A propos du temps de résidence du CO2 dans l'atmosphère :
Tom V. Segalstad est le directeur du Musée Géologique de l'Université d'Oslo. Il est ancien expert reviewer du GIEC. Il est surtout un expert reconnu de l'étude des échanges entre les océans et l'atmosphère et notamment des échanges du CO2 qui joue, comme l'on sait, un rôle unique et primordial dans les modèles informatiques du GIEC.
Il se plaint des connaissances très limitées en géologie du GIEC et déclare : "Le GIEC a besoin de leçons en géologie pour ne pas faire des erreurs fondamentales," ... "La majorité des géologues de premier plan, à travers le monde, sait que le point de vue du GIEC sur le fonctionnement de la Terre est improbable pour ne pas dire impossible".
Pour le Professeur Segalstad qui est un spécialiste de la question,
le temps de résidence du CO2 dans l'atmosphère n'est que de dix années. Il précise que
"Cette durée a été établie à partir des mesures basées sur le cycle naturel du carbone 14 et aussi du carbone 14 des tests nucléaires, elle a été établie à partir des mesures de radon-222, à partir de la solubilité des gaz atmosphériques dans les océans, à partir de la comparaison des équilibres isotopiques, à partir d'autres mécanismes également et ce sur plusieurs décennies par de nombreux scientifiques dans de multiples disciplines."
Pourtant,
le GIEC estime dans ses modèles et ses écrits, que le temps de résidence du CO2 dans l'atmosphère serait extrêmement long, entre 50 et 200 ans (!) car cela s'avère indispensable pour que le taux de CO2 augmente comme prévu pour pouvoir en tirer des conclusions catastrophiques. Malheureusement, outre que cette affirmation ne repose sur aucune mesure physique et contredit carrément les mesures réelles effectuées par les spécialistes de la question, le GIEC persiste à se baser, une fois de plus, sur des modèles informatiques non vérifiés par l'expérience.
"C'est un non-sens" dit le Professeur Segalstad en termes sybillins. Il ajoute :
"Ils ont simplement rejeté les preuves qui sont, en tout état de cause, irréfutables. A la place, ils ont mis leur foi en construisant une sorte de science fiction ou un monde né de leur fantasme."
Il ajoute que cette affirmation du GIEC que la taux de résidence du CO2 serait environ 5 à 20 fois plus long que celui qu'indiquent les mesures réelles, ne tient pas la route et conduit le GIEC à proférer des absurdités parce que, du fait des échanges permanents entre l'atmosphère et les océans, on sait qu'en régime permanent, la quantité de CO2 dans l'atmosphère est environ 50 fois plus petite que celle qui est contenue dans les océans. Ainsi, comme l'affirme le Professeur Segalstad :
"Le GIEC postule un doublement du CO2 atmosphérique, ce qui voudrait dire que les océans devraient recevoir 50 fois plus de CO2 pour atteindre cet équilibre," explique le Prof. Segalstad. "Ce total de 51 fois la quantité actuelle de CO2 dans l'air dépasse les réserves connues de carbone fossile : cela représente plus de carbone que tout ce qui existe dans le charbon, le gaz et le pétrole que nous puissions exploiter sur toute la planète."
De plus, les calculs d'équilibre isotopique du Prof. Segalstad - une technique standard en science - montrent que si le CO2 dans l'atmosphère a une durée de vie de 50 à 200 ans, comme l'affirment les scientifiques du GIEC, l'atmosphère devrait contenir moitié moins de CO2 que maintenant. A cause de cette conclusion insensée, les modèles du GIEC postulent que la moitié du CO2 devraient être cachée quelque part, dans un "puits manquant." De nombreuses études ont cherché ce puits manquant, la quête du Graal en science climatique, sans succès. "C'est une quête pour un puits mythique de CO2 pour expliquer une durée de vie de CO2 non mesurable pour satisfaire à un modèle informatique hypothétique sur le CO2 qui prétend montrer qu'une quantité impossible d'émission de fossile est en train de réchauffer l'atmosphère," conclut Prof. Segalstad.
"C'est de la fiction du début à la fin."
Voila encore un expert qui n'est pas d'accord avec les calculs et les prédictions du GIEC. C'est le moins que l'on puisse dire !
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Du côté des scientifiques Japonais, le fameux "consensus" semble avoir aussi du plomb dans l'aile...C'est ainsi que le Professeur Kunihiko Takeda (parmi d'autres) s'est exprimé de manière très directe lors d'un interview réalisé pour le Japan Times (22 Juillet 2008) par Judit Kawaguchi.
Le Professeur Takeda est Vice Chancelier de l'Institut de Recherche Scientifique et Technologique de l'Université de Chubu et aussi l'un des meilleurs experts mondiaux des problèmes d'enrichissement et de recyclage de l'uranium. Il est aussi membre de presque toutes les entités académiques et gouvernementales du Japon. Il a été Professeur à la célèbre Université de Nagoya etc....Voici ce qu'il déclare, tout crûment :
"La peur est une arme très efficace. Elle produit les effets désirés à moindre coût. Le réchauffement climatique n'a rien à voir avec la quantité de CO2 produite ni avec ce que nous faisons, ici, sur la terre. Depuis des millions d'années, l'activité solaire contrôle la température sur la planète et, en ce moment même, le soleil décide de la montée du mercure. Les émissions de CO2 n'ont aucune influence ni dans un sens ni dans l'autre. Bientôt, il va faire froid de toute manière, une fois de plus et quoique nous fassions. Tous les scientifiques savent ça mais cela ne paie pas de le dire. Ce qui a beaucoup de sens économique et politique, c'est de rendre responsables les humains du réchauffement global et de promulguer des lois qui maintiennent le statu-quo et empêche les nations émergentes de se développer. Le réchauffement global, en tant que véhicule politique, maintient les Européens à la place du conducteur et force les nations en voie de développement à marcher à pieds et sans chaussures. "
Il ne mâche pas ses mots, l'honorable professeur Takeda (dont son dernier livre est intitulé "L'écologie hypocrite"), et il tient les Européens pour responsables !
Il est (hélas) exact que les Européens sont à la pointe en ce qui concerne le réchauffement anthropogénique...
Il est étonnant ( mais rassurant) de voir un grand nucléariste s'opposer aux thèses en vigueur.
Chez nous, les nucléaristes soutiennent mollement mais sans défaillance, l'idée du réchauffement anthropogénique parce qu'ils savent bien que la seule méthode efficace pour produire l'énergie nécessaire en remplacement des énergies fossiles, c'est le nucléaire qui, lui, ne dégage pas de CO2... En bref, cette affaire les arrange !
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