Il faut appeler un chat, un chien...

kerloen

Fait crier les carottes
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Les experts du gouvernement durable nous promettent une décroissance compatible avec la croissance et la compétitivité de nos nationales entreprises...
Lire le tout dernier rapport du très sérieux "centre d'analyses stratégiques" du ministère du DD.
Pendant que les Islandais réinventent la démocratie en silence... mais ne parlez pas de révolution...
La démocratie, c'est affaire de linguistes... :)
 
Hinthial":3vea829i a dit:
Dans la mesure où la croissance française est basée sur la consommation, j'ai du mal à croire que la décroissance serait possible.
Je suis tout à fait d'accord avec toi. Il n'empêche que l'on doit tout faire pour stopper cette frénésie, cette addiction à la consommation. Le "je consomme je suis" a vite montré ses limites.
 
Hinthial a écrit:
Dans la mesure où la croissance française est basée sur la consommation, j'ai du mal à croire que la décroissance serait possible.
On peut décliner croissance et décroissance de façons différentes :
Le toujours plus individuel, c’est la croissance à l’américaine
Le toujours autant qui maintient la croissance en fonction de l’augmentation de la population
Et la décroissance individuelle qui consiste à consommer le moins possible, avec des intermédiaires entre chaque.
La première nous mène à la catastrophe économique et écologique, la seconde recule l’échéance finale et la troisième fait s’écrouler l’économie qui est basée sur le revenu et donc conduit à une catastrophe sociale aussi.
 
janic":2cemth65 a dit:
Hinthial a écrit:
Dans la mesure où la croissance française est basée sur la consommation, j'ai du mal à croire que la décroissance serait possible.
On peut décliner croissance et décroissance de façons différentes :
Le toujours plus individuel, c’est la croissance à l’américaine
Le toujours autant qui maintient la croissance en fonction de l’augmentation de la population
Et la décroissance individuelle qui consiste à consommer le moins possible, avec des intermédiaires entre chaque.
La première nous mène à la catastrophe économique et écologique, la seconde recule l’échéance finale et la troisième fait s’écrouler l’économie qui est basée sur le revenu et donc conduit à une catastrophe sociale aussi.
Merci de ta réponse Janic ;)
De toutes façons nous sommes obligés de consommer moins ne serait-ce pour un grave problème d'environnement. Ce que nous nous refusons à faire de notre plein gré, nous le ferons de force bientôt...
 
messager
Ce que nous nous refusons à faire de notre plein gré, nous le ferons de force bientôt...
Effectivement! Une maxime biblique dit: "ce que vous n'avez pas voulu faire dans des temps faciles, vous le ferez dans des temps difficiles".
 
janic":14qw1g0s a dit:
messager
Ce que nous nous refusons à faire de notre plein gré, nous le ferons de force bientôt...
Effectivement! Une maxime biblique dit: "ce que vous n'avez pas voulu faire dans des temps faciles, vous le ferez dans des temps difficiles".
effectivement, la décroissance pour moi n'est pas une question de choix, mais de temps... je trouve inacceptable la différence de niveau de vie entre moi et DSK, comme l'africain trouve inacceptable la différence entre son niveau de vie et le mien.
 
kerloen":394hv9nj a dit:
janic":394hv9nj a dit:
messager
Ce que nous nous refusons à faire de notre plein gré, nous le ferons de force bientôt...
Effectivement! Une maxime biblique dit: "ce que vous n'avez pas voulu faire dans des temps faciles, vous le ferez dans des temps difficiles".
effectivement, la décroissance pour moi n'est pas une question de choix, mais de temps... je trouve inacceptable la différence de niveau de vie entre moi et DSK, comme l'africain trouve inacceptable la différence entre son niveau de vie et le mien.
Ton exemple n'est pas tout à fait le bon :p L'africain gagne beaucoup moins de salaire que toi c'est vrai, mais il n'a pas non plus les mêmes charges mensuelles que toi (loyer, impôts sur le salaire, taxe d'habitation, EDF, eau, mutuelle, frais de transports pour aller au boulot, nourriture etc.)
 
Messager":20fof6rm a dit:
Ton exemple n'est pas tout à fait le bon :p L'africain gagne beaucoup moins de salaire que toi c'est vrai, mais il n'a pas non plus les mêmes charges mensuelles que toi (loyer, impôts sur le salaire, taxe d'habitation, EDF, eau, mutuelle, frais de transports pour aller au boulot, nourriture etc.)
Il n'a pas parlé de salaire mais de niveau de vie.

Et il faut bien reconnaitre que, si nous avons plus de charges, c'est justement parce que nous avons un autre niveau de vie.
 
@ Hinthial :
bien sur, je supporte les charges parce que j'ai le niveau de vie... ce qui est en train de changer... :)
on ne va pas philosopher sur une phrase au lance pierre, il y a évidemment des africains qui ont le niveau de vie de DSK, et même pour lesquels DSK est un pauvre gars, obligé de se faire prêter une porche, même pas capable de l'acheter... donc en soi elle ne veut rien dire.
L'esprit était que la mondialisation de l'information rend les masses pauvres potentiellement de plus en plus dangereuses pour les "riches", voir les révoltes actuelles, notamment en afrique. Les pays dits pauvres ont bien compris que les dictateurs aux pouvoirs avaient été mis en place par les pays dits riches, pour exploiter au max leurs richesses et maintenir ces hommes dans leur esclavage.
C'est toute l'ambiguité du commerce équitable, du développement durable... Ne faites pas les mêmes erreurs que nous... ça ne risque rien il n'y a plus personne d'autre à exploiter, on a tirer la corde jusqu'au bout, donc il va falloir taper dans le gras, dans le niveau de vie moyen... Tirer les moyens vers le bas pour ne pas reposer le problème de l'égalité, qui ne peut pas marcher, ça c'est acquis, le seul acquis qui ne peut pas être remis en question, c'est la nature humaine mon gars...
Les matières premières qui arrivent à leur pic d'exploitation, l'instantanéité et la relative liberté de circulation de l'information (encore bien bridée par endroits et noyée dans la masse de désinformation à d'autres)font que l'histoire, au lieu d'arriver à sa fin promise, la régulation ultime du marché sur la terre promise s'emballe, un peu comme si chacun voulait goutter le plus rapidement possible ce qui menace de disparaitre, justement parce que ça menace de disparaitre.
Et tout s'accélère, les mégalopoles bidonvilles durables, l'appauvrissement généralisé des world middle classes, l'enrichissement inadjectifiable de ceux-ce qui ont décidé que c'était ça la vie, le monde n'est plus qu'un train à grande vitesse qui attend le choc. Ce n'est évidemment pas la pénurie des ressources qui fera que le monde décroitra gentiment, c'est la tension intenable sur les dites ressources (énergie, eau potable, alimentation), j'ai un doute sur l'ordre, qui fait que toutes nos belles technologies ne seront bientot plus oriente que vers la sécurisation et les conflits.
évidemment, on voit tout cela se mettre en place mais une petite voie nous dit qu'il y a encore de l'espoir... et puis on voit une émission sur Dubai et on pleure.
donc non, je ne crois pas non plus à une décroissance heureuse, je pense simplement que c'est la seule solution viable, nuance :)
 
Kerloen
Bien dit. La question à un milliard de poux, c'est: le train à grande vitesse pourra-t-il éviter le choc 0:) et si non quels seront les dégats? >:)
 
l'économie qui s'écroule est une catastrophe pour qui ? pour ceux qui n'ont rien, ce n'est pas une grosse cata, ils n'auront toujours rien...
actuellement, l'économie c'est le marché et la spéculation, et le marché et la spéculation, c'est ça :
"Ce sont les pays apparemment les plus défavorisés par la nature (qui ne possèdent pas de matière premières) qui s'en sortent le mieux" Philippe Chalmin, spécialiste français sur les matières premières.
l'économie c'est déjà écroulée, tous les etats et les contribuables des pays dits developpés sont tenus par les corones, l'économie ne tourne plus que pour les ultras riches et quelques valets, la redistribution c'est arrêté. On spécule, on spécule, pour l'instant on peut encore spéculer sur la misère, bientot se sera terminé.
les pays en développement ont tellement amassé que leur matelas leur permet de donner le change et de jouer les futurs rois du monde, mais la vérité est ailleurs, avec l'augmentation généralisée des matières premières, fini de jouer.
Ces ultras riches mondialisés et leurs valets chercherons à résister le plus longtemps possible, et après moi le déluge... la loi du plus fort jusqu'à ce que tout le monde perde. L'homme est un joueur éternel qui a toujours spéculer sur sa capacité à résoudre les problèmes qu'il engendrait, mais les hommes auront bientot les meilleures raisons qu'ils n'ont jamais eu pour se foutre sur le nez...
suspense...
oui j'ai les idées noires, je dégaze.
 
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