http://www.ass-ahimsa.net/vaccins11.htmlUn lien, très souvent ignoré, existe entre l'industrie de la viande et les vaccins. Pour les cultures de cellules, les laboratoires ont recours à des déchets d'abattoirs ainsi qu'aux peptones, des protéines de viande de cochon ou de boeuf.
Les domaines de la virologie, microbiologie, biotechnologie, les expériences in vitro et la culture de cellules emploient très largement le sang et la chair animale. Les ingrédients nécessaires à la croissance des bactéries ou des cellules animales sont le plus souvent du sérum animal et des peptones de source bovine ou porcine. Toute modification biologique ou génétique nécessite une culture de cellules afin de la stabiliser et d'assurer sa reproduction. La fabrication des vaccins fait donc appel a des techniques de culture cellulaire ou de fermentation bactérienne dont la multiplication exige de gros apports nutritifs de croissance. Or, ces apports s'avèrent très concentrés dans différents tissus ou fluides animaux. Qu'ils soient cultivés dans des cellules animales ou humaines, les virus doivent être nourris avec des substances de source animale puisqu'ils ne peuvent se multiplier que dans des cellules vivantes. On a alors recours a des déchets d'abattoirs, sang, sérum et albumine, de provenance bovine mais aussi tirés du chien, singe, lapin, mouton, cheval et cochon. Le grand favori demeure le sérum de foetus de veau. Il se retrouve dans bon nombre de vaccins: dans le Pentacel - diphtérie, coqueluche, tétanos, poliomyélite et Haemophilus Influenza B, donné aux nourrissons dès l'âge de 2 mois -, le Varivax pour la varicelle, le Pneumonvas 12 et le BCG pour la tuberculose. Le sérum bovin n'apparaît pas systématiquement sur la liste des ingrédients des vaccins mais son utilisation est généralisée dans les cultures de cellules tout comme les peptones ou hydrolysat de protéines. Le DPT - diphtérie, coqueluche et tétanos -, renferme de l'hydrolysat pancréatique de porc.
Afin de fournir les 500 000 litres de sérum bovin achetés par les laboratoires mondiaux chaque année, plus d'un million de foetus de veau doivent être sacrifiés. Les laboratoires s'approvisionnent en Nouvelle-Zélande, au Brésil, au Mexique, aux États-Unis, en Australie, au Canada , dans différents pays d'Europe, de l'Est et d'Afrique. Les vaches proviennent d'élevages intensifs, d'autres sont parfois mises enceintes spécifiquement pour la récolte de leur foetus, comme en Hongrie ou en Slovaquie. La technique pour récupérer le sang du veau peut varier et être différente dans chaque pays, pour chaque abattoir. Elle consiste, dans certains cas, à retirer le sang du cordon ombilical ou à faire une ponction de la veine jugulaire du foetus. La technique la plus largement répandue fait appel à une ponction cardiaque. Une vache enceinte est tuée. Dans un laps de temps variant de cinq à trente minutes selon les procédures en vigueur dans le pays concerné, le foetus est retiré de l'utérus de sa mère.
Le cordon ombilical du veau, qui peut être âgé entre trois et neuf mois, est coupé. Une longue aiguille est insérée directement dans son coeur encore battant. Le sang est récolté par aspiration et mis dans un sac stérile. Le veau est ensuite détruit. Plusieurs pays et laboratoires se défendent de prendre le sang d'un coeur d'un veau encore vivant. Mais selon un ancien inspecteur du département américain de l'Agriculture: "Pour des raisons pratiques, le coeur du veau doit encore battre afin de recueillir une quantité suffisante de sang". Un producteur chilien du A. Cox Commercial and Industrial Aprex Ltd. est du même avis: "L'animal est vivant quand il saigne. Le sang doit être pris par une ponction cardiaque sur un foetus vivant. Quand l'animal meurt, le sang se coagule immédiatement. Le coeur doit encore pomper afin de transporter le sang liquide hors du corps". Par définition le veau est toujours vivant mais ne reçoit aucune anesthésie durant cette opération douloureuse. Il peut donc ressentir une grande souffrance.
Ca y est, j'ai le moral à zéro...