Bornéo, la forêt assassinée

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Anonymous

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Tout y passe, la forêt qu'on détruit, les animaux qui disparaissent, les peuples autochtones qu'on exproprie, un reportage qui fait mal aux tripes....mais ce que fait ce français est admirable !
 
"Ceux qui se sont opposés à la déforestation sont en prison".

Il y a effectivement de ces endroits pas si loin que ça de chez nous finalement où ça n'a guère changé depuis des siècles... Le commerce triangulaire n'est plus, mais les routes sont tracées... Ils parlent de l'huile de palme comme principale cause de la déforestation, apparemment... ?!
 
Personnellement, je me suis senti un peu "trahi" par l'industrie agroalimentaire, quand j'ai appris d'où pourvait provenir toute cette huile de palme que l'on trouve presque PARTOUT. Voici une petite présentation de l'association kalaweit que j'ai faite sur un autre site :

Contexte : La demande en huile de palme en très forte croissance est à l'origine de la déforestation des forêts indonésiennes, malaisiennes. Elles sont souvent brulées pour être ensuite plantées de palmiers à huile, espèce originaire d'Afrique. Dans ces forêts d'une extraordinaire diversité biologique, vivent des singes appelés gibbons. C'est principalement à la protection de cette espèce que se consacre l'association KALAWEIT.

Un chiffre : La déforestation due à la plantation de ces palmiers à huile, c'est l'équivalent de 2 terrains de football brulés toutes les 15 secondes.

Kalaweit est une association française loi 1901 et un projet créé en 1999 pour venir en aide aux gibbons captifs d'Indonésie. En effet, les jeunes sont prisés comme animaux de compagnie mais à la maturité sexuelle (7 ans) l'animal devient agressif et est tué. Au moment de la capture, les parents ont eux-mêmes été tués. Le gibbon et l'orang-outan sont en danger d'extinction en Indonésie. Contrairement à l'orang-outan, il n'existait aucun programme de réhabilitation pour le gibbon à Bornéo et à Sumatra. L'objectif est de rendre ces gibbons à la vie sauvage après un travail nécessaire de réhabilitation. Ceci se fait à travers une approche globale, avec protection de l'environnement de ces gibbons (création d'une réserve de la vie sauvage, lutte contre la déforestation) et l'intégration des populations locales à tous les niveaux du projet. Kalaweit gère deux centres (Bornéo et Sumatra), réhabilite actuellement 300 gibbons et siamangs, emploie 50 personnes, vétérinaires et employés. Kalaweit a crée l' "Ecole de la nature" d'une capacité de 30 écoliers. Kalaweit permet le parrainage de nos gibbbons et siamangs. Kalaweit reçoit des stagiaires dans le cadre de stages de découverte..

L'histoire de Kalaweit :
L'association a été fondée par Aurélien Brulé, il s'est passionné dès l'adolescence par les animaux, et en particulier les primates. Quand il va sur leur térritoire, il prend conscience de la menace qui pèse sur les habitants de ces forêts :
« Je suis parti en Indonésie à 18 ans, avec comme seul rêve de rencontrer mes amis gibbons libres… Une fois à Bornéo, j’ai compris que mes rêves d’enfants ne pourraient jamais être atteints. La jungle dont je rêvais était chaque jour détruite un peu plus… »
« Petit à petit nous avons commencé à sauver des gibbons orphelins…Petit à petit nous avons acquis de l’expérience….Chaque jour nous avons appris à aider les vies en détresse… Aujourd’hui Kalaweit est le plus grand programme de réhabilitation au monde. »
En 1995, âgé de 16 ans, il rejoint la Société Française de Primatologie et publie son premier livre un an plus tard « Le gibbon à main blanche » (Editions Presse du Midi). Cet ouvrage dont l’objectif est d’améliorer les conditions de vie des gibbons en captivité, impressionne les primatologues.
Il commence ainsi un cursus de psychologie-éthologie à la faculté de Strasbourg mais il se rend très vite compte que ces études ne lui permettront pas de réaliser son rêve : œuvrer pour les animaux eux-mêmes et non pour la recherche.
Il décide alors de partir en Thaïlande 3 mois pour observer les gibbons dans leur milieu naturel. C’est la révélation : c’est sur leur territoire qu’il doit aller vivre.
Grâce au soutien de ses proches et de Muriel Robin, touchée par la passion de Aurélien Brulé et de son travail réalisé, il part en Indonésie afin de créer un projet de protection pour les gibbons de Bornéo.
Entre 1997 quand il a créé l'association, et aujourd'hui, c'est un énorme travail qui a été réalisé :
1999 : Signature d’un protocole d’accord avec le gouvernement indonésien incluant la réhabilitation des gibbons prisés par les populations et les braconniers comme animaux de compagnie, l’information, la sensibilisation et l’éducation des populations locales ainsi que la protection des forêts sur l’île de Bornéo. La construction de la première station est entreprise au cœur de la forêt primaire.
La première expérience de relâcher d’un couple de gibbon sur le site de station permettra la mise en place d’un processus de réhabilitation pour la suite du programme.
2000 : La première émission de la radio Kalaweit FM voit le jour. Majoritairement à destination des 15/25 ans, la programmation a pour objectif de sensibiliser la jeunesse indonésienne au respect de la vie sauvage.
Fin 2000 : 17 gibbons ont été recueillis.
2001 : Acquisition du Care Center qui est une première étape pour les gibbons saisis. C’est un lieu – comportant un espace de quarantaine – où les gibbons qui arrivent bénéficient d’un bilan sanitaire et de soins.
2002 : le Dr Susan Cheyne (Université de Cambridge) commence une étude de 18 mois sur la viabilité du processus de réhabilitation mis en œuvre par Kalaweit. Les résultats sont présentés à L’international Primate Society » à Turin en 2004.
Un accord est signé avec le village d’Hampapak pour l’utilisation d’une forêt-sanctuaire inhabitée afin d’accueillir les gibbons, puis avec le village de Mintin.
Création du premier conseil scientifique regroupant les experts mondiaux des gibbons : David Chivers, Warren Brochelman, Jito Sugarjito, Thomas Gueissmman et Susan Cheyne.
Fin 2002 : 68 gibbons ont été recueillis depuis le début de l’aventure.
2003 : premier relâcher d’un couple de gibbon sur l’île de Mintin. C’est un succès !
Kalaweit entreprend un nouveau challenge : créer une seconde station à Sumatra. L’île de Marak (1 000 hectares), inhabitée et la plus boisée du sud-ouest de la capitale de la province, Padang, apparaît comme un site idéal : c’est un point stratégique pour contrôler les trafics d’animaux.
2004 : Signature d’un protocole d’accord à l’échelle nationale entre Kalaweit et les autorités indonésiennes.
Plus de 240 gibbons et siamangs ont été recueillis.
Sortie de son deuxième livre « Bornéo, au nom de la vie » (Editions Presse du Midi).
2007 : Sortie du son livre co-écrit avec Muriel Robin « Vocation Nature » sort (Editions Arthaud)
17 septembre 2008 : départ de Aurélien pour son expédition « Forêt des anges » dans les montagnes de Muller. Il y restera un mois avec pour unique compagnon son chien Sam.
Fin 2008 Kalaweit c’est : plus de 300 gibbons et siamangs sauvés par Kalaweit. Mais aussi des dizaines de macaques, civettes, calaos, reptiles, loris, nasique et même un ourson récemment.
Kalaweit emploie plus de 50 personnes (employés et vétérinaire), c’est aussi une radio Kalaweit FM et L’Ecole pour la Nature qui scolarise 30 enfants.

Mon avis :
Le travail réalisé par Aurélien Brulé est fabuleux. Réagir ainsi face à cette cet horrible gachis est rare et tellement nécessaire. C'est pour cela que j'ai choisi de vous présenter l'association.
Le site de l'association est très bien fait. D'abord vous y apprendrez beaucoup su tout le travail de l'association, et tous les enjeux de ce travail, le partenariat avec OneVoice, les stages découverte, le programme d'"adoption" (ou parrainage) des animaux recueillis. En outre on y trouve le "Blog de chanee" (Chanee étant le surnom de Aurélien Brulé), qui permet de suivre jour après jour des évènements de l'association sur le terrain. Egalement des vidéos et de nombreuses informations.
 
Encore un transfert de mail ^^. J'y prête grande attention à ce mail-ci. J'ai regardé les vidéos, c'est assez EPROUVANT de voir tous ces arbres qui tombent, les orangs-outans en voie de disparition, la fin d'un peuple nomade...

À ceux qui légifèrent (1: le Palmier à huile)

À CEUX QUI LÉGIFÈRENT (1)







Cultures dangereuses : deux poids, deux mesures.



CITOYENS DE LA TERRE : AUX ACTES !



Il faut d’abord imaginer que l’on puisse attendre…



En attendant l’institution d’une Organisation mondiale de l’environnement (OME) qui, oh miracle, ne serait pas compromise…

En attendant aussi que les nations, aux élus débarrassés de leur charlatanisme électoraliste, instaurent des Ministères du Futur…

À l’avant-veille que ne surgisse l’inévitable mais bienveillante dictature verte qui seule, en prohibant durement nos aveugles caprices, saura sauver la planète bleue…

Suggérons des voies radicales et traçons des sillons…, un peu comme on enverrait une bouteille à la Terre.

En voici une.



LE PALMIER À HUILE, UNE CULTURE DANGEREUSE POUR LA PLANÈTE ?



Dans la grande cuisine vertueuse de Copenhague, les pays riches promettent qu’ils vont tirer un chèque pour compenser le mal fait aux pays défavorisés. Des états comme ceux de la Malaisie et de l’Indonésie, dont les gouvernements spoliateurs sont notoirement acoquinés avec les agro-investisseurs, qui s’enrichissent indûment avec le palmier à huile ravageur d’écosystèmes, sont-ils sur cette liste des pays "pauvres" aux gouvernants milliardaires ? Si la Malaisie et l'Indonésie sont aussi touchées par le réchauffement, leurs décideurs montrent un impardonnable acharnement à y participer.



En nous balançant mille et un reportages apocalyptiques sur la monoculture nocive du palmier à huile, entre-autres, outre nous sensibiliser à boycotter tout produit agro-alimentaire ou cosmétique qui en contient (un sur dix dans nos infectes hyper-marchés), pourquoi ne pas mettre en œuvre une procédure mondiale pour un contrôle restrictif de ces plantations, voire même leur élimination, à l’intention de la Malaisie, de l’Indonésie, de Bornéo, de Sumatra, ainsi que de quelques pays d’Afrique ?



On interdit bien la culture des plantes dangereuses pour l’homme, comme la coca (cocaïer), le cannabis ou le pavot à opium, il serait temps d’interdire aussi celles intensives des plantes dangereuses pour la planète.



Cette prééminence du danger pour le seul humain et jamais pour la planète est encore un indice parfaitement symptomatique de l’anthropocentrisme qui nous possède corps et âme depuis le bricolage des monothéismes. Quand nous rendrons-nous à cette évidence simpliste et que tous les peuples premiers observaient, que notre seul humanisme détaché du contexte de la Terre-mère est une conduite suicidaire ? Bien sûr, la Terre ne possède aucun représentant au sein de l’ONU, la Terre n’existe pas. C’est pourtant notre vivante maison.



Si des plantes nocives pour la santé humaine sont déclarées illicites, pourquoi celles néfastes à l’équilibre des écosystèmes et à la conservation des sols ne le sont pas tout autant ? Parce qu’elles représentent un énorme marché ? Mais l’opium ou la coca aussi !!



Le palmier à huile, puisqu’on en parle, n’induit pas seulement un déboisement infernal (qui est source de rejets considérables de gaz à effet de serre), mais aussi une catastrophique destruction des sols par appauvrissement du substrat. Il biffe irréversiblement tout un cortège botanique et zoologique très précieux du biopatrimoine, il génocide notre proche parent l’orang-outan (5.000 de ces magnifiques Grands singes en sont chaque année victimes) et il ruine la vie de peuples premiers vivant en symbiose avec les territoires spoliés de ces forêts primaires, tels le peuple Penan de Sarawak, partie Malaisienne du cœur de Bornéo.



N’est-ce pas suffisant pour légiférer sans pitié et commencer à détruire les plantations hors-la-loi, ainsi que n’hésitent pas à le faire certaines institutions autoritaires pour les champs de coca ?



Pareille législation internationale est également à promulguer pour l’utilisation du produit. Pourquoi une firme comme Dove (Unilever), parmi d’autres, ne subit-elle aucune pression officielle pour cesser l’utilisation pour le moins abusive et frivole de l’huile de palme ?



Quant aux agrocarburants, ils ne sont qu'un nouveau crime porté contre l'humanité.



Que tout un chacun diffuse, divulgue et reproduise sur son blog cet appel légitime à l’interdiction des cultures dangereuses pour notre planète. Merci !






SUITE EN IMAGES QUI FENDENT LE CŒUR :



Le crime des nécrocarburants, on connaît, et quoi ?

http://www.dailymotion.com/video/k2egMxiNstKv1hXYhJ



Les Orangs-outans sacrifiés pour l’huile de palme, on connaît, et quoi ?

http://www.dailymotion.com/video/x97ngq_the-orangutan-rescue-le-sauvetage-d_animals



Les Penan sacrifiés pour l’huile de palme, on connaît, et quoi ?

http://www.dailymotion.com/video/x7o8wg_documentaire-les-derniers-nomades-b_news

http://www.dailymotion.com/video/x7o9ha_documentaire-les-derniers-nomades-b_news

http://www.youtube.com/watch?v=mMHKf-oRb68



Unilever (Dove), des produits de salauds pour des salauds, on connaît, et quoi ?

http://www.dailymotion.com/video/x5fkjv_greenpeace-contre-dove-palm-oil-pro_news

http://www.unilever.fr/ourbrands/soinsdelapersonne/default.asp



Michel Tarrier

http://perso.wanadoo.es/tarrieri/NousPeupleDernier/Ecologue-philosophe.html

http://www.amazon.fr/Nous-Peuple-Dernier-Survivre-Bientot/dp/2296105629



« Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. »

« Le temps du monde fini commence. »

Paul Valéry
 
LA déforestation, c'est bien une preuve que le réchauffement climatique dû au CO2 est de notre faute!non?
 
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