V3nom
Moulin à graines
Suite au visionnage d'une entrevue avec les gens du Pavé, je repense à un des ateliers dont il se servent pour former les participants à une émancipation, à une déconstruction, à une réflexion politique.
Il s'agit d'aller interpeler les gens dans la rue (donc probablement un grand nombre de non convaincus), et de discuter avec eux, et d'avoir un support servant de file conducteur à ce débat impromptu, sous la forme d'un simple tableau sur lequel on va écrire ce que Gaël Tanguy appelle justement des "pépites" et, avec ce lot (normalement) grandissant de sophismes qui seront (on peut s'y attendre) donnés par les gens interpelés eux-même, devrait faire une petite boule de neige et permettre aux autre passants de voir ce qu'il se pense dans l'espace public sur un sujet donné, loin des médias dominants et du filtre des lignes éditoriales, pour créer justement un espace de débat libre et ouvert où la parole serait libre de se confronter, de se contredire, et surtout d'avoir tout le loisir de formuler des explications, lever le voile sur des procédés rhétoriques qui n'ont rien de rationnels, et peut-être semer des graines de réflexions critiques.
Alors évidemment l'atelier du pavé s'inscrit dans une démarche d'éducation populaire relativement générale, donc les interpellations des passants seront souvent sur des sujets qui parlent à tout le monde (l'éducation nationale, le salaire, le code du travail, etc), mais pour un sujet plus casse-gueule comme la question animale, il faut s'attendre à avoir un bide car généralement, des personnes qui passent dans la rue, n'ont pas vraiment le temps de s'arrêter pour débattre d'un truc, surtout si c'est un sujet chiant pour elles.
Pour des question féministes je pense qu'il y aurait plus de chances que ça fonctionne car tout le monde est personnellement concerné, mais pour l'antispécisme, c'est compliquer de demander à des gens qui n'ont rien demandé de faire l'effort de te consacrer du temps pour discuter d'un truc dont ils n'ont pas envie et contre lequel une bonne majorité est d'accord.
Mais lors d'une manif, sur un stand, dans un espace un peu ouvert où des gens sont là entre autre pour se promener, prendre le temps et potentiellement ouvert au fait de discuter d'un truc et peut-être apprendre...
Car à mon avis, au coin d'un parc ou un marché hebdo (attention s'il y a des éleveurs qui y vendent ceci dit), avoir un grand tableau avec comme thème par exemple "la question animale" et en dessous 2 ou 3 phrases assassines tout droit sorties du bingo du carniste et écrites à la face du monde, je pense qu'il y a un truc à jouer au moins pour secouer un peu la pulpe collée au fond de l'esprit critique de l'inconscient collectif...
Il s'agit d'aller interpeler les gens dans la rue (donc probablement un grand nombre de non convaincus), et de discuter avec eux, et d'avoir un support servant de file conducteur à ce débat impromptu, sous la forme d'un simple tableau sur lequel on va écrire ce que Gaël Tanguy appelle justement des "pépites" et, avec ce lot (normalement) grandissant de sophismes qui seront (on peut s'y attendre) donnés par les gens interpelés eux-même, devrait faire une petite boule de neige et permettre aux autre passants de voir ce qu'il se pense dans l'espace public sur un sujet donné, loin des médias dominants et du filtre des lignes éditoriales, pour créer justement un espace de débat libre et ouvert où la parole serait libre de se confronter, de se contredire, et surtout d'avoir tout le loisir de formuler des explications, lever le voile sur des procédés rhétoriques qui n'ont rien de rationnels, et peut-être semer des graines de réflexions critiques.
Alors évidemment l'atelier du pavé s'inscrit dans une démarche d'éducation populaire relativement générale, donc les interpellations des passants seront souvent sur des sujets qui parlent à tout le monde (l'éducation nationale, le salaire, le code du travail, etc), mais pour un sujet plus casse-gueule comme la question animale, il faut s'attendre à avoir un bide car généralement, des personnes qui passent dans la rue, n'ont pas vraiment le temps de s'arrêter pour débattre d'un truc, surtout si c'est un sujet chiant pour elles.
Pour des question féministes je pense qu'il y aurait plus de chances que ça fonctionne car tout le monde est personnellement concerné, mais pour l'antispécisme, c'est compliquer de demander à des gens qui n'ont rien demandé de faire l'effort de te consacrer du temps pour discuter d'un truc dont ils n'ont pas envie et contre lequel une bonne majorité est d'accord.
Mais lors d'une manif, sur un stand, dans un espace un peu ouvert où des gens sont là entre autre pour se promener, prendre le temps et potentiellement ouvert au fait de discuter d'un truc et peut-être apprendre...
Car à mon avis, au coin d'un parc ou un marché hebdo (attention s'il y a des éleveurs qui y vendent ceci dit), avoir un grand tableau avec comme thème par exemple "la question animale" et en dessous 2 ou 3 phrases assassines tout droit sorties du bingo du carniste et écrites à la face du monde, je pense qu'il y a un truc à jouer au moins pour secouer un peu la pulpe collée au fond de l'esprit critique de l'inconscient collectif...