Chocogrenouille
Se gave de B12
Un peu d'objectivité s'il te plait : peux-tu détailler ici ce que tu mets derrière les 560€ de "charges" employeur stp ?
Sur cet article de blog, que j'avais lu et partagé pour "déhoaxer" un éditorial de journal local du Nord-Est qui stipulait que, pour 100€ bruts payé à un salarié, l'employereuse en payait 150€ et le-a salarié-e n'en voyait que 39€ au final, je lis que, sur la somme des cotisations salarié-e+employeureuse :
Je relaie la conclusion de l'article pour celleux qui ne veulent pas tout lire, ça résume bien je trouve :
Sur cet article de blog, que j'avais lu et partagé pour "déhoaxer" un éditorial de journal local du Nord-Est qui stipulait que, pour 100€ bruts payé à un salarié, l'employereuse en payait 150€ et le-a salarié-e n'en voyait que 39€ au final, je lis que, sur la somme des cotisations salarié-e+employeureuse :
sachant que, parmi ces cotisations, l'article dit qu'elles se répartissent environ à 35% pour le-a salarié-e et 65% pour l'employeureuse.L'article de blog dont j'ai mis le lien ci-dessus":1ptfauzp a dit:Près de la moitié servira à financer sa retraite, de base et complémentaire.
Un quart sert à sa protection sociale (maladie, maternité, allocations familiales, invalidité, logement,...).
Le quart restant se partage entre :
- la protection chômage, la formation professionnelle et les accidents du travail (j'ai pris un gars de la métallurgie, ce que je connais le mieux)
-la CSG, CRDS pour combler ce fameux trou de la sécurité sociale que l'on traîne depuis... que la sécu existe.
Je relaie la conclusion de l'article pour celleux qui ne veulent pas tout lire, ça résume bien je trouve :
Selon l'article de journal l'entreprise dépense 150 € pour un salarié au revenu brut de 100 €.
Le salarié ne dispose plus que de 39 € une fois que l'Etat a pris sa part.
Ce à quoi je répond (pour le même salaire brut. Voir les détails sur le tableau récapitulatif ci-dessous ) :
L'entreprise dépense entre 108 € dans le meilleur des cas (voire encore moins s'il s'agit d'une première embauche ou d'un contrat de génération) et 142 € dans le pire des cas.
Le salarié moyen dispose de 66 € une fois les prélèvements sociaux et fiscaux effectués. Le smicard 72 €. On voit qu'on est déjà très loin des 39 € annoncés... A ce revenu direct s'ajoute un revenu différé qu'il touchera à sa retraite, s'il est en arrêt maladie, en congé maternité/paternité, au chômage ou s'il subit des soins. Donc un total équivalent à 122 € pour 100 € de salaire brut du gars payé 1,6 fois le SMIC, et 128 € pour le smicard. Même en retirant de ces montants ce qu'ils paieront en impôts et taxes le moment venu, on est loin du massacre annoncé dans l'article.
Je sais bien que les charges sur les entreprises restent élevées. A la différence d'autres pays, comme l'Allemagne que je cite plus haut, le financement de la sécurité sociale en France repose en effet essentiellement sur les salaires et non sur l'impôt. Un choix qui peut se discuter, mais sans tomber dans le manichéisme comme le propose cet article de journal. Surtout que, selon l'INSEE, le revenu moyen disponible d'un ménage en France est l'un des plus élevé d'Europe (voir sur ce lien). Donc de temps en temps il est bon de remettre les pendules à leur place, comme les Guignols de Canal+ le faisaient dire à Johnny quand ils avaient de l'esprit