Karouba":2p9ri022 a dit:
Pers0nne":2p9ri022 a dit:
Ceci dit, il est clair que l'impact écologique minimal n'est pas une éradication totale de la consommation de viande par les humains, mais une consommation de viande ridicule entretenue par un tout petit peu de chasse, voire un tout petit peu d'élevage. Mais la différence de gain écologique entre "un tout petit peu de chasse +/- un tout petit peu d'élevage +/- un tout petit peu de pêche" et "rien de tout ça" étant minimale par rapport à ce qu'on peut gagner écologiquement parlant entre la situation actuelle "surpêche + élevage intensif + chasse de loisir avec élevage de gibier" et "tous végétariens"... sachant également que si on souhaitait vraiment avoir l'activité la plus écologique possible, il faudrait déjà commencer par limiter l'activité de l'espèce humaine, avant de s'inquiéter des animaux qu'on peut manger... Et si la vie des autres animaux doit être posée dans la balance écologique, alors la question peut aussi se poser pour la vie des humains... Bref, respecter les animaux sans les tuer, sans être le gain écologique maximal, ça serait déjà tout à fait appréciable, donc il faut le faire...
Et je suis hors-sujet...
Pu*ain j'ai rien compris !
Tout à fait, je me disais bien que c'était incompréhensible.
Bon, je la refais, en découpant les points que j'ai abordés dans ma bouillie :
1) Ecologie/Activité humaine => Impact sur les autres êtres vivants, plantes mais aussi animaux => produit de la souffrance et de la mort (potentiellement) => "écologie" appartient à la question éthique. C'est à dire que l'éthique nécessite un calcul dans lequel faire entrer l'écologie (et non pas faire passer l'écologie avant l'éthique).
2) L'état d'impact écologique nul pour l'activité humaine d'alimentation, ça n'est sans doute pas un végétarisme mondial.
Il est possible, probable, que l'idéal, écologiquement parlant (mais encore faut-il savoir ce qu'on entend par là...) soit un état avec un tout petit peu de "pêche/chasse/élevage".
Mais on doit alors comparer 3 situations :
A) La situation actuelle de surpêche + élevage intensif + chasse de loisirs (avec élevage de gibier), qui est écologiquement catastrophique.
B) La situation "végétarisme mondial" qui serait une incroyable avancée écologiquement parlant par rapport à la situation A.
C) La situation "très peu d'élevage/pêche/chasse" qui serait probablement la situation écologiquement idéale (sans tenir compte de l'éthique), mais qui n'offrirait qu'un tout petit gain écologique par rapport à la situation B.
Donc sachant que la situation B est déjà infiniment meilleure écologiquement parlant que la situation actuelle A, et qu'elle est aussi éthiquement juste, je préfère encore la situation B, plutôt que la situation (hypothétiquement) écologiquement parfaite C.
3) Se poser la question de "Combien doit-on tuer d'animaux pour être écologiquement parfaits ?", c'est un peu hypocrite si on ne se pose pas la question "Dans quelle mesure doit-on réduire notre activité totale et notre propre population pour être écologiquement parfaits ?". On n'a pas à faire payer aux animaux notre incapacité à être écologiquement parfaits, alors qu'on ne fait pas d'abord l'effort de réduire au maximum notre confort.
Kathe, BHL, merci pour la comparaison...
T'aurais pu trouver mieux... Edouard Baer, François Rollin ou quelqu'un d'un peu flatteur...