Grenadine":1mf8dot5 a dit:
Je suis d'accord pour dire que la situation craint, mais je ne vois quand même pas en quoi la vidéo est "dégoûtante".
Pour moi, elle expose un système injuste et problématique, mais ce n'est pas sur le messager qu'il faut tirer ! Je trouve qu'elle se termine au contraire sur un message positif "vous pouvez faire une différence en consommant différemment".
Elle ne dit pas pour autant "contentez-vous de faire ça et rien d'autre". Je trouve qu'elle fait réfléchir au système et c'est un début, ça ne veut pas dire qu'il faut s'arrêter là.
Dire aux gens de faire attention à ce qu'ils mettent dans leur assiette, je trouve ça bien. Les gens peuvent pousser la réflexion plus loin et changer plus de choses, s'ils le veulent, et révolutionner le monde – ce ne sera pas la faute de cette vidéo s'ils ne le font pas.
Tu dis qu'on ne pouvait pas s'attendre à un autre message de la part de la Cité des Sciences, mais ça dépend aussi du pourquoi de la vidéo. Si c'était pour lancer une révolution, raté. Si c'était pour expliquer les systèmes qui régissent les cours de l'alimentation, c'est réussi. J'ai appris des choses en regardant.
non cette vidéo n'expose rien , "expliquer les systèmes qui régissent les cours de l'alimentation, c'est réussi " ??? sans blagues ?
elle illusionne sur le fait que choisir son assiette changera l'ordre des choses. 1 - Qui sur cette planète peut choisir son assiette?
2- elle ne fait pas du tout réfléchir au système parce que'elle élude les décideurs et profiteurs du désordre
3- ce n'est absolument pas positif d'illusionner , mêne des jeunes de 9 14 ans
4- choisr son assiette sera bon pour la santé de ceux qui pourront le faire mais rien à voir avec le fait de dire que les pays pauvres en profiteront, là c'est de la manipulation, c'est donner bonne conscience » vous aidez le monde en regardant votre assiette pfff ce n'est pas dégoutant mais débile !
exemple parmi tant d'autres , c'est toujours comme sela que les choses se passent et partout dans les relations nord sud ( c'était bien le thème central de la vidéo , non ?)
Le Samedi 4 juin 2011 | Mise en ligne à 9h05 | Commentaires (40)
http://blogues.cyberpresse.ca/hetu/2011 ... -et-haiti/
WikiLeaks, les États-Unis et Haïti
dans le même genre donner pour aider Haïti (dont la France n'a jamais remboursé la dette payer pour son indépendance ni aucun pays annuler les dettes d'Haïti (sauf le Vénézuela, je crois me rappeler )
Les hebdomadaires Haïti Liberté et The Nation ont entamé cette semaine la publication d’une série d’articles tirés de 1 918 câbles diplomatiques américains sur Haïti obtenus par WikiLeaks et couvrant une période de sept ans, de 2003 à 2010.
Le premier article de la série traite des efforts vains de l’administration Bush et de compagnies pétrolières américaines, dont ExxonMobil et Chevron, pour saboter la mise en œuvre de l’accord pétrolier PetroCaribe entre le Venezuela et Haïti. Je cite un extrait tiré de l’article paru dans Haïti Liberté, qui évoque les avantages de l’accord d’un point de vue haïtien :
L’agacement des É.-U. a débuté lorsque Préval a signé – le jour même de son inauguration – un accord pour rejoindre l’alliance PetroCaribe du Venezuela, en vertu duquel Haïti achèterait du pétrole en ne payant dans l’immédiat que 60 % au Venezuela avec le solde payable sur 25 ans à 1 % d’intérêt. Les câbles provenant de l’ambassade des É.-U. offrent une vue prenante sur la manière dont Washington a cherché à décourager, torpiller et saboter l’accord PetroCaribe, malgré ses avantages indiscutables, accord en vertu duquel le gouvernement haïtien «économiserait 100 millions de dollars US par année grâce aux paiements différés», tel que l’ambassade l’a elle-même reconnu dans un câble du 7 juillet 2006.
La semaine prochaine, les hebdomadaires haïtien et américain doivent publier des articles sur les pressions exercées par le département d’État américain de l’ère Obama pour empêcher le gouvernement haïtien de faire passer le salaire minimum de 24¢ à 61¢ de l’heure, ou 5$ par jour. Intervenant à la demande des compagnies américaines Hanes et Levis, Washington a réussi à convaincre le gouvernement haïtien de fixer le salaire minimum à 3$ par jour dans les usines textiles.
pas en rapport avec la bouffe , ok et maintenant Haïti et sa famine programmée et décidée . Là encore changer votre assiette n'y changera absolument rien
Le marché haïtien du riz : un cas emblématique de la dérégulation capitaliste
3 avril 2010 par Esther Vivas
Le cas de Haïti est révélateur. Comme l’a noté Bill Quigle |1|, il y a trente ans ce pays produisait la quantité de riz nécessaire pour nourrir sa population, mais, au milieu des années 1980, face à une crise économique aiguë, lorsque le dictateur Jean-Claude « Baby Doc » Duvalier a fui le pays en vidant les coffres, Haïti a dû s’endetter auprès du FMI. Une spirale de « domination » a alors commencé, plongeant le pays sous la dépendance économique et politique profonde des institutions financières internationales et, tout particulièrement, des États-Unis.
Pour obtenir les prêts, Haïti fut contraint de mettre en œuvre une série de politiques d’ajustement structurel : la libéralisation du commerce et la réduction des tarifs douaniers qui protégeaient la production agricole, y compris celle du riz. Cette ouverture des frontières commerciales a permis l’importation sans discernement du riz américain subventionné, vendu bien en dessous du prix auquel les agriculteurs locaux pouvaient en produire. Citant le prêtre haïtien Gérard Jean-Juste, Bill Quigley explique : « Au cours de la décennie 1980 le riz importé, vendu à un prix inférieur au coût de la production des agriculteurs locaux, a envahi le pays. Les agriculteurs haïtiens ont perdu leur travail et ont fui vers les villes. En quelques années la production locale s’est effondrée. » Les paysans, incapables de rivaliser avec le riz importé ont abandonné leurs cultures et Haïti est devenu un des principaux importateurs du riz états-unien.
En conséquence, lorsqu’en avril 2008 le prix du riz, des haricots et des fruits a augmenté de plus de 50 %, la majorité de la population haïtienne fut incapable d’y accéder. Plusieurs jours d’émeutes dans le pays le plus pauvre de l’Amérique du sud (où le régime alimentaire moyen d’un adulte se limite à 1 640 calories par jour, soit 640 de moins que la moyenne requise selon le Programme alimentaire mondial de l’ONU) ont souligné l’ampleur de la tragédie. Devant l’impossibilité d’acheter la nourriture, la consommation des tortillas (crêpe à base de farine de maïs salée) s’est accrue.
Quel intérêt pourraient avoir les États-Unis pour ce marché haïtien du riz, alors qu’il s’agit d’un des pays les plus pauvres ? Environ 78 % de la population de Haïti survit avec moins de 2 dollars par jour et plus de la moitié avec moins d’un dollar. L’espérance de vie y est de 59 ans. Pourtant, selon les chiffres du Département de l’agriculture des États-Unis, en 2008 Haïti a été le troisième plus important importateur de riz états-unien, une culture subventionnée par le gouvernement à la hauteur d’un milliard de dollars par an. Qui en sont les bénéficiaires ? Entre 1995 et 2006, par exemple, un seul producteur, Riceland Foods Inc., a reçu 500 millions de dollars de subvention. Et ce n’est pas tout. Les subventions gouvernementales pour l’exportation du riz ont atteint de tels sommets que, selon les informations publiées en 2006 par « The Washington Post », le gouvernement avait versé au moins 1,3 milliard de dollars depuis 2000 à ceux qui n’ont jamais rien cultivé, dont 490 000 dollars à un chirurgien de Huston qui avait acquis des terres près de cette ville sur lesquelles le riz n’avait jamais été cultivé |2|. Notons, qu’en ce qui concerne les tarifs douaniers, les États-Unis ont établi des barrières de 3 % à 24 % pour les importations du riz, soit exactement la même protection que celle que Haïti a été forcé de supprimer au cours des années 1980 et 1990.
Le cas de Haïti est loin d’être isolé. Il peut être extrapolé à de nombreux autres pays du Sud, où l’application systématique des politiques néolibérales au cours des dernières années a non seulement démantelé un système autochtone de production agricole, d’élevage et d’alimentation, mais a aussi liquidé toute protection de leurs communautés, de leurs industries et des services publics. Ainsi, en se fondant sur les mêmes préceptes, la Banque mondiale a proposé de supprimer la production du riz au Sri Lanka — une culture traditionnelle depuis plus de trois mille ans et le fondement de l’alimentation locale — car il serait moins cher de l’importer du Viêt Nam ou de la Thaïlande |3|. La restructuration économique néolibérale tout au long des années 1990 aux Philippines a transformé ce pays d’exportateur net d’aliments en plus grand importateur mondial de riz, qui achète chaque année sur le marché mondial entre un et deux millions de tonnes pour sa demande interne |4|. La logique du marché libre a condamné ce pays à une spirale de domination et de misère.
Esther Vivas, Extrait de Contradictions du système alimentaire mondial, in Inprecor, décembre 2009 – janvier 2010, n° 556-557, p. 22
http://www.cadtm.org/Le-marche-haitien-du-riz-un-cas
rien de partsian là dedans bous trouveresz cette info de partout. La Révolution elle s'est déjà faite avec la mondialisation et comme arme le Fmi. En France DSK ancien directeur fait la une mais qui parle de ses actions sur les peuples ?
Est-ce plus clair avec ce dernier post ?
les haïtiens spour beaucoup mange des galettes d'argile...
"La dernière partie (à partir de 7mn23) expose clairement que les gens des pays riches devraient manger moins de protéines animales et plus de végétales pour consommer moins de ressources et en laisser à ceux qui en ont besoin.
Qu'est-ce que tu trouves révoltant là-dedans ?!"
combien de protéines dans les galettes d'argile ? vraiment pas de quoi révolutionner le monde , c'est dans l'ordre des choses voulues ...> > à condition d'être du bon côté du manche