Salut à tous!

Vive le lait de soja.

Vive le tofu.
 
davidsonstreet":1aa31h8y a dit:
Il0ove":1aa31h8y a dit:
Parce qu'on milite pour l'obtention de droits nous, pas pour en retirer.

C’est une façon de voir. Une autre serait de dire que tu milites pour me retirer le droit de tuer des animaux et que les militants pro-vie militent pour que les fœtus obtiennent le droit d’être considérés comme des personnes.

Plus j’y pense, plus je trouve mon exemple excellent! :)
Sauf qu'un foetus avorté selon le délai légal n'a pas de système nerveux complet, pas de cerveau formé, pas de volonté de vivre, pas de ressenti, et qu'une femme qui garde le truc qui se développe dans son propre corps, un futur enfant dont elle ne veut pas, devra le subir physiquement et pourra voir sa vie totalement gâchée.
Alors qu'on peut tous vivre heureux, longtemps et en bonne santé sans exploiter/maltraiter/tuer les autres animaux.
Bizarrement, les anti-IVG sont très rarement antispécistes, et réciproquement. (L'antispécisme allant de concert avec l'antiracisme, l'antisexisme, l'anti-homophobie... et bien souvent avec l'athéisme.)
 
davidsonstreet":2ej78k24 a dit:
Pers0nne":2ej78k24 a dit:
Tu es également "prisonnier" de ton métier, de ta "nécessité" d'exploiter les animaux.

Oui, Henry David Thoreau disait dans Walden – Life in the wood que l’élevage est une prison et qu'il est préférable de faire pousser des céréales. Je dirais que je suis dépendant de mes vaches. Ce sont elles qui me permettent de vivre plus libre que lorsque je travaillais dans un bureau en ville.
Je dirais plutôt que tu es dépendant de l'exploitation (et donc de la mise à mort) de tes vaches. C'est légèrement différent. Ce qui te domine et t'emprisonne, ce ne sont pas tes vaches, qui n'ont pas choisi leur situation et ne te donnent aucun ordre, mais bien l'activité qui consiste à les exploiter et que tu as choisie toi-même.

(Je pinaille peut-être sur une formulation alors que ça n'était pas ce que tu voulais dire, mais je pense que c'est important car en jouant sur les mots sans même s'en rendre compte, on évite facilement d'affronter explicitement les idées qui nous dérangent.
J'ai par exemple lu quelques fois que la viande était un besoin primaire, sous prétexte que l'on doit manger pour vivre. Or c'est la nourriture qui est besoin primaire, pas la viande. Assimiler les deux, c'est effacer subtilement sa propre capacité de choix, sa responsabilité dans la sélection du type de nourriture.
Tout comme dire que puisque gagner de l'argent est une nécessité, alors le vol, qui est une manière de gagner de l'argent, est aussi une nécessité.)

davidsonstreet":2ej78k24 a dit:
Pers0nne":2ej78k24 a dit:
C'est tautologique : Dès qu'un individu de la majorité comprend les revendications d'une minorité -qui est définie par ces revendications-, il passe dans cette minorité
Hmmm… Pas d’accord. Je peux parfaitement comprendre les aspirations d’un groupe minoritaire (le tient par exemple), sans nécessairement adhérer (totalement) à leur point de vue.
Il y a une différence entre appréhender les arguments et les comprendre réellement. En comprenant le végétarisme éthique, on devient végétarien, sinon c'est que quelque chose (une forme de prise de conscience) des arguments du végétarisme éthique nous échappe encore, ou qu'on pense que ces arguments sont faux. Je ne peux pas dire que je "comprends" une théorie (mathématique, philosophique, physique, etc.) qui se pose comme vraie, si je pense moi-même qu'elle est fausse.

Je pense qu'on revient un peu à ce que j'ai dit au départ. Tant que tu seras éleveur, il y aura toujours une "nuance", un "trouble"... un léger malaise, une distance... qui t'interdira de poser l'abolition de l'exploitation animale/le végétarisme à très grande échelle comme quelque chose de réellement envisageable, logique et souhaitable. Et tu n'abandonneras évidemment pas ton métier d'éleveur du jour au lendemain.

Pour comparer : Il y a un peu plus d'un an, j'étais ovo-lacto-végétarien (depuis 15 ans). Je pensais qu'il était à peu près physiquement impossible de devenir végétalien. Ou que je ne n'en avais pas la force. Donc la seule chose que j'étais capable d'envisager, c'était que les humains réduisent autant que possible leur consommation de viande, sans trop savoir comment ils pourraient régler le dilemme de la production de lait/oeufs en évitant l'abattage. Je ne pouvais pas envisager l'abolition de la viande et encore moins de l'exploitation animale. Et j'avais donc des freins face aux réflexions antispécistes, et encore plus face à l'idée de militer. (Militer pour quoi, puisque l'abolition n'était pas possible ?...) Plus ou moins dans la même période, je me suis rendu compte en lisant des réflexions et témoignages que 1) Le meurtre gratuit des animaux était aussi injuste qu'il se passe dans mon assiette que dans celle des autres, 2) Tout le monde est capable de comprendre le végétarisme, avoir la prise de conscience, réaliser que c'est possible et logique, 3) J'étais capable d'être végétalien (après m'être suffisamment informé, savoir où trouver de la B12, etc.). En débloquant ces trois points, et notamment la dernière contrainte qui me touchait personnellement, j'ai pu réfléchir plus librement, pousser encore la réflexion, et poser l'abolition comme un projet envisageable que je peux revendiquer, et j'ai pu commencer à en parler ouvertement autour de moi, et voir en réaction les gens de mon entourage changer leurs habitudes alimentaires.

Bref, il y a concrètement des contextes de vie, des habitudes que l'on a, qui nous entravent dans nos réflexions. Et je sais que j'en ai encore, qui me bloquent sur d'autres sujets (hors antispécisme). (Par exemple, la voiture, le confort domestique, etc. et mille autres choses que j'ignore sûrement.) Tant que je n'aurai pas (ou ne verrai pas) la possibilité concrète de changer mon contexte de vie, mes habitudes, et dépasser un certain nombre de peurs, ma réflexion sera bloquée sur ces sujets.

davidsonstreet":2ej78k24 a dit:
Pers0nne":2ej78k24 a dit:
Donc d'après moi, ton abandon du végétarisme n'a pas grand chose à voir avec un code de valeur qui n'est pas le tien, un manque de motivation ou un manque d'empathie pour les animaux. Tu as tout ça en quantité largement suffisante pour être végétarien si tu le voulais.

En fait, comme j’ai expliqué, je tiens à être le plus libre possible et la chance que j’ai eu de pouvoir reprendre une ferme m’a permis de faire plusieurs pas dans cette direction. La conversion au maraîchage est une des avenues envisagées, mais cela pourrait ne pas fonctionner et je vis bien avec cette possibilité. Je ne cherche pas à me déculpabiliser en me disant que ce que je fais est temporaire. Ce serait hypocrite.

Qu'est-ce que tu ressens exactement quand une de tes vaches part pour l'abattoir ? As-tu déjà assisté de visu à la mise à mort d'une d'entre elles ?
 
Pers0nne":1cyxphg0 a dit:
Sauf qu'un foetus avorté selon le délai légal n'a pas de système nerveux complet, pas de cerveau formé, pas de volonté de vivre, pas de ressenti, et qu'une femme qui garde le truc qui se développe dans son propre corps, un futur enfant dont elle ne veut pas, devra le subir physiquement et pourra voir sa vie totalement gâchée.
Alors qu'on peut tous vivre heureux, longtemps et en bonne santé sans exploiter/maltraiter/tuer les autres animaux.
Bizarrement, les anti-IVG sont très rarement antispécistes, et réciproquement. (L'antispécisme allant de concert avec l'antiracisme, l'antisexisme, l'anti-homophobie... et bien souvent avec l'athéisme.)

J'aurais pas dit mieux ! (Sauf que je ne suis pas athée :p )
 
davidsonstreet":7q5awwy1 a dit:
Karouba":7q5awwy1 a dit:
De quoi sont nourris les veaux ?

Du lait de leur mère (qu'on appelle le colostrum). C'est obligatoire (pour le label biosuisse en tous cas) pour les premières semaine. Le veau naît sans anticorps et il les prend dans le lait maternel. Il doit boire celui de sa mère, pour des questions de compatibilité.

Petite précision :
Le colostrum c'est uniquement le premier lait (peut-être même la première tétée/traite), ça ne dure pas du tout "des semaines". Ce tout premier lait contient beaucoup de protéines, de gras, de vitamines et d'anticorps qui sont très bénéfiques au bébé (un veau en l’occurrence). Normal, c'est fait pour lui. La nature est bien faite !
Et la présence de colostrum est interdite dans le lait commercialisé. Ce n'est donc pas par amour du veau qu'on lui laisse, mais uniquement pour le fric (et le fric que rapportera aussi un veau en bonne santé).
 
karouba":3ksir7rm a dit:
Vive le lait de soja.

Vive le tofu.

Toi tu préfères tuer des animaux sauvages dans les champs, moi je préfère tuer des vaches. Chacun ses goûts!


Tcharls":3ksir7rm a dit:
Le colostrum c'est uniquement le premier lait (peut-être même la première tétée/traite), ça ne dure pas du tout "des semaines".

Ça dure 2-3 jours. Mais il reste préférable que le veau continue de boire le lait maternel, même après cette période, et ce pour plusieurs semaines.

pers0nne":3ksir7rm a dit:
Sauf qu'un foetus avorté selon le délai légal n'a pas de système nerveux complet, pas de cerveau formé, pas de volonté de vivre, pas de ressenti, et qu'une femme qui garde le truc qui se développe dans son propre corps, un futur enfant dont elle ne veut pas, devra le subir physiquement et pourra voir sa vie totalement gâchée

Oui, moi je n’argumente pas sur le bien fondé des droits, je fais seulement remarquer que du point de vue juridique, il n’y a pas beaucoup de différences : dans les deux cas il s’agit de protéger une entité de la mort en lui accordant le statut de « personne ». Fin de l’analogie. Et puis la raison pour laquelle j’ai fait cette analogie, c’était pour dire qu’il est probablement aussi difficile pour une femme pro-vie de se faire avorter que pour un végétar*ien de tuer/manger un animal ; ça prend des circonstances exceptionnelles., mais ces circonstances ne sont pas les mêmes pour tout le monde.

pers0nne":3ksir7rm a dit:
(Je pinaille peut-être sur une formulation[ ….] mais je pense que c'est important car en jouant sur les mots sans même s'en rendre compte, on évite facilement d'affronter explicitement les idées qui nous dérangent.

On dirait qu’une bonne partie de ton argumentaire repose sur le fait que je n’ai pas conscience de ce que je fais. C'est l'argumentaire des croyants. Pourquoi ne pas coller à ton argument le plus fort, à savoir que les animaux sont des personnes et qu’ils ont le droit de vivre (ou toute autre formulation que tu préfères et que tu maîtrises certainement mieux que moi)?


pers0nne":3ksir7rm a dit:
Il y a une différence entre appréhender les arguments et les comprendre réellement. En comprenant le végétarisme éthique, on devient végétarien, sinon c'est que quelque chose (une forme de prise de conscience) des arguments du végétarisme éthique nous échappe encore
Ce genre de raisonnement est à double tranchant. Si tu n’est pas pro-vie, est-ce que c’est par mauvaise compréhension de leurs arguments?

pers0nne":3ksir7rm a dit:
, ou qu'on pense que ces arguments sont faux.

C’est probablement ton cas pour le mouvement pro-vie. Dans le cas du droit des animaux à la vie, je ne suis pas d’accord, parce que je ne vois tout simplement pas quelle forme cela pourrait prendre sur le plan juridique tout en demeurant cohérent.
 
davidsonstreet":13rb7flo a dit:
karouba":13rb7flo a dit:
Vive le lait de soja.

Vive le tofu.

Toi tu préfères tuer des animaux sauvages dans les champs, moi je préfère tuer des vaches. Chacun ses goûts!

C'est clair que c'est nettement comparable, en effet. :rolleyes:
 
Le coup des animaux sauvages qui meurent dans les champs à cause des végétariens, ce n'est pas la meilleure réponse que tu aies faite sur ce forum !
Les "pro-vie" dont tu parles, ce sont les anti-IVG, c'est bien ça ?
Pour ce qui est des croyances, le fait que les animaux souffrent et auraient bien envie de vivre tranquillement, c'est une réalité. C'est plutôt de la nier à tout prix, de refuser de la voir, qui relève de la croyance, à mon avis... Croyance qui aide à ne pas trop culpabiliser, à se cacher à soi-même une réalité qu'on a du mal à admettre.
 
davidsonstreet":1wi6fmg6 a dit:
pers0nne":1wi6fmg6 a dit:
Il y a une différence entre appréhender les arguments et les comprendre réellement. En comprenant le végétarisme éthique, on devient végétarien, sinon c'est que quelque chose (une forme de prise de conscience) des arguments du végétarisme éthique nous échappe encore
Ce genre de raisonnement est à double tranchant. Si tu n’est pas pro-vie, est-ce que c’est par mauvaise compréhension de leurs arguments?
Effectivement, je ne peux pas dire que je comprends leurs arguments, puisque je pense qu'ils sont faux.
Si j'écris "1+1=3", je ne comprends pas non plus cette phrase.
davidsonstreet":1wi6fmg6 a dit:
pers0nne":1wi6fmg6 a dit:
, ou qu'on pense que ces arguments sont faux.

C’est probablement ton cas pour le mouvement pro-vie. Dans le cas du droit des animaux à la vie, je ne suis pas d’accord, parce que je ne vois tout simplement pas quelle forme cela pourrait prendre sur le plan juridique tout en demeurant cohérent.

Tout simplement parce qu'il faut repenser le cadre juridique, et que ça serait juste beaucoup plus compliqué que ce qui existe aujourd'hui. Ça ne veut pas dire que ça serait impossible. Aujourd'hui, la torture des animaux domestiques est punie par la loi lorsqu'il y a un témoin. Il pourrait en être de même pour tous les animaux qu'on tue aujourd'hui pour l'élevage. On ne parle pas d'accorder à tous les animaux sur Terre le droit d'être protégés de toute menace contre leur vie, juste d'un loi qui abolirait la viande pour les humains, dans une société donnée. La viande d'élevage, la viande pour le plaisir, la viande sans nécessité.
Il existe en Inde des villes où l'abattage est interdit.
Il est également tout à fait possible d'envisager une évolution progressive du statut des animaux, espèce par espèce, selon leur intelligence, leur nombre, leur taille, etc. Cf. Le Projet Grands Singes.
Tout comme certaines espèces sont aujourd'hui protégées, interdites de chasse, d'élevage.

En fait, tu considères que puisque tu n'es pas toi-même, tout seul, capable de donner une solution universelle de but en blanc, alors la réflexion n'est même pas utile. Puisque je ne sais pas, alors je ne peux pas chercher, et les autres non plus... Et pendant ce temps, des dizaines ou centaines de juristes planchent déjà dessus... Et pendant ce temps des milliers ou millions de scientifiques passent leur vie à chercher, trouver et fabriquer sans cesse de nouvelles choses, de nouvelles idées qui semblaient encore absurdes et impossibles dix ans plus tôt, et qui le sont encore pour le reste de la population...

Il n'est pas non plus possible de donner une solution universelle pour éradiquer la faim dans le monde, la guerre, le viol, le meurtre. Il sera toujours impossible de protéger tous les humains contre ce genre de choses avec des lois. Des lois qui ne sont même pas identiques selon les pays. Ça n'empêche pas les lois d'exister.

Et surtout : On n'a même pas besoin de loi pour établir une société majoritairement végétarienne. Mais on a besoin d'en parler pour qu'elle puisse être envisagée.
 
Jezebel":1tcl9uz3 a dit:
C'est clair que c'est nettement comparable, en effet.

Effectivement.

Tcharls":1tcl9uz3 a dit:
Le coup des animaux sauvages qui meurent dans les champs à cause des végétariens, ce n'est pas la meilleure réponse que tu aies faite sur ce forum

Ah? Pourtant je la trouve excellente! Du reste, c’est toi qui ajoute « à cause des végétariens ». Je n’ai jamais dit ça. C’est un épouvantail.

Tcharls":1tcl9uz3 a dit:
Les "pro-vie" dont tu parles, ce sont les anti-IVG, c'est bien ça ?

Oui. C'est comme ça qu'on les appelle au Québec.

Tcharls":1tcl9uz3 a dit:
Pour ce qui est des croyances, le fait que les animaux souffrent et auraient bien envie de vivre tranquillement, c'est une réalité. C'est plutôt de la nier à tout prix, de refuser de la voir, qui relève de la croyance, à mon avis... Croyance qui aide à ne pas trop culpabiliser, à se cacher à soi-même une réalité qu'on a du mal à admettre.

Pourquoi insinuer que je ne la vois pas cette réalité ou que je cherche à la nier? Parce que c’est plus facile d’attaquer ma position comme ça?

Pers0nne":1tcl9uz3 a dit:
Tout simplement parce qu'il faut repenser le cadre juridique, et que ça serait juste beaucoup plus compliqué que ce qui existe aujourd'hui.

Je suis un pragmatique, pas un idéaliste. Je cherche des solutions concrètes applicables maintenant.

Pers0nne":1tcl9uz3 a dit:
En fait, tu considères que puisque tu n'es pas toi-même, tout seul, capable de donner une solution universelle de but en blanc, alors la réflexion n'est même pas utile.

Non. Je considère que mon opinion vaut bien la tienne et qu’on doit me présenter des arguments pour me convaincre, pas de la rhétorique ou des sophismes. À moins de vouloir imposer ta position par la force. Et comme je ne suis pas certain que tu aies vraiment compris la mienne, je ne vois pas comment tu peux l’attaquer de manière aussi simpliste.

Pers0nne":1tcl9uz3 a dit:
Il n'est pas non plus possible de donner une solution universelle pour éradiquer la faim dans le monde
D’où l’inutilité d’une loi qui dirait « la faim dans le monde est interdite ». Quel est l’esprit de la loi que tu chercherais à faire adopter? Quelle fin servirait-elle?

Pers0nne":1tcl9uz3 a dit:
On ne parle pas d'accorder à tous les animaux sur Terre le droit d'être protégés de toute menace contre leur vie, juste d'un loi qui abolirait la viande pour les humains, dans une société donnée
Et pourquoi on ferait ça comme ça? Tu veux dire qu’on pourrait continuer de massacrer des animaux sur les routes, dans les champs, dans les mers et dans le ciel, qu’on pourrait raser les forêts, détruire les habitats naturels, mais pas élever puis manger des vaches?

Pers0nne":1tcl9uz3 a dit:
On n'a même pas besoin de loi pour établir une société majoritairement végétarienne. Mais on a besoin d'en parler pour qu'elle puisse être envisagée.
Je suis bien d’accord, d’où mon opposition à toute loi qui accorderait un statut de personne aux animaux.

Pers0nne":1tcl9uz3 a dit:
Et tu as éludé ces deux questions :
Qu'est-ce que tu ressens exactement quand une de tes vaches part pour l'abattoir ? As-tu déjà assisté de visu à la mise à mort d'une d'entre elles ?

Bon, bon. Éluder… Comme tu y vas. J’ai simplement oublié. Je me suis fais la réflexion hier soir avant de lire ta réponse. Évidemment que j’ai déjà assisté à la mise à mort de mes vaches. J’en ai ressenti un léger inconfort (parce que le sang c’est du sang), un vague sentiment de gratitude et une trace de nostalgie dans certains cas. Mais rien pour m'empêcher de dormir.

EDIT : un code mal inscrit
 

Je trouve ton raisonnement.....bizarre .
Je vais essayer de m'expliquer.
Tuer des vaches dans ton exploitation, ou tuer des animaux sauvages à cause de l'exploitation du soja...pourquoi émettre un jugement de valeur? ou une comparaison
Est-ce plus ou moins bien? Je ne pense pas. Tu préfères tuer plutôt que de tuer. Et pourquoi tout simplement essayer de ne pas le faire?

Il est évident que se nourrir, peut être fait, sans un gramme de carcasse.
Car se nourrir de viande reste un confort, un +. Et non une nécessité.
C'est pour cela que je ne pense pas qu'il faille prendre une telle décision suite à un cas extrême, qui là n'a plus aucune comparaison possible face à une situation de confort.

Ce qui je ne comprend pas là dedans, c'est le fait de t'octroyer une légitimité à tuer les vaches pour lesquelles tu mets un point d'honneur à leur rendre leur vie agréable. Quel en est le but? Donner de ta personne, de ton temps, de ton argent pour avoir moins de scrupule pour les amener à l'abattoir ensuite?

Se dire qu'elles ont eu une belle vie, et les traiter dignement, est pour moi contradictoire avec le fait de mettre au rang de produit un être vivant.

J'essaye de comprendre hin :)

Bon, de ce que j'ai pu comprendre,ce n'est pas la souffrance des animaux qui te concerne le plus.
Mais beaucoup de végétariens sont de ton avis, et ne mangent pas ou n'exploitent pas d'animaux pour une simple question de santé par exemple.

Je pense que ce qu'il me manque dans la réflexion, c'est pourquoi avoir lancé une exploitation.

Aussi, j'ai l'impression que tu compare bien souvent le végé à une religion.
Une communauté. Mais dans le mauvais sens du terme. Où est le mal là dedans à vouloir partager, faire ouvrir les consciences, donner la possibilité de déclics, de déclencher des prises de conscience à autrui, quand celles-ci se rapportent à leur santé par exemple? Même simplement de faire des généralités?

Pour ma part,je trouve cela plus honnête, que de mettre en avant une exploitation animale "saine" alors qu'il n'y a rien de sain à élever un animal pour mieux le tuer ensuite et véhiculer l'idée déjà bien ancrée qu'il est normal de pouvoir décider du sort de la vie d'autrui.
Et je le rappelle, pour une question de confort.
Cela me fait penser à la pub du jambon Herta avec une musique douce , un set de table bien français, de l'herbe verte, un petit garçon ayant envie de grandir en parlant de la bonne viande pour une bonne vie.
C'est parler de ça, pour ne pas parler d'autre chose.

Je suis venue sur ce forum pour apprendre pleins de nouvelles choses, essayer de comprendre, et ton intervention ne peux que me donner raison de l'avoir fait. :)


 
Hum.
davidsonstreet":2x9v0tij a dit:
karouba":2x9v0tij a dit:
Vive le lait de soja. Vive le tofu.
Toi tu préfères tuer des animaux sauvages dans les champs, moi je préfère tuer des vaches. Chacun ses goûts!
davidsonstreet":2x9v0tij a dit:
Tcharls":2x9v0tij a dit:
Le coup des animaux sauvages qui meurent dans les champs à cause des végétariens, ce n'est pas la meilleure réponse que tu aies faite sur ce forum
Ah? Pourtant je la trouve excellente! Du reste, c’est toi qui ajoute « à cause des végétariens ». Je n’ai jamais dit ça. C’est un épouvantail.
Je sens pointer un peu de mauvaise foi, mais ça doit venir de moi !
En tout cas, ceux qui, dans le monde, participent le plus à la mort des animaux sauvages dans les champs, sont ceux qui mangent de la viande, bien évidemment.

Sinon je suis pas mal d'accord avec ta vision et tes interrogations, June !
 
@ Tcharlzs:

:)

Comme je fais partie des nouvelles recrues, j'ai lu un peu ta présentation et les interrogations que tu avais encore au sujet de ton choix de vie, d'alimentation.
Et l'exemple de la crevette, me rappelle un peu mes interrogations.
Lorsque tu parles de privation, il y a donc un lien fort avec le bon goût des crustacés.
Pour ma part, je ne renie pas le goût, j'adore le goût des crevettes par exemple, vraiment ! Ou alors j'adore le goût des botifarra légèrement poivrées.

Mais, je me suis dit que partant du principe que,pour moi, une vache est égale à une crevette, ou une baleine, je ne la mangerai pas. Malgré toutes leurs différences physiologiques, les différents degrés d'attachement qu'on leur a donné en occident ect... pour moi il en reste que ce sont des 1 + 1 + 1 + 1...
Une fois que je l'ai bien intégré, l'odeur me fera envie 2 secondes évidemment, mais je vais m'en détacher naturellement parce que le goût n'aura plus la même place chez moi. Et tout cela naturellement, sans réflexion. Ce sera automatique.
Peut-être même que certains végé, ne ressentent même plus le gôut de la viande, mais moi je me laisse du temps. Je ne veux pas rentrer dans une case ou une échelle de valeur, je fais à mon rythme, mais assurément.


Du coup, je ne peux plus parler de privation, car je ne ressens plus ce sentiment.
Faut savoir aussi que pour l'humain, la nourriture rassure. Un frigo plein apaise.
C'est un refuge pour pas mal de gens, et quand on touche à notre assiette, on a tendance à sortir les cros. Les repas d'affaires, les repas de famille, les fêtes...
La privation se ressent aussi car dès petit on nous a montré cela comme un plaisir naturel, que la surface jolie de l'iceberg.
Et tout cela fait qu'il est très difficile de se "déprogrammer".

Mais qu'elle libération de réussir à le faire !

 
davidsonstreet":2jyfxxgy a dit:
Ça a été une révélation concernant mes motivations profondes vs mon code des valeurs. Pourquoi choisir un code des valeurs que je ne peux pas conserver dans les situations où il est vraiment mis à l'épreuve?

Pourquoi un code de valeur établit dans un cadre quotidien aisé devrait également nécessairement être parfaitement rigide dans un cadre non seulement exceptionnellement difficile, mais volontaire ?

Même question dans l'autre sens : Pourquoi un cadre volontairement difficile et expérimental devrait invalider un choix dans un cadre plus facile et quotidien ?

La question qui m'a de suite sauté à la tronche : Pourquoi ne fais-tu pas exactement la même expérience avec l'alimentation omni ? (avec le même budget j'entends, et donc les mêmes fournisseurs et donc prix où tu te servais)

Tu conclues ton expérience par (je synthétise) : J'avais faim en étant végé avec 1$ par jour, alors je suis redevenu omni à 8$ par jours.

L'expression mathématique et scientifique qui me vient à l'esprit une fois analysé cette démonstration est : WTF ?!?!

(n'y vois aucune malice hein)
 
Tcharls":18dcgx3k a dit:
Je sens pointer un peu de mauvaise foi, mais ça doit venir de moi !
Yes. Pas de mauvaise foi ici. J’ai une position assez claire (pour moi), qui me paraît 100% sans hypocrisie. J’ai bien envie de la tester contre mes opposants les plus forts, c’est pour ça que je suis ici. Et puis je veux faire ça dans le respect. J’avoue avoir fait un peu de provocation avec mon commentaire en réponse à Karouba, mais le ton n’était pas méchant et ça se voulait légèrement humoristique.

Le message derrière, c’est que pour moi, tuer un animal, peu importe la manière ou la raison, c’est tuer. Vous, vous faites une distinction quant à l’intention : moi j’ai l’intention de tuer mes vaches, Karouba n’a pas l’intention de tuer des animaux sauvages.

Tcharls":18dcgx3k a dit:
En tout cas, ceux qui, dans le monde, participent le plus à la mort des animaux sauvages dans les champs, sont ceux qui mangent de la viande, bien évidemment.
C’est vrai en général, mais pas dans tous les cas. Moi je fauche avec une motofaucheuse. Le risque que je tue accidentellement un petit animal est faible; un chevreuil ou un oiseau qui couve : risque nul. Avec les tracteurs à faucheuse frontale, au contraire, c’est très fréquent. Moi, j’achète les céréales (pour faire mon pain) que fait pousser mon voisin. Je sais que quand vient le temps de la fauche, il prend toutes les précautions nécessaires pour éviter des accidents. Et toi, qu’est-ce que tu sais sur la farine ou le pain que tu achètes?

June":18dcgx3k a dit:
Tuer des vaches dans ton exploitation, ou tuer des animaux sauvages à cause de l'exploitation du soja...pourquoi émettre un jugement de valeur? ou une comparaison
Ben justement, je dis que c’est la même chose. Mais on dirait que je suis le seul à penser ça.

June":18dcgx3k a dit:
Est-ce plus ou moins bien? Je ne pense pas. Tu préfères tuer plutôt que de tuer. Et pourquoi tout simplement essayer de ne pas le faire?

J’essaie, j’ai adopté des méthodes de travail qui réduisent énormément les mortalités dans les champs. Et toi? Tu fais quoi pour éviter ça?

June":18dcgx3k a dit:
Il est évident que se nourrir, peut être fait, sans un gramme de carcasse.
Au contraire, si on compte les mortalités animales indirectes (comme on le fait avec la production laitière) liées à la production et au transport des légumes et des céréales, c’est loin d’être évident.

June":18dcgx3k a dit:
Car se nourrir de viande reste un confort, un +. Et non une nécessité.
J’imagine que tu limites ton affirmation à une partie de la population et qu’il ne te viendrait jamais à l’esprit de dire que le berger berbère ou subsaharien vit dans le confort parce qu’il mange de la viande…

June":18dcgx3k a dit:
C'est pour cela que je ne pense pas qu'il faille prendre une telle décision suite à un cas extrême
Reste à définir ce qu’est un cas extrême.

June":18dcgx3k a dit:
Ce qui je ne comprend pas là dedans, c'est le fait de t'octroyer une légitimité à tuer les vaches pour lesquelles tu mets un point d'honneur à leur rendre leur vie agréable.
Pourquoi, faudrait que je les maltraite?

June":18dcgx3k a dit:
Quel en est le but?
Survivre.

June":18dcgx3k a dit:
Bon, de ce que j'ai pu comprendre,ce n'est pas la souffrance des animaux qui te concerne le plus.
Au contraire. Si je peux l’éviter, je le fais.

June":18dcgx3k a dit:
Je pense que ce qu'il me manque dans la réflexion, c'est pourquoi avoir lancé une exploitation.
Pour ne pas dépendre des multinationales de l’alimentation pour ma survie de base. Pour être mon propre patron. Pour sortir de la ville tout en gagnant ma vie. Pour produire au lieu de consommer. Et par-dessus tout, pour me préparer à la pénurie de carburants fossiles qui ne manquera pas de se produire. Tout mon projet est lié à ça.

June":18dcgx3k a dit:
Aussi, j'ai l'impression que tu compare bien souvent le végé à une religion. Une communauté. Mais dans le mauvais sens du terme.

Mais non voyons. J’ai fait des comparaisons sur le plan juridique et politique. Vous êtes une communauté militante, y a rien de mal là-dedans.

June":18dcgx3k a dit:
Je suis venue sur ce forum pour apprendre pleins de nouvelles choses, essayer de comprendre, et ton intervention ne peux que me donner raison de l'avoir fait.
Eh bien j’espère que j’ai continué à te donner raison de l’avoir fait!
 
davidsonstreet":2d3lnrd7 a dit:
C’est vrai en général, mais pas dans tous les cas. Moi je fauche avec une motofaucheuse. Le risque que je tue accidentellement un petit animal est faible; un chevreuil ou un oiseau qui couve : risque nul. Avec les tracteurs à faucheuse frontale, au contraire, c’est très fréquent. Moi, j’achète les céréales (pour faire mon pain) que fait pousser mon voisin. Je sais que quand vient le temps de la fauche, il prend toutes les précautions nécessaires pour éviter des accidents. Et toi, qu’est-ce que tu sais sur la farine ou le pain que tu achètes?

Attention avec des démonstrations de ce genre.
Il y a quelques mois Jean-Baptiste Jeangène Vilmer a tenté une chose dans le même genre : Qui tue le plus entre une écolo carniste et une végane pas écolo ? (avec un choix de personnage dont "l'équivalence" éthique est juste impossible à qualifier, donc exercice biaisé dès le départ)

Et bien les raccourcis fumeux et les caricatures stéréotypées sont allés bon train, avec, plus grave, l'impression en fond que les 2 philosophies étaient non seulement incompatibles, mais opposées. (ce que j'ai l'impression de lire dans la fin de ce que je viens de citer)

davidsonstreet":2d3lnrd7 a dit:
June":2d3lnrd7 a dit:
Car se nourrir de viande reste un confort, un +. Et non une nécessité.
J’imagine que tu limites ton affirmation à une partie de la population et qu’il ne te viendrait jamais à l’esprit de dire que le berger berbère ou subsaharien vit dans le confort parce qu’il mange de la viande…

Je t'invites chaudement à lire ceci : http://www.menzelphoto.com/books/hp.php
http://ecolo.unblog.fr/2007/06/17/hungr ... -un-livre/

Ce n'est pas parce qu'un niveau de vie est inférieur au notre que disparait toute notion de luxe... (et accessoirement, plus le niveau de vie est bas, moins la viande est présente)

Je te souhaite quand même un putain de courage si tu tiens à soutenir que dans nos sociétés occidentales aisées la viande n'est pas un luxe de confort. (personne sur ce forum n'habite les régions que tu as cité comme "arguments")
 
v3nom":3h0vnxil a dit:
Même question dans l'autre sens : Pourquoi un cadre volontairement difficile et expérimental devrait invalider un choix dans un cadre plus facile et quotidien ?
Le cadre quotidien n’est pas devenu plus facile, il s’est projeté dans le futur.

v3nom":3h0vnxil a dit:
Tu conclues ton expérience par (je synthétise) : J'avais faim en étant végé avec 1$ par jour, alors je suis redevenu omni à 8$ par jours.
Ça c'est pas synthétiser, c'est simplifier à outrance ;-). J’ai bien dit que mon alimentation était restée principalement végétarienne. Sauf qu’avec le 8$ je me paie du café, de l’alcool, des restos, des desserts, des mets préparés, etc. Chose impossible à faire avec 1$ par jour, tu en conviendras.

v3nom":3h0vnxil a dit:
Et bien les raccourcis fumeux et les caricatures stéréotypées sont allés bon train, avec, plus grave, l'impression en fond que les 2 philosophies étaient non seulement incompatibles, mais opposées. (ce que j'ai l'impression de lire dans la fin de ce que je viens de citer)

Que neni. Il n'y a ni incompatibilité, ni opposition. Seulement, bien peu de végéta*ien produisent leur nourriture eux-même, et de fait, ils sont donc tributaires des méthodes de production des autres.
 
Je conviens surtout qu'il s'agit de choses amplement dispensables... du coup ça rend ta démonstration encore plus... vaine quelque-part.

Sinon je vois pas en quoi ta "projection dans le futur" change quoi que ce soit à ce que j'aurais outrancièrement simplifié. A moins que tu n'essaie de me dire qu'avec ton budget multiplié par 8 pour la nourriture aujourd'hui (si on peut appeler les resto, l'alcool et le café de la nourriture) te laisse dans la même détresse que durant ton expérience à 1$ par jours.

davidsonstreet":3jash1xi a dit:
v3nom":3jash1xi a dit:
Et bien les raccourcis fumeux et les caricatures stéréotypées sont allés bon train, avec, plus grave, l'impression en fond que les 2 philosophies étaient non seulement incompatibles, mais opposées. (ce que j'ai l'impression de lire dans la fin de ce que je viens de citer)

Que neni. Il n'y a ni incompatibilité, ni opposition. Seulement, bien peu de végéta*ien produisent leur nourriture eux-même, et de fait, ils sont donc tributaires des méthodes de production des autres.

Tout comme tu dois l'être pour ton ordi, ton véhicule, etc... Et la majorité des omnis pour leur bouffe en fait.
Et donc où veux-tu en venir ? Tu vas nous expliquer que parce que toi tu fais attention à la fauche de la nourriture avec laquelle tu nourris les animaux que tu mange, alors les végétariens sont moins éthiques et/ou écolos que les omnis ?

Sinon plut tôt dans le sujet :

davidsonstreet":3jash1xi a dit:
Il0ove":3jash1xi a dit:
Parce qu'on milite pour l'obtention de droits nous, pas pour en retirer.

C’est une façon de voir. Une autre serait de dire que tu milites pour me retirer le droit de tuer des animaux et que les militants pro-vie militent pour que les fœtus obtiennent le droit d’être considérés comme des personnes.

Plus j’y pense, plus je trouve mon exemple excellent! :)

C'est surtout un argument ou disparait totalement le droit de rester maitresses de leurs propres corps pour les femmes... Et où tu compares le droit de tuer un animal désirant vivre à celui de protéger un amat de cellules...

Je suis très loin de partager ton enthousiasme satisfait...

PS : essaie de condenser toutes tes réponses dans un même post, parce qu'à quoter 1 paragraphe par post, on va pas s'en sortir, ça va vite être le bordel ^^

PS2 : en fait en relisant plus rapidement tout ce que tu as écrit, et notamment la forme, j'ai la vague impression de voir un toréador descendant dans une arène... J'me trompe peut-être, mais je ressent du plaisir chez toi à esquiver nos propos, et chercher à nous coincer... Et un brin d'à priori nous faisant tous des tarlouzes de l'écologie, et des ignares de la moindre chaine de production agricole.
 
v3nom":4fgm4d6o a dit:
Je conviens surtout qu'il s'agit de choses amplement dispensables... du coup ça rend ta démonstration encore plus... vaine quelque-part.
Si tu veux, mais comme tu laissais entendre que le 7$ de différence m’a servi à me gaver de hot dog, j’ai voulu te corriger.

v3nom":4fgm4d6o a dit:
Sinon je vois pas en quoi ta "projection dans le futur" change quoi que ce soit à ce que j'aurais outrancièrement simplifié.
Tu mêles les choses. Ce que tu as simplifié, c’est l’usage que j’ai fait de mon argent. Ma projection dans le futur fait référence à ma crainte du choc pétrolier à venir. Comme je l'ai expliqué, mon nouveau mode de vie a été choisi sur cette base.

v3nom":4fgm4d6o a dit:
Tu vas nous expliquer que parce que toi tu fais attention à la fauche de la nourriture avec laquelle tu nourris les animaux que tu mange, alors les végétariens sont moins éthiques ET écolos que les omnis ?

Mais non, tu répètes ton épouvantail du post précédent. Ce que je dis, c’est qu’il ne suffit d’avoir de bonnes intentions pour arriver à ses fins. Il est parfaitement possible qu’une personne ayant un mode de vie omnivore ait moins de mortalité animale au compteur qu’un végétalien. Le nies-tu?

v3nom":4fgm4d6o a dit:
C'est surtout un argument ou disparait totalement le droit de rester maitresses de leurs propres corps pour les femmes... Et où tu compares le droit de tuer un animal désirant vivre à celui de protéger un amat de cellules...

Tu défonces des portes ouvertes :

davidsonstreet":4fgm4d6o a dit:
pers0nne":4fgm4d6o a dit:
Sauf qu'un foetus avorté selon le délai légal n'a pas de système nerveux complet, pas de cerveau formé, pas de volonté de vivre, pas de ressenti, et qu'une femme qui garde le truc qui se développe dans son propre corps, un futur enfant dont elle ne veut pas, devra le subir physiquement et pourra voir sa vie totalement gâchée
Oui, moi je n’argumente pas sur le bien fondé des droits, je fais seulement remarquer que du point de vue juridique, il n’y a pas beaucoup de différences : dans les deux cas il s’agit de protéger une entité de la mort en lui accordant le statut de « personne ». Fin de l’analogie. Et puis la raison pour laquelle j’ai fait cette analogie, c’était pour dire qu’il est probablement aussi difficile pour une femme pro-vie de se faire avorter que pour un végétar*ien de tuer/manger un animal ; ça prend des circonstances exceptionnelles., mais ces circonstances ne sont pas les mêmes pour tout le monde.

En fait, moi je serais pour l’avortement même si le fœtus avait un système nerveux complet et une volonté de vivre, justement pour préserver une liberté de choix.

v3nom":4fgm4d6o a dit:
essaie de condenser toutes tes réponses dans un même post, parce qu'à quoter 1 paragraphe par post, on va pas s'en sortir, ça va vite être le bordel ^^
C’est ce que je fais depuis le début, tu as posté en même temps que moi.

PS : essaie de ne pas éditer tes messages après coup, parce que je le verrai pas toujours et tu vas penser que j’élude tes questions ou que je fuis...
 
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