pour moi, difficile mais possible...
jusqu'à l'entrée à l'école, on s'est montré très discrets avec les médecins, facile le gnome n'est jamais malade..., mais il a du être opéré à 2 ans, on a rien dit à l'hôpital.
avec la famille, beaucoup plus rentre dedans pour se faire respecter
et puis l'école... une première où il aurait fallu un certificat médical, et tout un bordel pour qu'il échappe au gouter 100% lait, avec une instit qui nous répétait "si c'est qu'il aime pas, IL FAUT QU'IL EN MANGE QUAND MEME", la même qui a considéré une semaine plus tard qu'il était capricieux parce-qu'il n'arrêtait pas de pleurer... quand je l'ai récupéré, il était vert et avait un bras inerte, elle estimait toujours que tout allait bien, on a passé des radios (fracture du poignet) et changé d'école.
la seconde donc, ambiance nettement meilleure, gamin content, parents encore sur le qui-vive... mais on a dit clairement les choses, on laisse passer les gateaux d'anniversaire des copains qu'ils font en classe (sauf qu'il n'en veut pas le plus souvent, il est du genre "si c'est pas maman qui l'a fait c'est pas bon"), et ça va.
on peut avoir un éducation non violente, c'est à la maison, si l'école va contre, ça va chier des bulles!
au final, quand je vois les autres enfants, je me dis qu'on fait pas trop mal les choses... mais un point d'agacement tout de même: les autres parents, les instits, remarquent que mon gamin est calme et posé, qu'il est vif et apprend bien, et sont surtout frappés parce-qu'il est "gentil"... mais à aucun moment ils ne sont prêts à voir où sont les erreurs... donc pour les enfants comme pour le végétarisme: fait et tais-toi semble être la règle.
à voir quand le petit va grandir, il n'a pas sa langue dans sa poche, faudra lui apprendre la diplomatie... ou pas...