encore) d'enfants, même si nous avons une idée déjà très précise de la façon dont nous allons transmettre cette culture politique et morale.
(*)J'en ai déjà parlé ailleurs plusieurs fois, accoler écologie et question animale n'est pas plus pertinent qu'accoler végane et bio (ou végétarisme et sans gluten ou crudivorisme). Dans la plupart des champs d'études en écologie (pour ne pas dire tous) les concepts et outils ayant pour
sujet objet les animaux ne parlent qu'en termes de populations, de densités, d'espèces ou de symboliques dans un gradient trophique. Très loin de la considération des
individus animaux non humains à traiter comme des
sujets dont se revendiquent les luttes sur la question animale.
Et même si des propositions d'études et de sciences transversales entre études écologiques et libération animale sont faites (notamment avec les travaux de
Hicham-Stéphane Afeissa), c'est encore trop anecdotique dans une société où même l'écologie dans son ensemble est une vaste blague.