Qui est childfree ? ou No kid

Non mais dans l'idée que ni l'un ni l'autre n'allons nous féconder :) Les mots étaient maladroits en effet
 
Moineau":ziq8tm5h a dit:
Enfin la contraception, c'est une question de couple, pas un problème de femme ;-)
C'est une question de couple hétéro :rolleyes:, sans me tromper je dirais que dans un couple de femmes non plus il n'y a pas de souci de contraception dans l'optique de ne pas avoir d'enfant ...
 
Ah bah c'est sûr, on parle de couple avec un potentiel de fertilité. Je disais ça surtout par rapport aux mecs qui pensent que c'est à leur nana de prendre la pilule, qui ne pensent jamais à lui demander si elle y a bien pensé, et qui font la gueule le jour où elle se découvre enceinte...
 
Etre parent pour la première fois serait pire qu’un divorce ou un licenciement

Si devenir parent est vécu – ou attendu – comme un heureux événement, la réalité est parfois plus compliquée qu’on ne l’imaginait.

En fait, selon une étude menée sur 2 016 jeunes parents, la première année – avec le premier enfant – peut avoir des conséquences vraiment horribles sur le moral, « pires qu’un divorce, qu’un licenciement, voire que la mort d’un conjoint », explique The Washington Post.

Les chercheurs Mikko Myrskylä et Rachel Margolis ont mené leur étude sur 2 016 Allemands sans enfants, qui sont devenus parents. Ils ont tous donné une note de 0 à 10 à la simple question : « Etes-vous satisfaits de votre vie ? »

Le but de l’étude était de déterminer pourquoi dans les pays développés l’écart est si important entre le nombre d’enfants que les gens disent vouloir et le nombre d’enfants qu’ils ont. Les Allemands déclarent ainsi volontiers vouloir deux enfants… mais le taux de natalité stagne en Allemagne à 1,5 enfant par femme depuis quarante ans.

A la naissance du premier enfant, la note moyenne du bonheur a tendance à baisser de 1,6 point sur 10. Néanmoins, parmi les couples qui désiraient un enfant et qui anticipaient sa naissance, le bonheur est parfois monté l’année qui précédait la naissance. Une fois la naissance passée, seuls 30 % des parents sont restés au même niveau de bonheur, les autres – 70 % – se sont définis comme moins heureux pendant l’année voire les deux années qui suivent la naissance.

Devenir père ou mère a fait baisser la note de bonheur de 1,4 point en moyenne, ce qui est très élevé. En comparaison, car l’étude ne traite pas que de la natalité, un divorce représente une baisse moyenne de 0,6 point, un licenciement de 1 point.

Parmi les personnes qui ont participé à l’étude, celles dont le bonheur a le plus baissé sont aussi celles qui auront moins tendance à avoir un deuxième enfant. Et le phénomène est plus présent encore lorsque les parents ont la trentaine, et s’ils ont fait des études.

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/ ... enciement/
 
J'avoue, c'est le genre d'étude qui ne m'étonne pas (même s'il est de bon ton de dire qu'on est si heureux d'être parent).
Il y a 7 ans, j'ai eu une grosse envie de pouponner dont je savais qu'elle n'était pas raisonnable pour plein de raisons (je n'entre pas dans les détails). Je suis devenue marraine (version 1 weekend/2 et la moitié des vacances scolaires, ma filleule est chez moi) et ai pu pouponner (ou du moins m'occuper d'un enfant). Ma filleule a plein de qualité, cependant l'expérience a fini de me convaincre que je ne voulais pas d'enfants. Parce que, qu'est-ce que c'est bon quand je la ramène chez elle !
 
Nurja":18mrzrcc a dit:
Je suis devenue marraine (version 1 weekend/2 et la moitié des vacances scolaires, ma filleule est chez moi) et ai pu pouponner (ou du moins m'occuper d'un enfant). Ma filleule a plein de qualité, cependant l'expérience a fini de me convaincre que je ne voulais pas d'enfants. Parce que, qu'est-ce que c'est bon quand je la ramène chez elle !
Tu as eu de la chance d'avoir pu tester avant et te faire une idée. Dans la plupart des cas, les parents n'ont pas eu la chance d'avoir testé un "modèle de démonstration".

Je m'étais dit que j'aurai 2 gamins. Mais maintenant que j'en ai un, je me retrouve un peu de le cas des parents de l'étude ci-dessus. Je me dis que finalement un, c'est pas si mal :whistle:
 
kob27g":3qntcinc a dit:
Nurja":3qntcinc a dit:
Je suis devenue marraine (...)
Tu as eu de la chance d'avoir pu tester avant et te faire une idée.
Disons que je me suis offerte cette chance. J'étais déjà assez consciente du fait que cela changeait beaucoup la vie d'avoir des mômes et je n'étais pas prête à faire une croix sur diverses choses. Au final, le parrainage me convient bien.
A une époque, je m'étais dit que si je trouvais un père avec qui j'étais d'accord au niveau éducationnel et qui serait aussi d'accord pour qu'on se sépare et qu'on fasse garde alternée, j'aurais pu être tentée. Mais je ne suis pas sûre que cela aurait été très respectueux de l'enfant même pas encore né.
 
Moi, d'avoir le premier enfant, c'est vrai que ça m'avait bien calmée : la grossesse, la première année qui est effectivement très éprouvante, très prenante (surtout si le conjoint ne fais pas sa part en fait -hum hum). En revanche j'ai jamais eu de regret, j'étais heureuse par rapport à mon bébé (expérience magnifique, en tout cas pour ma part). Les soucis étaient vraiment d'ordre pratique et relationnel avec mon conjoint, et j'ai tendance à penser que c'est beaucoup ça qui fait qu'on peut être déçu ou en difficulté pour la 1ère année du 1er enfant : le chamboulement, mal préparé ou sans réel soutien (quand on est pas dans des cultures où toute la famille aide à l'arrivée d'un bébé en plus).

Enfin voilà, l'envie a fini par revenir pour ma part (enceinte du 2ème) mais j'ai bien prévenu qu'il n'y aurait pas plus, ça me parait de la folie (c'est mon ressenti perso, chacun voit son affaire.)

Nurja c'est bien l'expérience de s'occuper d'un autre enfant pour se rendre compte un peu. Bon d'un autre côté, c'est pas du tout pareil au niveau affectif, mais c'est déjà mettre un pied dans la réalité niveau pratique (clair qu'un enfant c'est épuisant souvent et qu'on peut rarement mettre le bouton "pause" quand c'est le sien).
Cela dit, moi (et je connais d'autres personnes pour qui c'est pareil) le fait de côtoyer des petits m'a plutôt décidé à essayer de tomber enceinte. Comme quoi ça se discute pas :p
 
kindy":3dq7yahd a dit:
Nurja c'est bien l'expérience de s'occuper d'un autre enfant pour se rendre compte un peu. Bon d'un autre côté, c'est pas du tout pareil au niveau affectif
Je ne le saurai jamais vu que je n'aurai jamais d'enfant, mais cela me semble vachement pareil.
 
On ne peut connaître que son propre ressenti finalement (et j'espère que tu l'as pas mal pris que j'écrive ça, c'est absolument pas une critique). En tout cas, c'est comme ça que je le perçois (d'ailleurs c'est un peu ma phobie perso quand je suis enceinte : ne pas m'attacher à MON enfant plus qu'à un enfant "lambda") et j'ai jamais entendu le discours inverse de la part d'un parent (après y a peut être auto-censure mais bon s'occuper H24 d'un être humain depuis sa naissance, on peut pas nier que ça créer un lien immense).
 
kindy":14wnzpwx a dit:
s'occuper H24 d'un être humain depuis sa naissance, on peut pas nier que ça créer un lien immense).
Je pense que le lien dépend effectivement beaucoup du temps qu'on passe à s'occuper de l'enfant. Vu que je m'occupe beaucoup plus de ma filleule que bien des pères que je connais ne s'occupent de leur enfant (et, au final, plus que la mère de ma filleule ne s'occupe d'elle dixit ma filleule "ma mère n'a jamais de temps pour moi"), je pense pouvoir dire que, pour moi, le lien est pareil.
J'espère avoir tort, mais je pense que le jour où la petite aura un gros souci, elle trouvera plus de soutien chez moi que chez sa mère.
 
Childfree moi aussi !

Je pense comme Cépafo, PersOnne et jess. :respekt:

Parce que l'on est une femme on doit enfanter ou pleurer du matin au soir d'en vouloir. :'(
Et si vous dites à une autre que vous ne voulez pas avoir d'enfants elle vous regarde comme une personne inquiétante. :mmm:

- Non pas envie de perdre temps intimité et argent
- assister aux anniversaires des neveux et petits cousins etc...
- m'extasier quand on annonce une grossesse
- ne pas pouvoir me déplacer comme je le souhaite
- ne pas pouvoir me soigner durant 9 mois et allaitement qui suit parfois
- avoir un enfant qui touche à tout et est tout le temps malade
- ne pas pouvoir parler car ne comprend rien
- un enfant c'est une liste de contraintes sans limite

Au travail on demande au célib' sans enfant de ne pas partir trop tôt le soir car pas de contrainte soit disant. De ne pas prendre ses vacances ce mois ci car la collègue a sa nounou en congés donc elle devra poser ses congés en même temps.

Bref dès qu'on te demande quelque chose tu dis "j'ai un enfant" et tu as immunité absolue !

Pour résumer je veux décider de ma vie!

La société productiviste dans laquelle on vit nous pousse à ne jamais se reposer réfléchir ou prendre son temps.

Elle n'aura pas mon ventre ! :cartonR:
 
Usagi":ae9vcie6 a dit:
Au travail on demande au célib' sans enfant de ne pas partir trop tôt le soir car pas de contrainte soit disant. De ne pas prendre ses vacances ce mois ci car la collègue a sa nounou en congés donc elle devra poser ses congés en même temps.

Bref dès qu'on te demande quelque chose tu dis "j'ai un enfant" et tu as immunité absolue !

Oui c'est clair, c'est d'ailleurs passablement agaçant.
J'en parlais il y a peu avec une de mes patronnes (elle-même childfree, et à son âge pas de retour en arrière possible ^^), et d'un certain côté je conçois qu'on fasse passer ses enfants avant le reste, d'un autre côté je ne vois pas pourquoi ce serait à moi de subir ça. Quand les autres disent "ah oui mais moi j'ai besoin de ceci parce que j'ai des enfants", j'ai envie de leur dire qu'ils l'ont choisi, d'avoir des enfants, après tout, donc qu'ils se démerdent avec. Et que moi j'ai choisi de ne pas en avoir pour pouvoir gérer ma vie comme je l'entends, sans contrainte, pas pour la consacrer à mon travail parce que "ah mais toi t'as pas de contraintes". Ben oui, justement, j'ai pas de contraintes, c'est volontaire, ce n'est certainement pas pour remplacer une contrainte par une autre !
Mais c'est quasi impossible de dire à quelqu'un qui a des enfants qu'il/elle l'a choisi, car dans notre société ce n'est absolument pas considéré comme un choix.
Ce qui fait que ne pas en avoir non plus ne peut pas être un choix au final, c'est forcément le drame absolu, le vide incommensurable qui fait que tu as gâché ta vie.
Et ben non, je ne gâche pas ma vie en ne faisant pas d'enfants, au contraire j'en profite d'autant plus, car je n'ai pas besoin de vivre à travers quelqu'un d'autre !
 
Oui, moi aussi je trouve dégueulasse que, parce que j'ai pas d'enfants, je ne peux pas, par exemple, prendre un mercredi de congé (bah, non, c'est priorité pour celles qui ont des enfants). Ou encore, que je gagne moins en net,...
Je rappelle tout de même qu'avoir des enfants est un CHOIX ! A assumer, donc !
 
Usagi":2r4nqk2e a dit:
Au travail on demande au célib' sans enfant de ne pas partir trop tôt le soir car pas de contrainte soit disant. De ne pas prendre ses vacances ce mois ci car la collègue a sa nounou en congés donc elle devra poser ses congés en même temps.

Bref dès qu'on te demande quelque chose tu dis "j'ai un enfant" et tu as immunité absolue !

Je ne vois pas les choses comme ça.
Les mères sont souvent pénalisées dans leur carrière professionnelle. Moi-même, vivant en couple sans enfant, ai été pénalisée dans ma recherche d'emploi car considérée comme "futur congé matermel" et tous les désagréments qui vont avec pour l'employeur.
En outre, je trouve normal que les mères au taf bénéficient de certaines prérogatives. Ma mère a pu profiter de ses mercredis après midi pendant quelques années, puis a perdu cette demi-journée au profit d'une autre collègue quand le dernier de ses enfants a quitté la maison.
 
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