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Anonymous
Guest
"J’ai testé le jour sans viande"
"De plus en plus d’experts le disent : nous consommons trop de viande. Beaucoup trop. La liste des conséquences de notre régime hyper-carné est longue, pour la planète comme pour notre santé. La lecture de Bidoche (voir la note du 31 octobre) m’en a convaincue. Voilà pourquoi j’ai décidé de suivre les recommandations de Rajendra Pachauri, l’économiste indien qui préside le Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) – et qui a accessoirement reçu le Prix Nobel de la paix en 2007 – en m’abstenant de manger de la viande un jour par semaine.
Il faut dire que je n’ai jamais été une carnivore effrénée et que Bidoche a profondément modifié ma vision d’un bon steack. Soit. Mais cette résolution risque d’être beaucoup plus difficile à imposer à l’homme qui partage ma vie.
Pour la semaine 1, je ne dis rien et l’affaire passe inaperçue grâce à deux recettes exotiques qui ont réussi à ne pas éveiller les soupçons de mon compagnon, d’ordinaire peu aimable quand il n’a pas sa ration de viande.
Pour la semaine 2, en revanche, c’est un échec. « Qu’y a-t-il avec les pâtes ? ». Comprenez « Quelle bête mange-t-on ce midi ? ». Je tente de lui expliquer ma démarche mais les soupçons se muent vite en petite tempête : « Tu veux me faire devenir végétarien ? ».
Le gros mot est lâché. Je lui sers alors tous les arguments de Bidoche que j’ai eu le temps, ces dernières semaines, de « digérer » (passez-moi le mot) et du mûrir. Peut-être trop d’arguments justement car sa conclusion est on ne peut plus pessimiste « Très bien mais crois-tu vraiment que manger de la viande seulement 6 jours sur 7 va changer quelque chose à tous ces problèmes ? ».
La question fait mouche. Je ne sais plus trop, peut-être devrais-je devenir complètement végétarienne ? Mais combien serons-nous à accepter de changer radicalement nos comportements alimentaires ? Finalement, une consommation de viande diminuée d’un septième, si tout le monde s’y met, ce serait déjà beaucoup, non ?
J'ai donc décidé que cela valait la peine de poursuivre, avec l’accord peu enthousiaste de mon compagnon, mais un bon livre de recettes végétariennes. Toutefois, une chose est certaine, le chemin sera long. Car pour nous comme pour la majorité des Occidentaux aujourd’hui, un « vrai » repas ne s’envisage pas sans un bon plat de viande."
http://admin.blogs.psychologies.com/la_ ... 1/jai-testé-le-jour-sans-viande.html
"De plus en plus d’experts le disent : nous consommons trop de viande. Beaucoup trop. La liste des conséquences de notre régime hyper-carné est longue, pour la planète comme pour notre santé. La lecture de Bidoche (voir la note du 31 octobre) m’en a convaincue. Voilà pourquoi j’ai décidé de suivre les recommandations de Rajendra Pachauri, l’économiste indien qui préside le Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) – et qui a accessoirement reçu le Prix Nobel de la paix en 2007 – en m’abstenant de manger de la viande un jour par semaine.
Il faut dire que je n’ai jamais été une carnivore effrénée et que Bidoche a profondément modifié ma vision d’un bon steack. Soit. Mais cette résolution risque d’être beaucoup plus difficile à imposer à l’homme qui partage ma vie.
Pour la semaine 1, je ne dis rien et l’affaire passe inaperçue grâce à deux recettes exotiques qui ont réussi à ne pas éveiller les soupçons de mon compagnon, d’ordinaire peu aimable quand il n’a pas sa ration de viande.
Pour la semaine 2, en revanche, c’est un échec. « Qu’y a-t-il avec les pâtes ? ». Comprenez « Quelle bête mange-t-on ce midi ? ». Je tente de lui expliquer ma démarche mais les soupçons se muent vite en petite tempête : « Tu veux me faire devenir végétarien ? ».
Le gros mot est lâché. Je lui sers alors tous les arguments de Bidoche que j’ai eu le temps, ces dernières semaines, de « digérer » (passez-moi le mot) et du mûrir. Peut-être trop d’arguments justement car sa conclusion est on ne peut plus pessimiste « Très bien mais crois-tu vraiment que manger de la viande seulement 6 jours sur 7 va changer quelque chose à tous ces problèmes ? ».
La question fait mouche. Je ne sais plus trop, peut-être devrais-je devenir complètement végétarienne ? Mais combien serons-nous à accepter de changer radicalement nos comportements alimentaires ? Finalement, une consommation de viande diminuée d’un septième, si tout le monde s’y met, ce serait déjà beaucoup, non ?
J'ai donc décidé que cela valait la peine de poursuivre, avec l’accord peu enthousiaste de mon compagnon, mais un bon livre de recettes végétariennes. Toutefois, une chose est certaine, le chemin sera long. Car pour nous comme pour la majorité des Occidentaux aujourd’hui, un « vrai » repas ne s’envisage pas sans un bon plat de viande."
http://admin.blogs.psychologies.com/la_ ... 1/jai-testé-le-jour-sans-viande.html