Melle
Jeune bulbe
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Bonjour à tous,
Comme vous le voyez, je suis nouvelle ici, donc je vais commencer par parler un peu de moi.
Je suis une femme d'une vingtaine d'années, étudiante mais plus pour trop longtemps normalement.
Mais plus intéressant, mon parcours dans le végétarisme :
Il y a quatre ans, j'ai subitement pris conscience des problèmes écologiques liés à l'industrie de la viande, et j'ai décidé brutalement de réduire ma consommation de chaire animale à deux fois par semaine. J'en mangeais tous les midis et presque tous les soires avant cela.
Les animaux ne m'intéressaient alors pas du tout, je ne comprenais pas ce qu'on leur trouvait, ils me faisaient plus peur qu'autre chose : bref, je ne les considérais pas comme mes alliés, donc je ne voyais pas quel problème il y avait à les consommer. Il y avait à cette époque quelques végétariens pour raisons éthiques dans mon entourage, et ça me faisait plus rigoler qu'autre chose.
Il y a peu de temps, je suis tombée coup sur coup sur deux blogs qui parlaient entre autres de spécisme. Ça m'a beaucoup marquée et j'ai commencé à lire de manière boulimique tout ce qui me tombait sous la main autour de ce sujet. Puis, j'ai eu l'occasion de visionner un tout nouveau film, Speciecism : the movie, par Mark Devries. Le soir-même, je suis devenue végétalienne.
Quelques remarques qui tournent dans ma tête en ce moment :
- je pense que le fait que je consommais déjà peu de chair animale a perméabilisé mon cerveau à la prise en compte de la cause animale. Ceci pour deux raisons : tout d'abord, le changement d'habitude était moins important pour moi que pour un gros mangeur de viande, donc je pouvais accepter consciemment les arguments contre le spécisme et les conséquences qui en découlent plus facilement. Ensuite, et c'est sûrement plus important, ces mêmes arguments ont moins atteint mon ego que celui de ce même gros mangeur de viande, car la viande, dans mon esprit, n'avait plus une place centrale ;
- je me sens beaucoup mieux avec moi-même depuis ce passage au végétalisme. Je me demande cependant comment j'ai pu être aveugle pendant de si nombreuses années ;
- ce qui me fait un peu peur en ce moment en revanche, ce sont les relations que j'entretiens avec mes amis. Je leur parle petit à petit de toutes ces idées qui trottent dans ma tête. Mais s'ils ne finissent pas par se remettre en question, et remettre en question au moins partiellement leur mode de vie, je vais avoir du mal à les estimer autant qu'avant.
Merci de m'avoir lue jusqu'au bout ! (sauf ceux qui ont juste scrollé jusqu'à la dernière phrase )
Comme vous le voyez, je suis nouvelle ici, donc je vais commencer par parler un peu de moi.
Je suis une femme d'une vingtaine d'années, étudiante mais plus pour trop longtemps normalement.
Mais plus intéressant, mon parcours dans le végétarisme :
Il y a quatre ans, j'ai subitement pris conscience des problèmes écologiques liés à l'industrie de la viande, et j'ai décidé brutalement de réduire ma consommation de chaire animale à deux fois par semaine. J'en mangeais tous les midis et presque tous les soires avant cela.
Les animaux ne m'intéressaient alors pas du tout, je ne comprenais pas ce qu'on leur trouvait, ils me faisaient plus peur qu'autre chose : bref, je ne les considérais pas comme mes alliés, donc je ne voyais pas quel problème il y avait à les consommer. Il y avait à cette époque quelques végétariens pour raisons éthiques dans mon entourage, et ça me faisait plus rigoler qu'autre chose.
Il y a peu de temps, je suis tombée coup sur coup sur deux blogs qui parlaient entre autres de spécisme. Ça m'a beaucoup marquée et j'ai commencé à lire de manière boulimique tout ce qui me tombait sous la main autour de ce sujet. Puis, j'ai eu l'occasion de visionner un tout nouveau film, Speciecism : the movie, par Mark Devries. Le soir-même, je suis devenue végétalienne.
Quelques remarques qui tournent dans ma tête en ce moment :
- je pense que le fait que je consommais déjà peu de chair animale a perméabilisé mon cerveau à la prise en compte de la cause animale. Ceci pour deux raisons : tout d'abord, le changement d'habitude était moins important pour moi que pour un gros mangeur de viande, donc je pouvais accepter consciemment les arguments contre le spécisme et les conséquences qui en découlent plus facilement. Ensuite, et c'est sûrement plus important, ces mêmes arguments ont moins atteint mon ego que celui de ce même gros mangeur de viande, car la viande, dans mon esprit, n'avait plus une place centrale ;
- je me sens beaucoup mieux avec moi-même depuis ce passage au végétalisme. Je me demande cependant comment j'ai pu être aveugle pendant de si nombreuses années ;
- ce qui me fait un peu peur en ce moment en revanche, ce sont les relations que j'entretiens avec mes amis. Je leur parle petit à petit de toutes ces idées qui trottent dans ma tête. Mais s'ils ne finissent pas par se remettre en question, et remettre en question au moins partiellement leur mode de vie, je vais avoir du mal à les estimer autant qu'avant.
Merci de m'avoir lue jusqu'au bout ! (sauf ceux qui ont juste scrollé jusqu'à la dernière phrase )