Statut des animaux dans le droit français

Merci Lelfe ;)
Pour L214, oui, j'ai vu que c'était une grosse asso de protection animale, et je respecte ce qu'is font.

Et j'ai renoncé à discuter avec MBI :ROFLMAO:
 
Monbasinstinct":3akqk3fl a dit:
lelfe":3akqk3fl a dit:
L'interdiction d'infliger des sévices est donc, au point de la loi, destinée à condamner les malades mentaux qui infligent des sévices à des animaux non pas pour protéger les victimes, mais pour protéger la société.
Désolé Lelfe, j'ai rien compris. Aurais-tu la gentillesse de m'expliquer stp ?
La société n'a cure de protéger une victime qui de toutes façons, ne va pas venir se plaindre, réclamer ses droits, et encore moins se venger.
De plus, la société est spéciste, c'est à dire qu'elle considère l'humain supérieur et les intérets des autres espèces négligeables (je ne vous l'apprend pas).
Je pense que problème avec le tortionnaire d'animaux, ce n'est pas qu'il fait du mal à des êtres sensibles, c'est qu'il transgresse la norme. En exprimant un comportement ouvertement sadique et déviant, il est vu comme une personne anormale et dangereuse. Alors que le torero qui torture le taureau est, lui, dans la norme (on a toujours fait comme ça, etc)... Un type qui tue des animaux dans un but utilitaire, que ce soir pour manger, pour supprimer des bouches à nourrir, ou pour protéger ses biens matériels, c'est "admis", parce qu'il n'exprime pas ouvertement un comportement sadique (même s'il peut prendre du plaisir à tuer).
je pense qu'on a, au fond, assez de bon sens pour savoir qu'un type qui s'amuse à lacérer son chien au cutter peut s'en prendre plus tard à un enfant. Mais pas assez pour comprendre que ce type de sadisme peut s'exercer dans des activités traditionnelles (chasse, corrida, abattage...)

D'ailleurs, je me rappelle avoir lu des documents sur l'euthanasie en laboratoire (terme impropre, puisqu'il s'agit de tuer des animaux qui ne sont pas nécessairement souffrants et en fin de vie). Plusieurs moyens de mise à mort existent selon la taille et la morphologie des animaux. Parmi les critères il y a: rapidité de la mort, difficulté de le procédure, douleur ressentie par l'animal, et caractère choquant pour l'expérimentateur. On cherche à protéger la personne qui tue de l'horreur de son acte. Si c'est trop "gore", on aura tendance à écarter la méthode, même si elle est nette et sans douleur (comme par exemple la décapitation). On préfèrera pousser le piston d'une seringue. C'est plus joli.

Donc finalement ces lois ne protègent pas les ANH, mais encore et toujours les AH.
 
C'est pire pour certaine étude scientifique il y a obligation de tuer les cobayes animaux qu'on a utilisé (comme des kleenex, les enflures), pour des raisons de non propagation et de non dangerosité. (J'ai lu des études de cas en psychologie, où on tu des pauvres rates après avoir étudié leurs hormones, elles n'ont rien mais doivent quand même être tuer ....)
 
On tue quasiment toujours les animaux à la fin d'une expérience. Du moins pour les rongeurs. Un animal ne peut pas être expérimenté deux fois. Moi j'ai travaillé sur les ovins, là ils sont pas toujours tués, mais parce qu'ils coûtent cher. Et encore, leur sort était incertain, parce que c'était des agnelles dont on avait pas coupé la queue, et ils en veulent pas comme reproductrices si elles ont leur queue.
 
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