Jocelyne Porcher":1sp2783t a dit:
Le « bien-être animal » perd son pouvoir de subversion politique et permet la poursuite de l’industrialisation de l’élevage.
Wait… what!?!
Je n'arrive pas à voir dans les phrases précédant celle-ci où est la suite logique qui permet d'en arriver à cette conclusion.
Le reste de l'article est un ramassis de branlette intellectuelle de la part de quelqu'un qui veut continuer à utiliser les animaux comme des objets à son service, pour pouvoir les bouffer, les porter comme vêtements, etc.
En gros la dame elle nous dit que faire de la viande en éprouvette cépabien parce que c'est industriel, et donc cémal. Alors que les petits élevages c'est traditionnel, et donc cébien parce qu'il y a ce rapport teeeeellement profond entre l'éleveur et ses bêtes (avant de buter ces dernière).
Moi la viande de synthèse je pense que ça impliquerait toujours d'exploiter des animaux, même s'ils sont beaucoup moins nombreux. Et puis, c'est comme ces histoires de manger des insectes. Pourquoi on irait se faire chier avec des solutions aussi compliquées alors qu'il nous suffirait de manger des plantes. Mais le côté c'est industriel donc cépabien et c'est traditionnel donc cébien sans aucune autre forme d'argumentation c'est complètement con.
Jocelyne Porcher":1sp2783t a dit:
Ce massacre perpétré sur les animaux peut nous conduire à penser que manger de la viande in vitro est une bonne chose. Or, la question à se poser est la suivante : si l’on ne mange plus les animaux, où sont-ils concrètement ? Si l’on ne mange plus de vache, de cochon ou de poule, il n’y aura tout simplement plus de vache, de cochon et de poule.
Ça c'est la connerie que nous sortent déjà régulièrement les carnistes : "Mais si on ne mange plus les animaux d'élevage il n'y en aura plus. Les races vont disparaître." Mais c'est quoi l'intérêt que les races créées par les humains continuent d'exister ? Tout ce qui compte ce sont les intérêts des individus. Une race (ou une espèce) ça n'est pas un individu, ça ne souffre pas à l'idée de sa propre disparition. Là, la meuf elle nous parle de continuer à faire naître des individus et violer ensuite leur intérêt à vivre le plus longtemps possible avec le moins de souffrance possible sous prétexte de perpétuer une race. Il s'en branle le cochon de la perpétuation de sa race.
Elle parle d'euthanasie plus loin dans le texte et semble y être favorable). Mais l'euthanasie ça sert justement à éviter que des individus ne souffrent pour rien, non ? Parce que toute existence ne vaut pas toujours la peine d'être vécue.
Jocelyne Porcher":1sp2783t a dit:
Ce qui se prépare est une rupture anthropologique dans notre relation avec les animaux.
Ce serait la fin de cette belle relation que nous entretenons avec les animaux. Celle ou l'on peut se servir d'eux comme bon nous semble tout en se voilant la face et en prétendant les aimer. On ne pourrait pas imaginer, par exemple, une relation entre êtres libres qui se rencontreraient parfois par hasard dans la forêt. On ne pourrait pas imaginer de les voir comme des individus ayant leurs propres but dans la vie, une vie qu'on pourrait observer mais pas contrôler. Ça non, non, non ! Ça serait terrible !
anic:
Elle peut pas juste s'acheter un appareil photo la meuf et apprendre à s'émerveiller de loin ?
Jocelyne Porcher":1sp2783t a dit:
Or, il faut se souvenir que la première rationalité de l’élevage n’est pas économique ou productive, mais relationnelle. On devient éleveurs parce que l’on veut vivre avec des animaux.
Et on devient maton parce qu'on recherche le contact humain.
Journaliste sans esprit critique":1sp2783t a dit:
Existe-t-il un juste milieu ?
Le milieu c'est merveilleux.
Jocelyne Porcher":1sp2783t a dit:
Pour les vegan, c’est différent : ils prétendent aimer les animaux et se lavent les mains de la dette que nous avons envers eux.
Alors, d'une part, c'est pas une question d'aimer. On peut ne pas apprécier la présence des animaux toute en refusant de participer à leur exploitation et à leur massacre.
D'autre part, c'est quoi cette histoire de dette ?
Tout ce qu'on doit à chaque individu c'est de respecter ses intérêts : intérêt à vivre, intérêt à ne pas souffrir. Elle compte leur payer une dette en continuant à les asservir et à les tuer ?
S'ensuit un gloubiboulga philosophique sans queue ni tête autour de « donner, recevoir, rendre ». Ah bon ? Moi je ne vois que "prendre, prendre, prendre".
Jocelyne Porcher":1sp2783t a dit:
La dynamique de leur action mène à la rupture de la domestication. Les vegan ne se rendent pas compte de l’impact politique de leurs théories qui les lie aux multinationales agroalimentaires.
Gnéé ?
Journaliste sans esprit critique":1sp2783t a dit:
Face au modèle désincarné des « productions animales », des éleveurs veulent au contraire pouvoir assumer la mort de leur bêtes.
C'est bôôôô… Assumer la mort des autres comme ça.
Quand quelqu'un vous parle d'accepter ou d'assumer que la mort et la violence font partie de la vie vous pouvez être sûr-e-s que cette personne parle toujours de la mort ou de la violence subies par quelqu'un d'autre.
Jocelyne Porcher":1sp2783t a dit:
Se réapproprier la mort des animaux, la maitriser, la décider, l’organiser, c’est aussi pouvoir l’assumer. Qu’il s’agisse des éleveurs ou des consommateurs.
Finalement je suis convaincue. Je pense que nous nous voilons trop la face par rapport à la mort dans cette société, que nous ne l'assumons pas assez. Pour remédier à ça on devrait rétablir le sacrifice humain, en commençant par Jocelyne Porcher. Je suis sûre qu'elle sera d'accord, vu ce qu'elle écrit. 0
Edit : Je m'excuse si mon message est un peu grossier mais ça m'énerve cette façon d'essayer de faire passer les intérêts de l'oppresseur pour les intérêts de l'opprimé à l'aide de concepts vagues et de formules ampoulées. Ça me fait penser à certains machos qui nous sortent qu'ils adôôôrent lafâme et qu'il la respectent. Ce genre de respect ça coûte que dalle et ça permet de continuer à se vautrer dans ses privilèges.