AnnaBleuen
Jeune bulbe
Alors, j'ai vraiment eu du mal à trouver mes mots pour le titre, et même là ça ne me va pas alors n'en rester pas là s'il vous plaît...
Commençons pour le commencement : je pratique l'équitation depuis maintenant 5 ans, j'ai un bon niveau et j'avais (enfin) trouver le club qui me convenait depuis 1 an.
Seulement voilà, je suis depuis très longtemps sensible à la cause animale et depuis plus de 1 an je remets ma pratique de ce sport en grosses questions ; je suis végétarienne depuis quelques mois et maintenant que je n'ai plus cet énorme problème en tête tout recommence.
Alors qu'il y a encore quelques mois je me sentais dégoûtée de manger de la viande, que cela me rendait malade maintenant c'est l'équitation. J'ai 16 ans, je vis donc encore chez mes parents donc le végétarisme est actuellement tout ce que je peux faire même si je préférerais ne plus avoir à manger d'oeuf aussi (je ne consomme ni de lait de vache, ni de miel, ni de cuir). Le problème est que je n'arrive plus à monter, dans ma tête je suis déjà vegan même si je ne peux pas l'appliquer autant que je voudrais, et ça fait maintenant plusieurs semaines que dès que le cheval que je monte ne veut pas faire ce que je lui dis j'ai les larmes aux yeux (je suis très sensible), et je me sens forcée de le faire, de le pousser à faire ce que je veux et ça me rend mal.
Mais là, là... ça s'est concrétisé sans que je le vois venir ou que je puisse ne serait-ce que me préparer mentalement. Je monte le mercredi et, justement ce mercredi je ne suis pas montée à cheval ou sinon on peut dire que je suis vite redescendue. J'ai fait quelques tours de carrière au pas pendant que je réglais mes étriers et au moment où j'ai commencé à trotté avec ma jument qui trotté avec très peu d'enthousiasme je me suis sentie flanchée et je me suis arrêtée. J'ai demandé à ma mère au bord de la carrière si je pouvais lui parler et je lui ai tout avoué, ce qui me trotté dans la tête depuis des semaines, des mois et j'ai essayé de lui faire comprendre mon point de vue, mes ressentiments, mes remises en questions qui me fesaient si mal... mais comme pour le végétarisme j'ai été déçue par son manque d'ouverture mais surtout par son manque de souplesse.
Elle m'a soutenue que l'on montait les chevaux depuis si longtemps, qu'on leur avait une relation si ancienne avec eux, comme pour les chiens, qu'il n'y avait plus de questions à se poser, qu'ils aimaient ça, que s'ils ne voulaient pas ils nous le feraient savoir...
En fin de compte, je n'en démordais pas car, pour moi ses arguments étaient archi nul et pas convaincants pour un sou alors elle m'a demandé d'en parler avec ma monitrice. Celle-ci est venue me voir bourrée de confiance en elle comme d'habitude et m'a déballé tous les arguments vus ci-dessus mais avec en plus quelques explications avec des mots scientifiques (parce qu'elle a fait S et qu'elle en tire parti pour épater les gens) et elle m'a montré tour à tour les chevaux qui passaient devant nous en me disant Bidule adore sauter, quand il saute tu ne l'arrêtes plus, Machin devant toi en fesant ce muscle tel muscle parce qu'il en a besoin, Trucmuche te le montre bien quand il ne veut pas travailler mais là il est bien ! Et quand je lui ai montré toutes ses contraintes qu'ils portaient sur eux (selle, filet, mord, gogue...) elle m'a tout simplement répondu que si on montait les chevaux sans selle on leur fesait encore plus mal et que le goque leur permettait de soulager le dos... tout pleins de choses comme ça !
Quand je lui ai dit que je ne suppoté pas/plus de monter sur un cheval et de lui dire quoi faire, de lui imposer ma volonté, de le dominer alors que je voulais simplement interagir avec lui à l'époque où l'équitation m'attirait tant. Elle m'a répondu que si on relaché tous les chevaux domestiqué dehors ils mourraient tous, et que lorsqu'on mettait les chevaux dans leur prés et qu'ils viennent à la porte pour être monté c'est bien la preuve que ça leur plaît. Mais toujours je n'y croyais pas, je lui ai dit que les champs étaient petits et qu'ils s'ennuyaient, elle m'a répondu qu'elle les voyait jouer ensemble, je lui ai répondu que ce n'est pas parce qu'il nous laisse faire qu'ils aiment ça, elle m'a dit qu'elle jouait avec ses chevaux sans les monter et en les monter et qu'on voyait vraiment qu'ils s'amusaient... j'ai trouvé qu'elle s'écartée un peu de l'équitation de base qu'elle pratique la majorité de son temps...
A force que je reste "bornée" à "contrer" tous leurs arguments ma mère soufflait et semblait blasée et gênée, ma monitrice s'est énervée lorsque je lui ai parler des moments où elle engueulé les chevaux et brandissait la cravache :
"Ecoute, ça fait 30 ans que je suis dans le métier, en 30 ans j'en ai vu des horreurs, des cheveux en sang parce qu'ils étaient battus et même des chevaux qui avaient tués leur propriétaire. Mais je peux te dire qu'en 30 ans de métier je connais mes chevaux et je sais faire la différence entre le moment où ils ne veulent pas travailler et lorsqu'ils font les cons et qu'ils se rendent dangereux. Je suis désolée mais j'ai une boutique à tenir et au bout d'un moment je ne peux pas laisser mes chevaux se rendre dangereux et bléssé mes cavaliers.
Et si jamais tu n'es pas capable d'accepter que pour faire de l'équitation et donc vivre des choses incroyables, un symbiose incroyable avec l'animal, il faut un minimum de contraintes, change de sports et va jouer aux échecs"
Elle est partie continuer son cours, j'étais déjà pied à terre à côté de ma jument, j'avais des lunettes de soleil donc je m'étais laissé pleurer tout au long de la discussion mais là les larmes coulés sans interruption, des filets salés séchés mes joues et les jambes tremblantes je suis allé déseller mon cheval et le rammener aux prés.
Je ne sais toujours pas si je serais capable de remonter à cheval, depuis hier j'évite le regard de ma mère, je n'ose pas imaginer ce qu'elle pense de moi...
je me sens vraiment mal, je ne sais pas quoi faire
Vous savez tout, j'espère que vous pourrez m'aider un peu
Commençons pour le commencement : je pratique l'équitation depuis maintenant 5 ans, j'ai un bon niveau et j'avais (enfin) trouver le club qui me convenait depuis 1 an.
Seulement voilà, je suis depuis très longtemps sensible à la cause animale et depuis plus de 1 an je remets ma pratique de ce sport en grosses questions ; je suis végétarienne depuis quelques mois et maintenant que je n'ai plus cet énorme problème en tête tout recommence.
Alors qu'il y a encore quelques mois je me sentais dégoûtée de manger de la viande, que cela me rendait malade maintenant c'est l'équitation. J'ai 16 ans, je vis donc encore chez mes parents donc le végétarisme est actuellement tout ce que je peux faire même si je préférerais ne plus avoir à manger d'oeuf aussi (je ne consomme ni de lait de vache, ni de miel, ni de cuir). Le problème est que je n'arrive plus à monter, dans ma tête je suis déjà vegan même si je ne peux pas l'appliquer autant que je voudrais, et ça fait maintenant plusieurs semaines que dès que le cheval que je monte ne veut pas faire ce que je lui dis j'ai les larmes aux yeux (je suis très sensible), et je me sens forcée de le faire, de le pousser à faire ce que je veux et ça me rend mal.
Mais là, là... ça s'est concrétisé sans que je le vois venir ou que je puisse ne serait-ce que me préparer mentalement. Je monte le mercredi et, justement ce mercredi je ne suis pas montée à cheval ou sinon on peut dire que je suis vite redescendue. J'ai fait quelques tours de carrière au pas pendant que je réglais mes étriers et au moment où j'ai commencé à trotté avec ma jument qui trotté avec très peu d'enthousiasme je me suis sentie flanchée et je me suis arrêtée. J'ai demandé à ma mère au bord de la carrière si je pouvais lui parler et je lui ai tout avoué, ce qui me trotté dans la tête depuis des semaines, des mois et j'ai essayé de lui faire comprendre mon point de vue, mes ressentiments, mes remises en questions qui me fesaient si mal... mais comme pour le végétarisme j'ai été déçue par son manque d'ouverture mais surtout par son manque de souplesse.
Elle m'a soutenue que l'on montait les chevaux depuis si longtemps, qu'on leur avait une relation si ancienne avec eux, comme pour les chiens, qu'il n'y avait plus de questions à se poser, qu'ils aimaient ça, que s'ils ne voulaient pas ils nous le feraient savoir...
En fin de compte, je n'en démordais pas car, pour moi ses arguments étaient archi nul et pas convaincants pour un sou alors elle m'a demandé d'en parler avec ma monitrice. Celle-ci est venue me voir bourrée de confiance en elle comme d'habitude et m'a déballé tous les arguments vus ci-dessus mais avec en plus quelques explications avec des mots scientifiques (parce qu'elle a fait S et qu'elle en tire parti pour épater les gens) et elle m'a montré tour à tour les chevaux qui passaient devant nous en me disant Bidule adore sauter, quand il saute tu ne l'arrêtes plus, Machin devant toi en fesant ce muscle tel muscle parce qu'il en a besoin, Trucmuche te le montre bien quand il ne veut pas travailler mais là il est bien ! Et quand je lui ai montré toutes ses contraintes qu'ils portaient sur eux (selle, filet, mord, gogue...) elle m'a tout simplement répondu que si on montait les chevaux sans selle on leur fesait encore plus mal et que le goque leur permettait de soulager le dos... tout pleins de choses comme ça !
Quand je lui ai dit que je ne suppoté pas/plus de monter sur un cheval et de lui dire quoi faire, de lui imposer ma volonté, de le dominer alors que je voulais simplement interagir avec lui à l'époque où l'équitation m'attirait tant. Elle m'a répondu que si on relaché tous les chevaux domestiqué dehors ils mourraient tous, et que lorsqu'on mettait les chevaux dans leur prés et qu'ils viennent à la porte pour être monté c'est bien la preuve que ça leur plaît. Mais toujours je n'y croyais pas, je lui ai dit que les champs étaient petits et qu'ils s'ennuyaient, elle m'a répondu qu'elle les voyait jouer ensemble, je lui ai répondu que ce n'est pas parce qu'il nous laisse faire qu'ils aiment ça, elle m'a dit qu'elle jouait avec ses chevaux sans les monter et en les monter et qu'on voyait vraiment qu'ils s'amusaient... j'ai trouvé qu'elle s'écartée un peu de l'équitation de base qu'elle pratique la majorité de son temps...
A force que je reste "bornée" à "contrer" tous leurs arguments ma mère soufflait et semblait blasée et gênée, ma monitrice s'est énervée lorsque je lui ai parler des moments où elle engueulé les chevaux et brandissait la cravache :
"Ecoute, ça fait 30 ans que je suis dans le métier, en 30 ans j'en ai vu des horreurs, des cheveux en sang parce qu'ils étaient battus et même des chevaux qui avaient tués leur propriétaire. Mais je peux te dire qu'en 30 ans de métier je connais mes chevaux et je sais faire la différence entre le moment où ils ne veulent pas travailler et lorsqu'ils font les cons et qu'ils se rendent dangereux. Je suis désolée mais j'ai une boutique à tenir et au bout d'un moment je ne peux pas laisser mes chevaux se rendre dangereux et bléssé mes cavaliers.
Et si jamais tu n'es pas capable d'accepter que pour faire de l'équitation et donc vivre des choses incroyables, un symbiose incroyable avec l'animal, il faut un minimum de contraintes, change de sports et va jouer aux échecs"
Elle est partie continuer son cours, j'étais déjà pied à terre à côté de ma jument, j'avais des lunettes de soleil donc je m'étais laissé pleurer tout au long de la discussion mais là les larmes coulés sans interruption, des filets salés séchés mes joues et les jambes tremblantes je suis allé déseller mon cheval et le rammener aux prés.
Je ne sais toujours pas si je serais capable de remonter à cheval, depuis hier j'évite le regard de ma mère, je n'ose pas imaginer ce qu'elle pense de moi...
je me sens vraiment mal, je ne sais pas quoi faire
Vous savez tout, j'espère que vous pourrez m'aider un peu