Abolitionnisme vs. welfarisme : fin du débat (?)

Je crois que tout peut se résumer à ce bout de phrase lourd de sens pour moi : "C'est déjà pas facile de trouver une façon de militer qui nous correspond..."

Et c'est bien ce qui rend autant les débat entre antispé et carnistes, mais aussi entre végés, et parfois les divises...
 
lelfe":245ptygt a dit:
Pas convaincu par ma façon de militer = pas convaincu par ma façon de pensée = je vais pas me mettre à penser pour ceux qui pensent pas comme moi !

C'est bon, tu as parfaitement répondu à mon interrogation. Je voulais savoir si après des années de réflexion tu considérais aujourd'hui Food not Bombs comme un des meilleurs moyens d'avancer vers la libération animale. Visiblement, oui.
 
Est-ce que tu peux nous dire pourquoi tu considères que c'est le meilleur moyen, pourquoi tu t'es orientée vers FNB et pas vers d'autres moyens ? Ça m'intéresserait, par simple curiosité, de connaître ce qui t'a amené vers cette façon de militer plutôt que vers une autre.
Mais pê as-tu déjà écrit un article l'expliquant ?
 
Moi ce que je trouve bien dans Food Not Bombs, c'est que ça prend le problème dans sa globalité en plus d'avoir une utilité sociale directe. Food Not Bombs, c'est (pour moi) :
- le refus du système capitaliste à travers la mise en évidence du gâchis alimentaire au regard des laissés pour compte du système ;
- le refus de l'exploitation animale en proposant des repas vegan super bons, et super pas chers, que toutes les communautés sans exception peuvent partager. Donc également un refus du communautarisme et de la segmentation de la société. C'est donc assez facile de faire passer l'idée du véganisme.
Bref, d'une part, ça regroupe pas mal de valeurs qui vont bien au-delà du véganisme et d'autre part, ça désamorce tout de suite les critiques du style « ouais mais vous préférez les animaux aux humains, gnagnagna ». Et même si en termes de militantisme pour les animaux ça ne marchait pas, bin au moins, ça aura servi à des gens pour manger.
 
Ce que je crois déceler concernant les doutes possibles sur Food Not Bombs vis à vis du véganisme, c'est que, pour résumer, "les animaux ne sont pas ce à quoi on pense en premier dans cette action".

Mais comme l'a dit Cépafo, c'est une action "multiaction" xD, ça ratisse large, et de fait la question animale se trouve non pas "noyée" dans "le reste", mais plutôt "naturellement intégrée", non pas comme si c'était devenu "secondaire" (voire optionnel), mais plutôt comme si ça coulait de source.

C'est comme ça que je le vois et ressent en tout cas.

Sinon question : pourquoi devrait-elle considérer que ce soit "la meilleure façon de militer" ? C'est celle qu'elle a trouvé et qui lui convient. A la limite c'est "sa meilleure façon actuelle", mais autrement, pourquoi poser une échelle de valeur "absolue" ?
 
Je découvre l'initiative Food not bombs et je la trouve très bonne !
Pour les raisons déjà invoquées plus le fait d'apporter concretement la preuve qu'on peut faire un repas bon et convivial en mode végan, parce qu'il faut bien le dire les gens se démandent vraiment ce qu'ils vont manger s'ils passent vegan et ca les rebute, donc là on est sur du concret et pas que sur du blabla.

A part ça j'ai trouvé l'article des cahiers antispécistes très intéressant, la situation a l'air encourageante en Autriche en plus (plus qu'en France en tout cas).
 
Flavien":25cukp3s a dit:
lelfe":25cukp3s a dit:
Pas convaincu par ma façon de militer = pas convaincu par ma façon de pensée = je vais pas me mettre à penser pour ceux qui pensent pas comme moi !

C'est bon, tu as parfaitement répondu à mon interrogation. Je voulais savoir si après des années de réflexion tu considérais aujourd'hui Food not Bombs comme un des meilleurs moyens d'avancer vers la libération animale. Visiblement, oui.

Ca fait 6 mois que le collectif existe, pas des années.

Fushichô":25cukp3s a dit:
Est-ce que tu peux nous dire pourquoi tu considères que c'est le meilleur moyen, pourquoi tu t'es orientée vers FNB et pas vers d'autres moyens ? Ça m'intéresserait, par simple curiosité, de connaître ce qui t'a amené vers cette façon de militer plutôt que vers une autre.
Mais pê as-tu déjà écrit un article l'expliquant ?

Non :( mais j'espère avoir le temps de le faire bientôt
 
lelfe":3q7acv8t a dit:
Fushichô":3q7acv8t a dit:
Est-ce que tu peux nous dire pourquoi tu considères que c'est le meilleur moyen, pourquoi tu t'es orientée vers FNB et pas vers d'autres moyens ? Ça m'intéresserait, par simple curiosité, de connaître ce qui t'a amené vers cette façon de militer plutôt que vers une autre.
Mais pê as-tu déjà écrit un article l'expliquant ?

Non :( mais j'espère avoir le temps de le faire bientôt

Ah, bah alors tiens-nous au courant quand ce sera fait. :kiss:

Et merci aux autres de leurs points de vue avant que ta réponse.
Juste une question : lors des actions FNB, l'exploitation des animaux est-elle mise en avant (par des pancartes, par exemple), ou bien vous servez juste à bouffer ? Les gens qui prennent à manger parlent-ils plus du côté gratos/récup ou vous posent-ils aussi des questions sur le véganisme ?
Quels sont les profils des gens qui prennent une assiette ? Des gens déjà sensibilisés à toutes ces causes ? Des SDF, des Rroms, des ados, des vieux, des mamies en manteau de fourrure, etc. ?
(Oups, je me suis emballé, j'ai posé plus d'une question :p)
 
Je me dis que c'est pas forcément partout pareil, même s'il doit y avoir des similitudes.
Donc, pour moi, food not bomb, c'est l'occase de faire un truc utile avec des gens sympa (décider du menu en fonction de ce qu'on a récupéré, éplucher des légumes,...bon, il se trouve qu'il y avait un FNB organisé dans la ville où j'étais ce jour là, j'ai surtout épluché les légumes) et bouffer un bon repas.
Y avait une grande banderolle Food Not Bomb et (dans mes souvenirs) une pile de tracts sur le buffet. Je ne me souviens pas que l'exploitation des animaux était spécialement mise en avant.
Je me souviens surtout d'un truc tranquille, décontracté, au soleil, il faisait agréablement chaud.
Après, question public, y avait des militants (mais y avait eu un concert punk la veille au soir, donc pas mal de public punk et vegan), quelques gens du quartier, des gens plutôt fauchés qui profitaient du repas (un peu toutes les générations), et aussi des SDF (je dirais une dizaine).
 
Fushichô":mbo23do1 a dit:
lelfe":mbo23do1 a dit:
Fushichô":mbo23do1 a dit:
Est-ce que tu peux nous dire pourquoi tu considères que c'est le meilleur moyen, pourquoi tu t'es orientée vers FNB et pas vers d'autres moyens ? Ça m'intéresserait, par simple curiosité, de connaître ce qui t'a amené vers cette façon de militer plutôt que vers une autre.
Mais pê as-tu déjà écrit un article l'expliquant ?

Non :( mais j'espère avoir le temps de le faire bientôt

Ah, bah alors tiens-nous au courant quand ce sera fait. :kiss:

Et merci aux autres de leurs points de vue avant que ta réponse.
Juste une question : lors des actions FNB, l'exploitation des animaux est-elle mise en avant (par des pancartes, par exemple), ou bien vous servez juste à bouffer ? Les gens qui prennent à manger parlent-ils plus du côté gratos/récup ou vous posent-ils aussi des questions sur le véganisme ?
Quels sont les profils des gens qui prennent une assiette ? Des gens déjà sensibilisés à toutes ces causes ? Des SDF, des Rroms, des ados, des vieux, des mamies en manteau de fourrure, etc. ?
(Oups, je me suis emballé, j'ai posé plus d'une question :p)

Le Food Not Bombs est loin de se limiter à distribuer de la nourriture. Distribuer de la bouffe gratuite, c'est un moyen et pas une fin en soi. C'est créer un lien, un esprit de partage.
Sur les tracts qu'on distribue, il y a une page sur l'exploitation des animaux, mais on a aussi des tracts sur le véganisme. On compte faire un tract spécial véganisme pour le distribuer aussi. Pour l'instant on distribue un tract général explicatif qu'on peut voir ici et un autre plus petit sous forme de BD (normalement c'est visible pour ceux qui sont pas sur facebook mais sinon on peut aussi les télécharger sur le blog). La partie sur l'exploitation est assez développée mais elle est clairement à améliorer.

Les gens qui bouffent, y a de tout ce que tu as cité, pas mal de SDF (surtout aujourd'hui). Mais on propose à tout le monde. Y a de tous les âges, des vieux, des enfants… Y en a qui sont végétariens. On a même eu plusieurs personnes qui avaient participé à des food not bombs dont une à Rennes je crois et une en Europe de l'Est (me rappelle plus le pays).

Enfin pour l'instant on manque de pancartes, de bannière et de tracts, mais on y travaille. Aujourd'hui on avait des vêtements à prix libre (en fait on a que donné, rien vendu). On compte mettre des livres aussi. A terme on voudrait que ce soit une plate-forme de gratuité, et d'échanges d'informations, notamment sur le sujet de l'exploitation des animaux, mais pas que. On voudrait que le tract global mette davantage l'accent sur les différentes revendications et sur la façon dont elles se rejoignent, et puis faire un tract sur le véganisme qui soit beaucoup plus centré sur les animaux.

Les gens commencent à connaître le collectif, ils disent que c'est sympa et qu'on mange bien.
 
kindy":1y6hgbvs a dit:
A part ça j'ai trouvé l'article des cahiers antispécistes très intéressant, la situation a l'air encourageante en Autriche en plus (plus qu'en France en tout cas).

C'est justement ce qui fait la force des discours néo-welfaristes, et qui rend les arguments aussi "ennuyeux" pour ceux qui comme moi ne croient pas au devenir du neo-welfarisme en tant que discours militant "propre" et attente d'un "mieux progressif".

Sinon la situation est encourageante n'importe où sauf en fRance actuellement xD (à part peut-être en extrême-orient)
 
lelfe":5gjg82lh a dit:
Le Food Not Bombs est loin de se limiter à distribuer de la nourriture. Distribuer de la bouffe gratuite, c'est un moyen et pas une fin en soi. C'est créer un lien, un esprit de partage.
Sur les tracts qu'on distribue, il y a une page sur l'exploitation des animaux, mais on a aussi des tracts sur le véganisme. On compte faire un tract spécial véganisme pour le distribuer aussi. Pour l'instant on distribue un tract général explicatif qu'on peut voir ici et un autre plus petit sous forme de BD (normalement c'est visible pour ceux qui sont pas sur facebook mais sinon on peut aussi les télécharger sur le blog). La partie sur l'exploitation est assez développée mais elle est clairement à améliorer.

Les gens qui bouffent, y a de tout ce que tu as cité, pas mal de SDF (surtout aujourd'hui). Mais on propose à tout le monde. Y a de tous les âges, des vieux, des enfants… Y en a qui sont végétariens. On a même eu plusieurs personnes qui avaient participé à des food not bombs dont une à Rennes je crois et une en Europe de l'Est (me rappelle plus le pays).

Enfin pour l'instant on manque de pancartes, de bannière et de tracts, mais on y travaille. Aujourd'hui on avait des vêtements à prix libre (en fait on a que donné, rien vendu). On compte mettre des livres aussi. A terme on voudrait que ce soit une plate-forme de gratuité, et d'échanges d'informations, notamment sur le sujet de l'exploitation des animaux, mais pas que. On voudrait que le tract global mette davantage l'accent sur les différentes revendications et sur la façon dont elles se rejoignent, et puis faire un tract sur le véganisme qui soit beaucoup plus centré sur les animaux.

Les gens commencent à connaître le collectif, ils disent que c'est sympa et qu'on mange bien.

OK, merci :)
Dans la BD, perso j'aurais pas mis "nous croyons que la pauvreté est une forme de violence..." J'aurais mis direct "la pauvreté est...". Ça me semble difficilement niable ; surtout le fait que manger est un droit.
Et autre truc bcp plus subjectif, je suis pas sûr que partager de la nourriture soit le début de la révolution ; j'aurais plus vu un truc genre "court-circuitage/cailloux dans la chaussure du système/faire réfléchir les gens/remise en cause/dénonciation du monde dans lequel on vit", enfin, qqch dans ce goût là ; ou à la limite "nous voulons impulser/prendre part à l'émergence d'un changement de paradigme". Le mot révolution me gêne, il y a un côté trop sanglant. Et le "nous commençons" donne l'impression que tout va partir de FNB Montpellier (cela dit, peut-être ! ^^). Mais bon, c'est juste mon ressenti, donc on s'en fout un peu.

La plaquette en revanche je l'ai trouvée très bien. Je suis pas sûr que développer plus le véganisme dans cette plaquette serait utile. Par contre, une plaquette à part entière sur le véganisme, bonne idée.

Vous faites de la bouffe pour combien de personnes, en moyenne/environ ?
 
On a distribué facilement 50 repas dimanche, et il restait pas mal de compote et de fruits, et un peu de soupe.
 
Fushichô":30pflz62 a dit:
Dans la BD, perso j'aurais pas mis "nous croyons que la pauvreté est une forme de violence..." J'aurais mis direct "la pauvreté est...". Ça me semble difficilement niable ; surtout le fait que manger est un droit.
J'avoue que je n'y ai pas tellement réfléchi parce que j'ai traduit la BD en anglais qui disait "we believe that poverty is a form of violence".

J'ai pas non plus trop réfléchi à l'usage du terme de "révolution". Ce que tu dis me parais censé. Mais cela dit, ce mot a l'avantage, je trouve, de faire comprendre très vite qu'on n'est pas là pour faire la charité aux désoeuvrés, qu'on s'inscrit dans une lutte politique. Après c'est peut-être un terme un peu fort, je sais pas. Ce que j'ai bien aimé avec cette petite BD en anglais c'est justement qu'elle utilisait des termes forts. J'espère que les gens comprennent quand même. Mais de toutes façons on ne peut pas se reposer là-dessus, il faut qu'on fasse d'autres documents.


Fushichô":30pflz62 a dit:
OK, thanks.
Vous faites quoi des restes ? Vous les jetez ? :whistle:

Je me nourris de salade verte et de compote depuis hier
et j'ai fait un gateau à la compote et aux fruits.
Je suis au bord de l'overdose de compote, par contre, la salade verte ça va, mais elle risque de s'abimer sans que j'ai eu le temps de finir de tout brouter :><: (mais bon c'est les hasards de la répartition des restes, d'habitude on répartit plus équitablement mais là on a pas pu).

Des fois aussi on congèle.
 
Ah, OK, t'as repris la BD d'un truc anglais, j'avais pas capté.
C'est sûr que le mot révolution, au moins c'est clair, c'est direct. D'ailleurs, en réfléchissant à mes "propositions", je me suis dit que faire fort et court, c'était pas facile.

Sinon, ma dernière question n'appelait pas particulièrement de réponse, c'était juste lus une connerie. :)
Mais bon courage en tout cas pour ton broutage de salade avant qu'elle pourrisse (et pour ton mangeage de compote ; c'est le truc bon, mais vite écoeurant) !
 
J'ai eu un like qui m'a ramené sur ce fil.

Alors moi, je ne pense pas qu'il puisse y avoir une fin à ce débat. (Parce que je pense que le débat sur les stratégies à adopter à un instant t ne pourra prendre fin que le jour où l'exploitation animale sera abolie. Et qu'en attendant, le seul moyen de perpétuellement optimiser les dites stratégies, c'est de rester continuellement en état de réflexion, en entretenant la capacité de se dire "Est-ce qu'on peut être plus efficaces ? Qu'est-ce qu'on peut améliorer dans notre façon de faire ?".)

Mais voilà de la matière pour étendre un peu la réflexion. Des trucs que j'ai lus au cours des derniers mois, qui sont tous très intéressants et enrichissants. (Dont j'ai déjà parlé ailleurs, mais ça ne peut pas faire de mal d'en parler une fois de plus.)

https://www.youtube.com/watch?v=VcNz9vkYNAk

http://www.cahiers-antispecistes.org/sp ... article256
http://www.cahiers-antispecistes.org/sp ... article258

(Les bouquins cités dans la première vidéo :)
http://www.amazon.fr/Change-Heart-Psych ... 159056233X (Utile pour comprendre beaucoup de mécanismes psycho/socio, de freins à l'évolution sociale.)
http://www.amazon.fr/Animal-Impact-Secr ... 0984766073
http://www.amazon.fr/Animal-Activists-H ... 1590561201
http://www.amazon.fr/How-Win-Campaigns- ... 1849711143 (<= Gigantesque, sur tous les plans)

Ce que je retiens surtout de tout ça, c'est que :
- Pour atteindre un objectif, il faut étudier profondément, sérieusement tous les acteurs en jeu dans le contexte actuel et dérouler un scénario (en décomposant par étapes, par sous-étapes, par sous-sous-étapes), en partant de l'objectif final. (Si je veux atteindre z, il faut que... j'atteigne y. Si je veux atteindre y, il faut que... j'atteigne x. [...] Jusqu'à remonter à la situation actuelle A.) En gardant à l'esprit bien sûr, qu'à mesure qu'on réalisera les étapes du scénario, on devra probablement s'adapter et le revoir (peut-être même en découvrant d'heureuses surprises qui faciliteront alors le scénario).
- Il faut choisir le public et les cibles qu'on veut atteindre, en fonction de l'objectif, et étudier concrètement ce qu'ils veulent, ce qu'ils pensent, ce qui touche le public choisi. Ne pas partir du principe qu'on sait déjà ce qui va fonctionner, qu'on sait déjà comment le public pense. Parce que c'est faux. Le seul moyen de comprendre le public, c'est de l'interroger, l'écouter.
- Et que pour savoir comment atteindre ces étapes, il faut aussi tester, tester, tester et encore tester les méthodes qu'on se propose d'utiliser. On ne cherche pas confirmation qu'on fait les bons choix, on étudie comment améliorer nos méthodes, optimiser nos actions. Pour cela, on fait des mesures, des enquêtes sur petits échantillons, avant de lancer les choses sur une campagne-étape. Et une fois qu'un étape-campagne a été réalisée, on doit être capable de mesurer concrètement l'impact, les résultats qu'on a eus (si ça a dépassé nos espérances, ou l'inverse, ou s'il y a eu des répercutions positives ou négatives qu'on n'avait pas imaginées), afin de garder la dynamique, et de savoir comment s'y prendre pour améliorer les méthodes des étapes suivantes. (On ne sera évidemment pas capables de TOUT mesurer, mais il faut que quelque chose d'intéressant soit mesurable, quelque chose qui a un rapport avec ce qu'on cherche à obtenir.)

Voilà pour résumer ce que j'ai retenu (avec ma petite tête) de plusieurs centaines (ou milliers) de pages en dix lignes... :confus:

Tout ça, j'ai l'impression que c'est quelque chose qui manque aujourd'hui cruellement dans le militantisme français (Même si je ne connais pas assez le fonctionnement interne de L214 pour le vérifier. D'après moi, L214 sort quand même du lot. J'observe pas mal de leurs actions/campagnes qui vont plutôt dans le sens de ce que j'ai pu lire, mais je ne sais pas jusqu'à quel point.), et qu'en l'absence de ce mode de fonctionnement on perd énormément de temps à s'embourber dans des débats où chacun.e cherche surtout à prouver qu'il/elle a déjà raison, en se basant beaucoup sur des ressentis et des suppositions (et des biais de confirmation), sans avoir rien de concret pour le démontrer (On a juste des preuves que notre méthode donne des résultats, puisqu'on peut forcément toujours observer des résultats positifs. Mais ce ne sont pas de preuves que notre méthode est celle qui donne les meilleurs résultats possibles.)... au lieu de chercher comment faire évoluer ses idées et sa manière de penser, et de faire toujours mieux/toujours plus efficace en se basant sur des études concrètes (régulièrement réactualisées).
 
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