Monbasinstinct":3akqk3fl a dit:
lelfe":3akqk3fl a dit:
L'interdiction d'infliger des sévices est donc, au point de la loi, destinée à condamner les malades mentaux qui infligent des sévices à des animaux non pas pour protéger les victimes, mais pour protéger la société.
Désolé Lelfe, j'ai rien compris. Aurais-tu la gentillesse de m'expliquer stp ?
La société n'a cure de protéger une victime qui de toutes façons, ne va pas venir se plaindre, réclamer ses droits, et encore moins se venger.
De plus, la société est spéciste, c'est à dire qu'elle considère l'humain supérieur et les intérets des autres espèces négligeables (je ne vous l'apprend pas).
Je pense que problème avec le tortionnaire d'animaux, ce n'est pas qu'il fait du mal à des êtres sensibles, c'est qu'il transgresse la norme. En exprimant un comportement ouvertement sadique et déviant, il est vu comme une personne anormale et dangereuse. Alors que le torero qui torture le taureau est, lui, dans la norme (on a toujours fait comme ça, etc)... Un type qui tue des animaux dans un but utilitaire, que ce soir pour manger, pour supprimer des bouches à nourrir, ou pour protéger ses biens matériels, c'est "admis", parce qu'il n'exprime pas ouvertement un comportement sadique (même s'il peut prendre du plaisir à tuer).
je pense qu'on a, au fond, assez de bon sens pour savoir qu'un type qui s'amuse à lacérer son chien au cutter peut s'en prendre plus tard à un enfant. Mais pas assez pour comprendre que ce type de sadisme peut s'exercer dans des activités traditionnelles (chasse, corrida, abattage...)
D'ailleurs, je me rappelle avoir lu des documents sur l'euthanasie en laboratoire (terme impropre, puisqu'il s'agit de tuer des animaux qui ne sont pas nécessairement souffrants et en fin de vie). Plusieurs moyens de mise à mort existent selon la taille et la morphologie des animaux. Parmi les critères il y a: rapidité de la mort, difficulté de le procédure, douleur ressentie par l'animal, et caractère choquant pour l'expérimentateur. On cherche à protéger la personne qui tue de l'horreur de son acte. Si c'est trop "gore", on aura tendance à écarter la méthode, même si elle est nette et sans douleur (comme par exemple la décapitation). On préfèrera pousser le piston d'une seringue. C'est plus joli.
Donc finalement ces lois ne protègent pas les ANH, mais encore et toujours les AH.