La maladie coeliaque (intolérance au gluten) est une maladie chronique de l’intestin déclenchée par la consommation de gluten, un mélange de protéines contenues dans certaines céréales (blé, orge, seigle…). La maladie se manifeste principalement par des symptômes digestifs (diarrhée, douleurs, ballonnements…).
Elle est aussi appelée – le plus souvent - intolérance au gluten, ou encore entéropathie au gluten.
Chez les personnes atteintes, l’ingestion de gluten entraîne une réaction immunitaire anormale dans l’intestin grêle, qui crée une inflammation et endommage la paroi intestinale. Plus précisément, ce sont les villosités intestinales qui sont détruites. Ce sont de petites structures en forme de vague qui constituent les « replis » de l’intestin et qui permettent l’absorption de la majeure partie des nutriments, des vitamines et des minéraux.
Si l’inflammation persiste, l’intestin abîmé devient incapable d’absorber certains nutriments, vitamines et minéraux. Il peut s'ensuivre une malnutrition malgré une alimentation normale.
D’autres symptômes d’intensité variable peuvent se manifester, comme une fatigue, une dépression et des douleurs aux articulations. Avec le temps, des problèmes de santé plus graves peuvent apparaître.
Les personnes atteintes peuvent toutefois retrouver la santé en éliminant le gluten de leur alimentation.
Le seul examen permettant de détecter cette maladie est la coloscopie.
Beaucoup de personnes se disent intolérantes ou allergiques au gluten sans avoir pratiqué aucun examen mais par simple constatation de malaises après absorbtion de pain, gâteaux, pâtes etc.
Il est vrai que le blé (non bio) a été trafiqué depuis des décennies et que sa consommation est importante, on en retrouve partout dans l'alimentation.
Cette sensibilité au gluten est, elle, bien réelle mais n'est pas dûe pour autant à une pathologie grave.
Il y a également un effet de "mode" car lorsqu'on supprime tous les produits farineux (pain, pâtes, cakes, gâteauc etc...) une perte de poids s'ensuit, ce qui est logique.
Les personnes se sentent donc plus légères, moins ballonées sans que cela ait forcément un rapport avec le gluten mais bien à la consommation trop importante de ce type de produits. Il serait donc bon d'alterner les diverses farines, pâtes et autres aliments de ce type pour que l'organisme ne soit pas saturé en blé.
La maladie de Crohn en revanche est une maladie inflammatoire chronique du système digestif, qui évolue par poussées (ou crises). Elle se caractérise principalement par des crises de douleurs abdominales et de diarrhée, qui peuvent durer plusieurs semaines ou plusieurs mois. Fatigue, perte de poids et même dénutrition peuvent survenir si aucun traitement n’est entrepris. Dans certains cas, des symptômes non digestifs, qui touchent la peau, les articulations ou les yeux peuvent être associés à la maladie.
En cas de maladie de Crohn, l’inflammation peut toucher n’importe quelle partie du tube digestif, de la bouche à l’anus. Mais le plus souvent, elle s’installe à la jonction de l’intestin grêle et du côlon.
L’alimentation : Plusieurs études se sont penchées sur l’utilité de divers changements du régime alimentaire pour prévenir les récidives. Certaines ont testé l’effet d’un apport réduit en sucres raffinés et accru en oméga-3. D’autres ont testé l’exclusion de certains aliments. Ces expériences n’ont toutefois pas permis de découvrir une diète particulière qui permettrait de prolonger la durée des périodes de rémission chez la majorité des patients.
Dans la plupart des cas, il semble toutefois que certains aliments aggravent les symptômes, mais ces aliments varient d’une personne à l’autre. Il peut s’agir de la viande rouge, des céréales (blé ou maïs), des produits laitiers, de certains fruits ou légumes, etc.15 Il est conseillé à chaque personne atteinte de découvrir ces aliments, par exemple en notant dans un carnet la composition des repas et l’intensité des symptômes après chaque repas. Certains médecins suggèrent d’exclure les aliments « déclencheurs » pendant 2 à 4 semaines pour voir si les symptômes s’atténuent ou non.
Le tabagisme en revanche, même léger, augmente l’intensité des symptômes, le nombre de récidives et d’interventions chirurgicales liées à la maladie.