C'est bien pour ça que je parlais implicitement de laisser les déserts "naturels" tranquilles, étant donné l'apparent désir surfacique de notre chantre de l'élevage éthique.
Quant aux zones en cours de désertification, la première question à se poser est de savoir d'où ça vient, et là je repointe vers les travaux uniques au monde (c'est pas un superlatif marseillais, il est simplement le seul spécialiste de la microbiologie des sols) de
Claude Bourguignon.
Et donc en ce sens, bien qu'il faudrait commencer par freiner sinon stopper la progression des maux (je parle principalement de l'agri conventionnelle, et non du changement climatique) causant ces stérilisations pédologiques, les méthodes de paillage (qui est moins "simpliste" qu'elle en a l'air) associé au BRF permet déjà de régénérer des sols, certes pas par surfaces de 1000 hectares, mais à une échelle
moins industrielle plus humaine, ce qui en passant est autrement plus rapide, facile et accessible à mettre en œuvre qu'aller s'emmerder avec de grands troupeaux comme l'image un brin idéalisée que tu nous présente Nicollas...
Surtout que la majorité, sinon la totalité, des zones sinistrées (et donc leurs propriétaires - occupants) sont déjà déficitaires sur le plan financier, et de fait croulent sous les dettes diverses...
Quand ils ne sont pas simplement déjà dépendant d'une firme ou d'un grand groupe agricole. Je suis pas certains qu'ils auraient besoin de signer une reconnaissance de dette supplémentaire pour ceux qui n'ont pas les bêtes adéquates pour mettre ce système en œuvre. Mais c'est pas très grave, les systèmes végétaux de régénération des sols fonctionnent et leurs apporteront en plus l'indépendance et l'autonomie qui manque à tous les agriculteurs ou presque.
Alors sauf si ça ne s'adresse qu'à ceux qui sont suffisamment aisé pour déjà posséder de tels cheptels, mais ceux-là je ne leur souhaite que de se reconvertir rapidement au tout végétal... S'ils veulent la leur d'indépendance...