Coutumes débiles

Je viens de tomber en lisant un quotidien local sur la superbe tradition de la « fête du cou de l'oie », qui se pratique notamment à Arfeuilles. En cherchant un peu, on tombe sur cette description:
http://mairie.orange.fr/stbonnetpresrio ... itions.htm
Mais quelle tradition joyeuse que celle qui consiste à décapiter une oie pour le plaisir! Et le pire, c'est que cette tradition perdure... Bigre!

jmtrivial":3q1us3ii a dit:

Mais quelle tradition joyeuse que celle qui consiste à décapiter une oie pour le plaisir! Et le pire, c'est que cette tradition perdure... Bigre!

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D'origine rurale, je reste souvent dubitatif devant ces citadins qui nous font l'éloge de la vie campagnarde, du retour à la vie simple de nos ancêtres…
Le souvenir que j'en ai (depuis le bac, j'ai toujours vécu en centre-ville) est plutôt celui d'un monde de brutes.

site en question":2uf8wfsu a dit:

Quelle que soit son origine, la fonction ludique du cou de l’oie prédomine aujourd’hui à travers une coutume qui ressemble à un jeu d’adresse entre différents concurrents. L’enjeu, quant à lui, peut varier d’une somme d’argent à la simple offrande de l’oie décapitée mais peut prendre un caractère plus solennel comme en Belgique, en Espagne ou en France où le vainqueur est désigné roi de la fête.

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C'est quand même hallucinant de voir la bêtise de l'homme ...
Pourquoi l'homme s'attache t-il à des traditions si barbares ?

Ca me fait penser à un des sujets du JT de ce week-end qui parlait du "samedi des enfants à la féria de Daxe", regardez la petite vidéo en bas de page sur ce lien :
http://www.mairie-dax.fr/default.asp?IDPAGE=54&cnf=2|997620CA
Voilà comment on fait perdurer la connerie de l'homme : en embrigadant les bambins
Les enfants de cet age font comme leurs parents, pour leur faire plaisir, pour leur ressembler ...
Et sa ne dérange personne ...
Pour moi, c'est du viol mental.

"Laissez les choisir !"
Que disent beaucoup de personnes "indignées" à l'égard d'un parent VG* qui élève se(s) enfant(s) dans le respect de la vie ...
Et là ... personne s'indigne ?!

Ce monde tournera-t-il correctement un jour ?

c'est tellement facile pour l'homme de faire souffrir un etre plus fragile que lui et surtout sans défense...ça parait peut etre hard ce que je vais dire mais l'homme n'aurait aucun courage de faire ça a un autre homme qui par exemple viol ou bat une femme...c'est plus simple de décapité une oie ou d'enfoncer des piquets dans un taureau...ect.Que des LACHES !!

Jo":3ausx2uj a dit:

D'origine rurale, je reste souvent dubitatif devant ces citadins qui nous font l'éloge de la vie campagnarde, du retour à la vie simple de nos ancêtres…
Le souvenir que j'en ai (depuis le bac, j'ai toujours vécu en centre-ville) est plutôt celui d'un monde de brutes.

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Tout dépend ce que l'on entend par "vie campagnarde", si c'est "vie à la campagne" ou "vie à la manière des campagnards".
si c'est "vie à la manière des campagnards", effectivement, c'est souvent brutal et violent, c'est bien pour ça que j'en suis partie.
cependant, je ne reve que d'une chose, c'est d'avoir une maison à la campagne (ou plutot à la montagne, mais de la petite montagne). parce que la "vie à la campagne" me manque énormément. me réveiller le matin en entendant le chant des oiseaux à la place du klaxon des voitures, c'est ça dont parlent "les citadins qui font l'éloge de la vie campagnarde". Sans se rendre compte que la vie à la campagne devient vite solitude et ennui pour celui qui n'a pas ça dans l'âme.

Mais au bout du compte, si tu regardes bien, la vie citadine n'est pas moins violente ou brutale, juste plus hypocrite.

SoyaBeing":3gotau22 a dit:

Voilà comment on fait perdurer la connerie de l'homme : en embrigadant les bambins
Les enfants de cet age font comme leurs parents, pour leur faire plaisir, pour leur ressembler ...
Et sa ne dérange personne ...
Pour moi, c'est du viol mental.

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Oui c'est une bonne définition ; mais le système me paraît pour une bonne part inconscient, car les parents se sentent "obligés" de légitimer leurs actions passées / présentes barbares en rendant la génération du dessous complice ; celle-ci ne pourra ainsi pas leur reprocher des méthodes auxquelles ils ont participé (en tout cas il faudra plus de courage, puisque tout VG fait quand-même cette démarche).

Mais vous n'avez rien vu !!!!

Hier ou avant-hier à la radio j'ai entendu parler du "horse-ball", jeu équestre violent qui consiste en gros à "jouer au foot avec un cadavre de chèvre" !!!!

J'ajouterais également que le but d'avoir un enfant est de laisser une trace de notre passage sur terre. L'enfant doit alors être soit la réplique de ce que nous sommes ou de ce que nous aimerions être.
Un végétarien ne souhaiterait-il pas que son enfants le soit?
Un omnivore le souhaite aussi. Les personnes friandes de ces traditions barbares souhaitent également les faire partager à leurs enfants.
Heureusement que certains parents font preuve de plus d'ouverture d'esprit et souhaite avant tout que leur progéniture se réalise et soit elle-même.
Je remercie au passage mes parents .

tom":1qvzp7io a dit:

Hier ou avant-hier à la radio j'ai entendu parler du "horse-ball", jeu équestre violent qui consiste en gros à "jouer au foot avec un cadavre de chèvre" !!!!

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Ne serait-ce pas plutôt le « bouzkachi »? Il me semble que le horse-ball se joue avec un ballon.

Ouais apparemment

Ils disent de ces conneries à la radio !

effectivement le bouzkachi se joue avec une peau de bête.

le horse-ball, lui, est à mi-chemin entre le polo et le football.
mais on utilise un ballon en plastique ou caoutchou, pas un cadavre.

Les traditions les plus débiles perdurent...
Etant de la campagne, j'ai eu la joie d'assister à ce genre de traditions moyennâgeuses comme la célèbre "fête à cochon"... sauf que celui qui fait le moins la fête ce jour là, ben c'est justement le cochon. Mais en ayant cotoyé beaucoup de gens de ce monde là, je me suis rendue compte que contrairement aux personnes qui ne veulent juste pas entrevoir la vérité sur la souffrance animale, les gens de la cambrousse sont tout simplement rendus insensibles par la quotidienneté de leurs actes. Mes ex beaux parents, 2 agriculteurs, tordaient le cou d'un volatile ou égorgeaient un lapin comme j'épluche une carotte. Ils faisaient ça depuis l'enfance, et n'imaginaient pas un instant que l'animal puisse ressentir des émotions égales aux notres : la peur, le stress, la douleur.
L'aspect économique et pratique prend systématiquement le dessus : on soigne une vache pas parce qu'elle souffre, mais parce que la maladie l'empêche d'être productive.
Et il faut bien se dire que malheureusement, des gens comme ça nous prennent pour des marteaux, et resteront à jamais insensibles à notre cause.
A moins que quelqu'un ait une anecdote à propos d'un chasseur repenti ou d'un technicien d'abattoir enrôlé par Greenpeace?

clocloclo":1dyuw88b a dit:

A moins que quelqu'un ait une anecdote à propos d'un chasseur repenti ou d'un technicien d'abattoir enrôlé par Greenpeace?

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Non. Pas encore.

Pas encore?
je suis déçue.

Mais si, il ya a dordje qui a écrit dans son post de présentation :

dordje":365hsobq a dit:

Voilà, j'ai 35 ans, végétalien depuis quelques mois. Je faisais parti des méchants, puisque qu'ayant fait des études d'agro, j'ai bossé en élevage viande, poule pondeuse, abbatoirs et autres transformation carnés, boulot que j'ai bien évidemment abandonné.
(...)
ce n'est pas seulement ce que j'ai vu, mais ce que j'ai fait ..... j'ai les mains rougi du sang de mes victimes, enfin, bon, c'est un peu macabre, mais j'ai tué beaucoup d'animaux... à espérer que les boureaux ont eux aussi droit au repentir

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on m'a aussi raconté une "anecdote" à propos d'un mec qui avait travaillé en labo pendant des années et pratiqué tous les tests possibles et imaginables sur les animaux qu'il avait à sa disposition.

puis un jour, il était en vacances au bord d'une rivière, et il a vu un couple de perce-oreilles.

l'un des 2 a glissé et est tombé à l'eau, et l'autre a attrapé une brindille pour qu'il s'y accroche.

en le voyant les observer ainsi, les autres sont venus voir ce qu'il regardait, et se sont moqués de ces pauvres petits insectes.

finalement, celui qui était tombé à l'eau a réussi à regagner la rive grâce à la persévérance de l'autre.

en voyant la solidarité dont avaient fait preuve ces 2 minuscules insectes, il avait compris qu'en fait les animaux qu'il torturait ressentaient les memes choses que nous, il est devenu végétarien du jour au lendemain, et a démissionné de son boulot dès son retour de vacances.

maintenant, il milite dans une asso de protection des animaux, et la personne qui m'a parlé de lui l'a rencontrévsur une de leurs actions.