c'est pas simple, car des arguments du type, oui mais vous les nourrissez alors c'est normal qu'il y en est plus n'est pas recevable. Ils les nourrissent pour les contenir dans leur secteur de chasse, cela n'augmente pas la population de sangliers. Celle ci augmente car effectivement, leur chasse est plus réglementé, et les sangliers n'ont d'autres prédateurs que les humains... le problème, c'est que les humains n'ont plus l'habitude ni l'envie de côtoyer ces petites bêtes, ils ne supportent pas que ceux ci viennent arracher leur joulie pelouse la nuit, qu'ils cassent les tiges de mais, mangent les grains (je vous rassure, ils savent les cueillir eux même)... la question de la cohabitation existe réellement, ce n'est pas un fantasme de chasseur. Bien entendu, l'espèce ne va pas se développper à l'infini, il y aura une régulation naturelle, mais avec un nombre de sangliers bien trop insupportable à notre espèce... donc quid ? quels arguments sommes nous en mesure d'apporter ? stérilisation ? parquage ? Cela pose le vrai débat, plus de chasse, oui, mais quel avenir pour l'espèce humaine ? Les végétariens pour la protection animale doivent faire de la prospective pour être crédibles, doivent être capables de proposer un avenir possible et cohérent.
Comprenez moi bien, je ne suis pas en train de dire que les chasseurs sont des vrais écologistes gestionnaires de la faune et de la flore, mais qu'un discours uniquement à charge nous expose à des réponses toutes faites.
La question est, sommes nous prêt à réduire la population humaine, notre espace vital, partager nos ressources alimentaires, ou envisageons nous plutôt une "gestion" alternative des autres espèces animales... Quel avenir pour l'homme et les autres animaux ?...