Je suis contente que le végétarisme paraisse de moins en moins comme une sorte de secte dangereuse dans les médias et que le rapport entre l'agriculture intensive (dont l'élevage) et les problèmes écologiques ne soient pas niés (ou qu'on ne dise pas juste qu'il n'y a pas de solutions), néanmoins, je doute que cela fasse beaucoup progresser la situation chez les négationnistes ou dans une société qui prône la surconsommation et le courtermisme.
Je note aussi les commentaires absurdes que nous retrouvons toujours chez les apprentis défenseurs des autres animaux et de l'écosystème critiquant le végétarisme :
"Mais si nous ne consommons plus d'animaux d'élevage, ils n'auront plus de raison d'exister et disparaitront."
Car, bien entendu, les vaches, porcs et poules n'existent que parce que l'humain daigne les forcer à se reproduire en masse. Ce n'est pas comme si la plupart des espèces sauvages se portaient très bien sans nous ni que la plupart des animaux disparus l'étaient pas la faute de notre propre espèce.
Je vois à quel point notre culture nous manipule et nous force à croire qu'une espèce d'élevage n'a pas d'autres possibilités que de vivre pour l'humain et participe ainsi au bon fonctionnement de l'écosystème, même si on finit par créer des surpopulations inutiles.
(Par ailleurs, j'ai déjà croisé quelqu'un qui expliquait avoir arrêté le végétarisme en se rendant compte que pour causer toutes ces morts, nous avions volontairement crée de nombreuses vies, ce qui ne serait pas arrivé dans un cadre naturel. J'ai envie de dire, à quel prix pour la planète ? Qui a-t-il de si beau à encourager excessivement les espèces animales, dont la nôtre, à se reproduire sans cesse, à brûler des ressources pour le simple plaisir de vivre -ce qui conduit inévitablement à la mort ? La vie est belle quand les conditions de vie, sans être parfaites, sont correctes pour tous, et c'est loin d'être le cas pour nous ou les autres animaux, surtout ceux qui sont victimes de l'élevage intensif.)