Crise de la quarantaine : les singes aussi !

B

Brigande

Massacre des légumes
Inscrit
4/2/11
Messages
1 628
Score de réaction
0
Localité
à proximité de Perpignan
Site web
shoobidoo.over-blog.com
Crise de la quarantaine : les singes, aussi Publié le 21 novembre 2012, 11h17 par Clémence Alengrin

Des scientifiques ont étudié le comportement de chimpanzés et d'orang-outans et se sont aperçus qu'ils traversaient la même courbe psychologique que les humains. L'étude montre notamment que leur prospérité est mise à rude épreuve au milieu de leur vie.

L'étude menée par des chercheurs anglais, américains et japonais a porté sur 508 singes. Elle démontre que les singes traversent des périodes de bien-être mais aussi de dépression. Cette fameuse courbe en U a des caractéristiques propres : jeunesse heureuse, grand passage à vide à l'approche de la quarantaine, vieillesse sereine. Pendant deux ans, des bénévoles, des soigneurs et des chercheurs ont observé les primates et ont rempli un questionnaire qui gradue leurs humeurs selon des notes allant de 1 à 7. Ils ont observé le degré de plaisir dans certaines situations, le niveau de réussite d'une action ou tout simplement si les singes étaient de bonne humeur selon leur âge. Leur crise de la quarantaine n'est bien évidemment pas la même que la nôtre, ils ne se séparent pas de leur femelle pour des jeunettes et ne délaissent pas leurs bananes pour du caviar. Ils la vivent à leur manière, comme l'explique le psychologue Alexander Weiss à la BBC : "il peut avoir d'autres désirs, comme celui de s'accoupler avec plus de femelles ou avoir accès à plus de ressources".
Cette étude a aussi été l'occasion de mieux comprendre les aléas émotionnels de la vie humaine. "Nous espérions comprendre un fameux casse-tête scientifique : pourquoi le bonheur humain suit-il une progression en "U" au cours de la vie ?", s'est demandé l'économiste Andrew Oswald, de l'Université de Warwick. Le fait que les singes sont eux aussi touchés par cette crise démontre que ce ne sont pas les choses matérielles de la vie qui sont à l'origine de nos coups de blues. "Nous avons fini par montrer que ça ne peut pas être à cause des prêts hypothécaires, des divorces, des téléphones portables ou de l'un ou l'autre des attirails de la vie moderne : les singes aussi ont une crise prononcée vers le milieu de vie, et ils n'ont rien de tout cela", conclut Andrew Oswald
Cliquez pour agrandir...

http://www.journaldesfemmes.com/societe ... _u=3076665
 
Cool, maintenant on va pouvoir étudier le phénomène en labo, heureusement que ce n'est pas propre aux humains, on en aurait chier pour convaincre la populasse que les tests avec le cerveau à l'air piqué de sondes, ça chatouille juste, et qu'il faut être volontaire pour faire avancer la science :)
 
J'ignore dans quelle contexte les singes ont été observés. J'ose espérer que ce soit en milieu naturel :rolleyes:

Notez tout de même le sexisme latent : on parle de mâles qui s'accouplent avec plus de femelles et en comparaison d'hommes qui quittent leurs bonnes femmes pour des jeunettes.
Et les femmes et les femelles dans cette histoire ?
 
Je pense que les études de ce style sont plus simples à réaliser dans des zoos, ou des semi captivités ( même si les comportements peuvent du coup être altérés et ne pas correspondre totalement à ce qu'on aurait observé dans un milieu sauvage :/ )

Pas faux pour le sexisme, j'avais pas tilté x)
 
Retour
Haut