Guérir Autrement la Dépression

  • Auteur de la discussion Anonymous
  • Date de début
save-animals":2zhfxaua a dit:
Faudrait que tu trouves quelqu'un pour courir avec toi, non ? ^^
Alors là c'est niet! ^^ Je garde mes "exploits" sportifs en privé (ça va déjà bien de croiser d'autres joggers quand j'y suis :oops:)
 
Nanako":2fouyw04 a dit:
flolalapine":2fouyw04 a dit:
Nanako":2fouyw04 a dit:
Mais bien sûr... Va dire à un vrai dépressif qu'il doit faire du sport... Même faire les courses est un combat pour lui, alors le sport, je me marre bien. En hygiène de prévention, pourquoi pas. En remède, c'est du foutage de gueule.
Il y a eu de vraies études, une de mémoire: comparant 2 groupes de patients dépressifs, les uns mis sous un antidépresseur (ATD) inhibiteur de recapture de la sérotonine, les autres entraînés pour obtenir 20 minutes de course quotidienne (avec un coach). Un des critères d'exclusion était d'avoir un passé sportif ou une activité sportive. Ceux qui était sous ATD ont vu leur état s'améliorer plus vite (2 mois vs 3 mois en moyenne). Par contre à un an le taux de rechute dépressive était plus élevé dans le groupe ATD.
Par curiosité, quel était le stade de dépression ? Et aussi, comment diable le coach a-t-il réussi à les motiver ? Je me souviens que même me faire des nouilles relevait de l'exploit, et si j'avais eu un coach, je lui aurais simplement claqué la porte au nez.
Ah mais c'était une thérapeutique obligatoire, hein. Comme la kinésithérapie rééducative post chirurgie. Pas le choix, c'était ça ou sortir de l'étude.
 
Et certains sont-ils sortis de l'étude ? Désolée de t'embêter avec mes questions.
 
la dépression, comme n'importe quelle maladie, n'est qu'un effet qui ne peut disparaitre qu'en s'attaquant aux causes. Or bien des causes sont liées au mode de vie actuel (surtout urbain) et les traitements (naturels ou pas) ne font que camoufler une situation non réglée.
Pour prendre un exemple: à quoi sert-il de soigner une douleur au pied si cette douleur est liée à un clou dans la chaussure et que ce clou n'est pas extrait? Certes le soin peut s'avérer nécessaire, mais perdurera tant que le clou ne sera pas retiré.
 
Nanako":3ajuj2oj a dit:
Et certains sont-ils sortis de l'étude ? Désolée de t'embêter avec mes questions.
Comme je disais, c'est de mémoire, mais évidemment on a toujours des sorties d'étude, d'autant plus que les thérapeutiques sont contraignantes. Il n'y aucunement une histoire de motivation ou autre, dans cette étude, juste expliquer aux personnes à qui on propose l'étude qu'on va comparer 2 thérapeutiques, qu'elles seront OBLIGEES de suivre si elle participent. C'est de la pure obligation, qui ne prend pas en compte l'aboulie si caractéristique du dépressif.
 
Shin":11xgo303 a dit:
lelfe":11xgo303 a dit:
C'est vrai que les antidepresseurs doivent être stoppés progressivement mais moi j'appelle ça jouer avec le feu. Combien de dépressifs ont stoppé leur traitement pour diverses raisons? C'est extrêmement dangereux de faire prendre a un depressif un médicament qui le fera aller plus mal en cas d'arrêt brutal!
Ben, faire quelque chose progressivement est à l'inverse de le faire brutalement, je ne comprend pas ta phrase en ce cas :><:
Je dis ça parce qu'il y a toujours un risque que le dépressif arrête brutalement son traitement!
Donc je trouve que c'est risqué de prendre des antidépresseurs.

save-animals":11xgo303 a dit:
lelfe":11xgo303 a dit:
Les depressifs de toutes façons ne peuvent se soigner seuls. Il faut les prendre par la main et leur dire quoi faire et, s'il y a des choses qu'on ne peut pas faire à leur place, il faut les forcer à le faire... Entreprendre est quelque chose que l'on fait quand on est en bonne santé mentale.
ça dépend de chaque personne. Je connais des personnes y compris moi-même qui ont réussi à sortir de leur dépression par eux-même. Moi, je refusais de voir un psy, car je me disais que ça servirait à rien. Et me suicider, ça ne sert à rien non plus. J'en avais pas le courage aussi.
Oui bien sur chaque cas est différent! Et comme je le disais, je m'en suis sortie seule. Mais quand je disais qu'on peut pas guérir seul, c'était une généralité. Peu de dépressifs s'en sortent seuls, je pense que la plupart ont besoin d'une aide extérieure. Je ne considère pas qu'une personne en dépression soit un adulte responsable et indépendant qui peut se prendre en charge pour guérir.
Se suicider, ça sert peut-être à rien, mais ça fait partie de la maladie. J'y ai pensé très sérieusement au moment où ça me paraissait la seule solution envisageable. Heureusement, comme je le disais, je n'ai pas franchi le pas. Je vois maintenant le suicide comme le stade ultime de la dépression. Quant tout devient insupportable, on pense à ça (peut-être pas tout le monde non plus).
 
janic":2wny6ihn a dit:
la dépression, comme n'importe quelle maladie, n'est qu'un effet qui ne peut disparaitre qu'en s'attaquant aux causes. Or bien des causes sont liées au mode de vie actuel (surtout urbain) et les traitements (naturels ou pas) ne font que camoufler une situation non réglée.
Pour prendre un exemple: à quoi sert-il de soigner une douleur au pied si cette douleur est liée à un clou dans la chaussure et que ce clou n'est pas extrait? Certes le soin peut s'avérer nécessaire, mais perdurera tant que le clou ne sera pas retiré.
oui mais si tu es capable d'identifier le clou (ou les clous) tu devrais aller faire une conférence au congrès de l'encéphale parce que y'a encore bien des inconnues dans ce domaine et qu'il faut bien faire en fonction de ses savoirs!

si tout le monde focalise sur "le mode de vie actuelle" qui n'est peut être pas une cause mais juste un facteur de risque, il y a des fragilités biologiques et des causes idiopathiques aussi

alors pour reprendre ton image de clou on peut aussi dire que l'on regarde un dérèglement biologique et qu'on le compense (plus ou moins bien certes). Le déréglement est la cause du comportement, mais quelle est la cause du dérèglement, ça?

bah ensuite c'est une question d'approche
pour les gens qui croient que la biologie tue la noblesse de la pensée et que l'âme est immatérielle, je sais que c'est inconcevable mais pour ceux qui pensent que tout n'est que support biologique et que cela soit de la sérotonine dans un cerveau ou de l'insuline dans un pancréas c'est idem, c'est totalement logique et défendable.

ceci dit les uns et les autres ont des terrains d'entente!
 
"Je dis ça parce qu'il y a toujours un risque que le dépressif arrête brutalement son traitement!
Donc je trouve que c'est risqué de prendre des antidépresseurs."

Lelfe, oui c'est un risque
comme il y a un risque aussi de levée d'inhibition et de passage à l'acte suicidaire en début de traitement chez certains patients
il faut savoir et tenir compte
la vie est pleine de risque
on passe son temps à peser la balance bénéfices-risques
donc conclure que puisqu'un risque existe on nie les bénéfices c'est un choix individuel (tant mieux si tu as été capable de le faire) ça n'est pas forcément ma démarche

l'arrêt de traitement et la non observance n'est pas l'apanage des dépressifs, mais de beaucoup de patients ayant des traitements chroniques
ça me parait logique car d'une part quand on se sent mieux on se demande pourquoi continuer à prendre un médoc mais aussi parce qu'il y a un sentiment de dépendance qui est parfois difficile à vivre et une contrainte quotidienne qui parfois est zappée

L'idéal c'est de maîtriser sa santé sans supports, ou de ne pas devenir dépendants des supports mais l'idéal tout le monde ne peut pas l'atteindre!

ceci dit je suis d'accord pour dire que tendre vers peut rester un objectif
 
Kinoa (ce coup ci je ne me plante pas)
oui mais si tu es capable d'identifier le clou (ou les clous) tu devrais aller faire une conférence au congrès de l'encéphale parce que y'a encore bien des inconnues dans ce domaine et qu'il faut bien faire en fonction de ses savoirs!
Actuellement, il y a les psy, hier les confesseurs ou plus simplement une oreille attentive, pour commencer.
si tout le monde focalise sur "le mode de vie actuelle" qui n'est peut être pas une cause mais juste un facteur de risque, il y a des fragilités biologiques et des causes idiopathiques aussi
facteur de risque si tu veux
alors pour reprendre ton image de clou on peut aussi dire que l'on regarde un dérèglement biologique et qu'on le compense (plus ou moins bien certes). Le déréglement est la cause du comportement, mais quelle est la cause du dérèglement, ça?
D’où la difficulté, mais souvent (sinon toujours) la situation en reste à la compensation jusqu’à ce que le patient finisse par devenir dépendant de ces moyens compensateurs. (ceci exprimé en avant par d’autres.)
bah ensuite c'est une question d'approche
pour les gens qui croient que la biologie tue la noblesse de la pensée et que l'âme est immatérielle, je sais que c'est inconcevable mais pour ceux qui pensent que tout n'est que support biologique et que cela soit de la sérotonine dans un cerveau ou de l'insuline dans un pancréas c'est idem, c'est totalement logique et défendable.
Là je n’ai pas bien saisi ! Tu peux développer ?
 
Raymonde Kinoa":3ay7bguh a dit:
si tout le monde focalise sur "le mode de vie actuelle" qui n'est peut être pas une cause mais juste un facteur de risque, il y a des fragilités biologiques et des causes idiopathiques aussi
Comme dit Docteur House, dans idiopathique, il y a idiot.
Plus sérieusement, idiopathique signifie simplement qu'on ne connait pas les causes.
Le mode de vie actuel créé beaucoup de problèmes d'ordre physiologique. Il est responsable, non pas de tout nos maux, mais d'une sévère partie.

Raymonde Kinoa":3ay7bguh a dit:
Lelfe, oui c'est un risque
comme il y a un risque aussi de levée d'inhibition et de passage à l'acte suicidaire en début de traitement chez certains patients
il faut savoir et tenir compte
la vie est pleine de risque
on passe son temps à peser la balance bénéfices-risques
donc conclure que puisqu'un risque existe on nie les bénéfices c'est un choix individuel (tant mieux si tu as été capable de le faire) ça n'est pas forcément ma démarche

l'arrêt de traitement et la non observance n'est pas l'apanage des dépressifs, mais de beaucoup de patients ayant des traitements chroniques
ça me parait logique car d'une part quand on se sent mieux on se demande pourquoi continuer à prendre un médoc mais aussi parce qu'il y a un sentiment de dépendance qui est parfois difficile à vivre et une contrainte quotidienne qui parfois est zappée
Non mais je sais pas si tu te rends compte de la gravité de la chose! Même si le risque est faible, c'est monstrueux de donner des médicaments à quelqu'un et que ça l'envoie à la mort!

Si les médecins font ça, c'est parce qu'ils ne savent rien faire d'autre que prescrire des antidépresseurs.

On est trop méfiants envers les solutions "naturelles" ou les trucs comme la méditation (qui à en croire beaucoup de français, sont l'apanage des sectaires...)

Faire du sport fonctionne, c'est un fait. Je pense que c'est une solution beaucoup moins risquée, même si pas forcément évidente à mettre en place.
 
janic":15f5a2a5 a dit:
Kinoa (ce coup ci je ne me plante pas)
oui mais si tu es capable d'identifier le clou (ou les clous) tu devrais aller faire une conférence au congrès de l'encéphale parce que y'a encore bien des inconnues dans ce domaine et qu'il faut bien faire en fonction de ses savoirs!
Actuellement, il y a les psy, hier les confesseurs ou plus simplement une oreille attentive, pour commencer.
Pour les psy, ça peut être efficace et idéale uniquement si on a l'argent et le temps nécessaire pour le voir et surtout si on ne tombe pas sur un charlatant (et difficile savoir une chose pareil lorsqu'on y connait rien. Et même lorsqu'on y connait quelque chose, c'est pas évident).

Et pour ce qui est de l'oreille attentive, c'est généralement beaucoup plus complexe parce que la personne en déprime est parfois atteint pour des raisons implanté dans l'inconscient, que parfois même cette personne n'arrive pas à s'en rappeler...
 
bin faire du sport ne fonctionne pas toujours
c'est un fait aussi....

quant au risque de passage à l'acte lié à la levée d'inhibition évidemment que c'est un risque grave et qu'il doit être encadré!

mais il semble que si c'est un risque potentiel il est très faible en pratique car (faudrait que je retrouve les études) assez ciblé (population, produit, temps) et en général annoncé (idées suicidaires partagées plus que passage à l'acte): c'est l'intérêt de l'hospitalisation pour les sujets à risque

en tous les cas le taux de suicide est largement plus élevé sans traitement sinon ce serait de la folie de traiter!

en attendant ce serait folie de dire à ces patients de faire du sport et qu'ils vont guérir
 
Shin":15mhaifo a dit:
janic":15mhaifo a dit:
Kinoa (ce coup ci je ne me plante pas)
oui mais si tu es capable d'identifier le clou (ou les clous) tu devrais aller faire une conférence au congrès de l'encéphale parce que y'a encore bien des inconnues dans ce domaine et qu'il faut bien faire en fonction de ses savoirs!
Actuellement, il y a les psy, hier les confesseurs ou plus simplement une oreille attentive, pour commencer.
Pour les psy, ça peut être efficace et idéale uniquement si on a l'argent et le temps nécessaire pour le voir et surtout si on ne tombe pas sur un charlatant (et difficile savoir une chose pareil lorsqu'on y connait rien. Et même lorsqu'on y connait quelque chose, c'est pas évident).

Et pour ce qui est de l'oreille attentive, c'est généralement beaucoup plus complexe parce que la personne en déprime est parfois atteint pour des raisons implanté dans l'inconscient, que parfois même cette personne n'arrive pas à s'en rappeler...
quand tu dis psy ce serait utile que tu ne te contentes pas d'un suffixe car entre psychiatres, psychologues, psychothérapeuthes, psychanalystes et psychotiques (...), y'a quand même un monde de nuances....
 
Raymonde Kinoa":2ruit8jl a dit:
Shin":2ruit8jl a dit:
janic":2ruit8jl a dit:
Kinoa (ce coup ci je ne me plante pas)

Actuellement, il y a les psy, hier les confesseurs ou plus simplement une oreille attentive, pour commencer.
Pour les psy, ça peut être efficace et idéale uniquement si on a l'argent et le temps nécessaire pour le voir et surtout si on ne tombe pas sur un charlatant (et difficile savoir une chose pareil lorsqu'on y connait rien. Et même lorsqu'on y connait quelque chose, c'est pas évident).

Et pour ce qui est de l'oreille attentive, c'est généralement beaucoup plus complexe parce que la personne en déprime est parfois atteint pour des raisons implanté dans l'inconscient, que parfois même cette personne n'arrive pas à s'en rappeler...
quand tu dis psy ce serait utile que tu ne te contentes pas d'un suffixe car entre psychiatres, psychologues, psychothérapeuthes, psychanalystes et psychotiques (...), y'a quand même un monde de nuances....
Je te rassure, on ne parle pas de psychopathe ni de psychokinesiste et encore moins de Psychokwak! :ROFLMAO: Non mais sérieux, quand on parle de psy, j'en connais peu qui parle de psychanalyste ou de psychotique... donc faut juste suivre la discution pour savoir de quoi on parle et faire le rapport de lien logique :)
 
lol, oui mais dire de qui tu ne parles pas ne dis pas de qui tu parles...et les amalgames commencent avec les confusions....
 
Ben, la confusion se fait généralement entre psychiatre et psychologue, c'est tout... moi, je pencherais pour psychologue mais comme on parle de la dépression comme une maladie, d'autre te diront psychiatre... faut voir qu'est-ce qui est le plus adapté, je n'ai jamais vu aucun des deux, je ne saurais pas te réondre à cette question!

Peut-être même est-ce les deux qu'il faut voir... d'abord le psychologue et en fonction de la gravité de la dépression, un psychiatre... en espérant que dans les deux cas, ce ne soit pas un charlatant...
 
Le probléme c'est quand en psychologie il y a plusieurs courants (cognitivisme, behaviorisme, neuroscience, ...... et psychanalytique). En France les universités enseignent en majorité cette dernière approche (tradition oblige) bien que cela soit fortement discuté. C'est pourquoi si on est pas sûr mieux vaut demander lors d'un entretien quelle est l'approche du praticient.

Pour la dépression on peut d'abord aller voir un psychologue qui va poser un diagnostic (si c'est bien une dépression) et envoyer le patient chez un psychiatre qui est le seul à pouvoir (médecin oblige) prescrire des anti-dépresseurs. Par la suite c'est comme le patient le sent, il faut être en confiance avec le praticient.
 
Shin":c5yaycb7 a dit:
Ben, la confusion se fait généralement entre psychiatre et psychologue, c'est tout... moi, je pencherais pour psychologue mais comme on parle de la dépression comme une maladie, d'autre te diront psychiatre... faut voir qu'est-ce qui est le plus adapté, je n'ai jamais vu aucun des deux, je ne saurais pas te réondre à cette question!

Peut-être même est-ce les deux qu'il faut voir... d'abord le psychologue et en fonction de la gravité de la dépression, un psychiatre... en espérant que dans les deux cas, ce ne soit pas un charlatant...
bin tu vois en te lisant j'aurais pensé psychanalyste
ceci dit certains ont plusieurs casquettes! et même y'en a des qui travaillent ensemble! ça permet des soins complémentaires
 
Retour
Haut