J'avoue que ce genre d'envie me perturbe! ...Du coup j'en parle dans la plupart de mes posts. J'ai envie de vivre avec des animaux, mais je sais pas trop quoi en penser du point de vue du bien-être de l'autre (j'ai même envie de travailler avec certains... donc concept un peu tendu)
Parce que du coup ça me fait me poser plein de questions! D'ailleurs on me pose celles là depuis quelques jours:
"Si c'est un mouton, ce serait l'exploiter que de le tondre tous les ans ? Donc du coup on peut travailler la laine de façon végane ?"
Et franchement je trouve la question pertinente, parce que j'ai l'impression que tout dépends de la manière dont on fait venir l'animal (libération ? Nouveau-né naturel d'un couple d'animaux "libres et heureux" (mais pourquoi séparer le nouveau-né, du coup ?) SPA ? Mise en retraite ?...), et la qualité de la vie qu'on lui offre (risque d'avoir trop chaud l'été > le tondre).
Et si on adopte un animal non-humain, comment on peut s'assurer qu'on va lui offrir une vie heureuse ? Ou est-ce qu'on peut plutôt se contenter d'avoir la volonté la plus profonde de pourvoir à ses besoins sans pour autant pouvoir s'en assurer à long terme, de la même manière que personne n'est obligé d'avoir une situation parfaite pour faire des enfants? Parce que finalement, s'empêcher d'adopter des animaux non humains parce qu'on a pas une bonne "situation" (manque d'espace, pauvreté ou autre raison) me fait un peu penser à se refuser d'avoir des enfants parce qu'on touche pas le SMIC. L'important est-il de lui offrir une vie "idéale", "bonne" ou "meilleure qu'il avait avant" ?
Reste le choix de la personne de décider si oui ou non il assume la responsabilité de pourvoir concrètement aux besoin de son/sa compagnon/compagne, et en s'engageant à vie.
Et d'ailleurs pourquoi "à vie" ? Est-ce que ce n'est pas une vision restreinte d'imaginer une relation humain/non-humain exclusive, fidèle et privilégiée ? Je connais un chien qui a deux humains dans sa vie, suivant si l'un ou l'autre est capable de s'en occuper ou non (métiers physiques saisonniers en environnement hostile). Attention je défends pas l'abandon! Mais le fait de s'occuper d'un animal non humain à plusieurs humains, voire de lui laisser la possibilité de créer plus d'affinité avec d'autres, et éventuellement de créer le schéma inverse : l'animal non humain choisi son humain (du moment ou pas).
Désolé j'ai pas internet très souvent en ce moment je verrais la suite du post quand je pourrais. :salut:
Parce que du coup ça me fait me poser plein de questions! D'ailleurs on me pose celles là depuis quelques jours:
"Si c'est un mouton, ce serait l'exploiter que de le tondre tous les ans ? Donc du coup on peut travailler la laine de façon végane ?"
Et franchement je trouve la question pertinente, parce que j'ai l'impression que tout dépends de la manière dont on fait venir l'animal (libération ? Nouveau-né naturel d'un couple d'animaux "libres et heureux" (mais pourquoi séparer le nouveau-né, du coup ?) SPA ? Mise en retraite ?...), et la qualité de la vie qu'on lui offre (risque d'avoir trop chaud l'été > le tondre).
Et si on adopte un animal non-humain, comment on peut s'assurer qu'on va lui offrir une vie heureuse ? Ou est-ce qu'on peut plutôt se contenter d'avoir la volonté la plus profonde de pourvoir à ses besoins sans pour autant pouvoir s'en assurer à long terme, de la même manière que personne n'est obligé d'avoir une situation parfaite pour faire des enfants? Parce que finalement, s'empêcher d'adopter des animaux non humains parce qu'on a pas une bonne "situation" (manque d'espace, pauvreté ou autre raison) me fait un peu penser à se refuser d'avoir des enfants parce qu'on touche pas le SMIC. L'important est-il de lui offrir une vie "idéale", "bonne" ou "meilleure qu'il avait avant" ?
Reste le choix de la personne de décider si oui ou non il assume la responsabilité de pourvoir concrètement aux besoin de son/sa compagnon/compagne, et en s'engageant à vie.
Et d'ailleurs pourquoi "à vie" ? Est-ce que ce n'est pas une vision restreinte d'imaginer une relation humain/non-humain exclusive, fidèle et privilégiée ? Je connais un chien qui a deux humains dans sa vie, suivant si l'un ou l'autre est capable de s'en occuper ou non (métiers physiques saisonniers en environnement hostile). Attention je défends pas l'abandon! Mais le fait de s'occuper d'un animal non humain à plusieurs humains, voire de lui laisser la possibilité de créer plus d'affinité avec d'autres, et éventuellement de créer le schéma inverse : l'animal non humain choisi son humain (du moment ou pas).
Désolé j'ai pas internet très souvent en ce moment je verrais la suite du post quand je pourrais. :salut: