Adiô !

Momouth

Jeune bulbe
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22/3/13
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Bien le bonjour !

Comme il est d'usage, je me présente : Mo, 26 ans.
J'ai atterri sur ce forum un peu par hasard (la fameuse sérendipité je présume) et l'idée de pouvoir dialoguer sur le végétarisme et ce qui tourne autour me paraît intéressante. Je suis végétarienne depuis deux ans et bien sûr j'évite les produits testés sur animaux, je consomme local et si possible bio et je suis de plus en plus une adepte du fait maison. Je lis de plus en plus d'articles sur le végétalisme et le véganisme et il n'est pas impossible qu'à l'avenir je me "radicalise" encore plus, mais je vis avec un omnivore et je passe des concours cette année, ce n'est donc pas le bon moment (et soyons honnête : vivant en Savoie, je conçois encore difficilement l'idée de me passer un jour de fromage. Aïe.).

Etant la seule de mon entourage (familial, amical, professionnel) à avoir embrassé le végétarisme, j'ai tendance à me prendre des élans de végéphobie assez régulièrement : de la part de la famille (dès mon enfance, car je n'ai jamais vraiment aimé la viande), de certaines connaissances et surtout au boulot (je bosse en lycée, élèves comme collègues, ça ne loupe jamais : "Ooooh, ma pauvre, tu me fais pitié avec ta salade", sans oublier le fameux "t'es malade, tu devrais remanger de la viande"). Autant dire que j'ai bouffé du cliché, depuis mes supposées frustrations de carnivore refoulée à mes prétendues carences qui font de moi un être faible et anémique. Pourtant, pratiquant assez fréquemment des sports de montagne (escalade, rando, ski, alpinisme), je devrais être en mesure de prouver végétarisme et bien-être sont compatibles.

Voilà, je me joins donc à vous pour échanger et partager.
Arvi !
 
Salut et bienvenue à toi !

Ah la Savoie, région du froid, de la charcuterie et du fromage : pas mon endroit préféré sur terre cet endroit :whistle:
 
Salutation.
 
Je suppose que Adiô, c'est du savoyard.
Adi/Adiu en limousin.
 
C'est bien ça Picatau. :)

Hé oui il fait bien froid et on ne peut pas dire que la culture locale encourage le végétarisme (d'ailleurs je ne suis même pas une locale, je suis bretonne), mais les montagnes valent bien ça. L'alpinisme est bien moins palpitant dans le massif armoricain.

Il y a une sublime spécialité locale qui doit être la cause d'un bon paquet d'infarctus : le farcement (regardez sur google, l'image parle d'elle-même).
 
Momouth":2w1jf8w8 a dit:
Il y a une sublime spécialité locale qui doit être la cause d'un bon paquet d'infarctus : le farcement (regardez sur google, l'image parle d'elle-même).
Je trouve que c'est light, y'a même pas de fromage
 
La famille d'un ami en rajoutait. Desfois que ça soit pas assez savoyard.
 
Momouth":3d2wcbro a dit:
La famille d'un ami en rajoutait. Desfois que ça soit pas assez savoyard.
Ouf, l'honneur est sauf, un vrai plat savoyard ! (sinon on aurait dit un plat de ces petits joueurs que sont les haut-savoyards :whistle: )
 
Le pire, c'est que ta réflexion serait à peine cynique dans la bouche de certaines connaissances... :( Le jour où l'humanité sera végétarienne, les Savoie résisteront encore et toujours contre l'envahisseur.
 
Momouth":ef5mffux a dit:
Le pire, c'est que ta réflexion serait à peine cynique dans la bouche de certaines connaissances... :( Le jour où l'humanité sera végétarienne, les Savoie résisteront encore et toujours contre l'envahisseur.
J'ai vécu un an en Haute-Savoie, donc je connais un peu cette culture.
 
Disons que c'est une belle terre de challenge pour un végétarien.

Ceci dit, ayant habité à Chamonix l'an dernier (peut-être pas le meilleur exemple, le coût de la vie y est particulièrement élevé), il est assez difficile de trouver des fruits et légumes frais à un prix décent dans ce coin. Quand on réside en fond de vallée, il faut prendre la voiture et se taper un aller-retour de parfois une heure pour trouver une tomate qui n'ait pas l'air d'avoir poussé à côté de Chernobyl. Et l'hiver c'est encore pire.
 
Momouth":muzipj4f a dit:
Disons que c'est une belle terre de challenge pour un végétarien.

Ceci dit, ayant habité à Chamonix l'an dernier (peut-être pas le meilleur exemple, le coût de la vie y est particulièrement élevé), il est assez difficile de trouver des fruits et légumes frais à un prix décent dans ce coin. Quand on réside en fond de vallée, il faut prendre la voiture et se taper un aller-retour de parfois une heure pour trouver une tomate qui n'ait pas l'air d'avoir poussé à côté de Chernobyl. Et l'hiver c'est encore pire.

J'imagine bien...
A mon époque haute-savoyarde, j'étais encore un jeune con (maintenant, je suis toujours un peu con mais moins jeune), je me foutais de ce que je mangeais, donc n'importe quel supermarché faisait l'affaire.

Pas sûr qu'un végétalien puisse survivre dans ces terres hostiles.
 
J'y ai rencontré un vegan repenti qui me disait justement qu'il était bien content d'avoir arrêté puisqu'il ne pensait pas pouvoir poursuivre ce régime à Chamonix (en plus d'autres raisons).

Il y a plusieurs magasins bio dans cette vallée et les autres à côté, on peut donc tout à fait selon moi avoir un régime végétarien voire vegan. Mais là il faut réellement avoir les moyens (et puis tu oublies ton empreinte carbone, les courses à vélo c'est pas possible :))
 
Bonjour bonsoir et bienvenu. Moi je ne viens que de la Belgique mais j'ai un truc en commun le végétarisme et le fromage. J'ai franchement du mal à m'en passer et pourtant j'ai pu me passer de ma traditionnelle tasse de Nesquick au lait de vache par mon Nesquick au lait de soja sucré, Sans sucre non j'adhère pas du tout. Qui sait un jour nous parviendrons nous aussi a nous en passer à ce satané fromage. Je ne suis végé que depuis un mois et je me fou des autres et de ce qu'ils pensent.
 
J'ai remplacé depuis plus d'un an la plupart des produits laitiers par des substituts au soja ou autre, pour être plus cohérente mais surtout pour des raisons de santé : je me suis rendue compte que j'étais presque systématiquement nauséeuse (voire malade) après avoir ingéré du lait ou des yaourts. Mais le fromage, ah le fromage... je me donne bonne conscience en allant l'acheter dans des coopératives ou directement chez le producteur, mais de là à arrêter... je ne suis peut-être pas encore prête à dire non à la raclette et la fondue.
 
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