Trapipo
Broute de l'herbe
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N1C0LAS":xhrliuep a dit:Et de quelle empathie peuvent bénéficier les commanditaires, c'est à dire les omnivores, c'est à dire une grande partie d'entre nous ? Ou que dire de ceux qui ne disent rien, pas un mot, pas une grimace lorsqu'ils voient et côtoient des gens qui se repaissent quotidiennement de cadavres d'animaux maltraités durant toute leur vie, c'est à dire nous tous ? Alors quoi on cesse notre empathie envers nos congénère ?Trapipo":xhrliuep a dit:Je suis entièrement d'accord avec celles et ceux qui n'ont aucune empathie envers les ouvriers/bourreaux.
Oui je suis entièrement d'accord avec toi.
Si les ouvriers exécutent la salle besogne, c'est parce que des omnivores créés la demande.
Mais faut dire aussi que l'offre n'existerait pas si les ouvriers avaient une prise de conscience et arrêteraient de tuer les animaux.
Bref, c'est l'histoire de la poule et de l'oeuf pour savoir qui sont les premiers responsables...
Insolente Veggie à son idée sur la question, elle estime qu'il n'y à aucun responsable, qu'ils sont tous coupable.
Par contre, dans son dessin, Insolente Veggie parle uniquement des omnivores.
Elle n’inclut pas les végétariens, qui comme tu le dis plus haut, ont leur part de responsabilité :
N1C0LAS":xhrliuep a dit:...que dire de ceux qui ne disent rien, pas un mot, pas une grimace lorsqu'ils voient et côtoient des gens qui se repaissent quotidiennement de cadavres d'animaux maltraités durant toute leur vie, c'est à dire nous tous ?
A en croire Albert et Martin, ce serait NOUS les plus grands responsable ? :
« Le Monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. » Albert Einstein
« Pour que le mal triomphe, il suffit que les personnes au grand cœur restent sans rien faire. » Martin Luther King
Que faire donc ?
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Picatau":xhrliuep a dit:Je voulais préciser une chose quand même.
Ce n'est pas parce que je n'ai pas d'empathie pour les bourreaux que je souhaite nécessairement qu'ils souffrent car je ne pense pas que la souffrance soit vraiment la meilleure des choses pour qu'ils changent de point de vue et de comportement.
Aymeric Caron, dans son livre No Steak, laisse entendre l’hypothèse inverse... Ce serait justement parce que nous vivons dans un monde sans douleurs qu'il est difficile pour certains de comprendre ce que peuvent endurer les êtres vivant.
Voici un extrait :
...nous, humains, n’acceptons plus de supporter la douleur. Il est fini, le temps où les médecins répugnaient à administrer de la morphine. Fini le temps où il était admis qu’un rendez-vous chez le dentiste puisse se concrétiser par la brutale rencontre entre une roulette et un nerf à vif. La douleur n’est plus une fatalité assumée ou sublimée, ni une épreuve formatrice ou rédemptrice.
Elle est désormais au centre de programmes publics qui visent à l’annihiler de la façon la plus radicale possible.
Le XXIe siècle est celui de l’anesthésie, de l’insensibilité sensorielle.
En tant que patient, on ne peut que s’en féliciter. Pourtant, la douleur que nous n’admettons plus pour les humains fait toujours partie du quotidien de millions d’animaux sans que cela nous empêche de dormir.
Plusieurs raisons possibles : certains d’entre nous ignorent totalement ce qu’endurent les animaux d’élevage ; d’autres le savent mais ont choisi de s’en foutre ; d’autres encore connaissent les conditions de vie des dizaines de milliards de bêtes qui meurent chaque année dans les abattoirs, mais ne comprennent pas ce qu’elles endurent. Ces personnes ne veulent pas croire que les cris que poussent les animaux puissent exprimer la douleur ou la peur. Les sons qu’ils émettent ne signifieraient rien de plus que les couinements d’une porte mal huilée. Cela permet d’oublier que chacun de ces animaux se différencie par son caractère, ses humeurs, son intelligence et, pour le dire clairement, sa sensibilité. Ces mots n’existent pas dans l’élevage industriel, lequel ne reconnaît aucune existence propre aux animaux qui y sont traités.