Je te souhaite la bienvenue.
J'aurais pu avoir le même genre de discours que Flavien mais peut-être pas avec toi ^^. Je le vois plus sous forme de conseil pour que tu te sens plus en accord avec toi-même, avec tes convictions et qu'en même temps, tu ais moins d'impact négatif sur les animaux.
Quand on est vegan depuis plusieurs années, on peut paraître froid dans notre discours alors qu'on donne juste notre vision ds choses, ce qui nous a permis d'arrêter.
Je réfléchis beaucoup, j'analyse, je lis aussi ce qui me donne une position de plus en plus radicale.
Dans les choses auxquelles je pense sur les produits laitiers :
- je veux laisser le lait de la vache, chèvre, jument... à son bébé et non pour satisfaire un plaisir gustatif de quelques minutes. Enfin, si je mangeais du fromage (c'est le cas pour tout produit animal), je n'aurais plus de plaisir, pour moi, depuis le temps, ce n'est plus de la nourriture ^^'. Je considère ça comme du vol.
- je veux que la mère et le bébé restent ensemble.
- je veux que les animaux puissent à terme être en liberté, être en paix, sans être contraint à quoique ce soit.
- je veux que le veau puisse manger comme il le veut sans qu'il soit carencé en fer.
- je pense aussi aux veaux qui sont écornés dans la plupart des élevages.
- je pense aux vaches qui sont de plus en plus modifiées génétiquement, elles doivent supporter une lourde quantité de lait.
- je voudrais que la vache ne soit pas contrainte d'avoir des bébés
- la veau mâle vit peu de temps. La vache vit 4-5 ans au lieu des 20 ans qu'elle pourrait vivre.
- ça me serait jamais venue à l'idée de boire le lait (et ses dérivés, donc fromage...) d'un animal de compagnie ou animal sauvage, donc pourquoi le lait de la vache, chèvre ... ?
- si tout le monde arrêtait de consommer des produits laitiers, il n'y aurait plus d'élevage bovin, car le lait est "la principale valorisation de la vache" (source : un président de l'association des viandes). La vache laitière représente 70% de la viande bovine.
- on n'est plus des bébés et normalement, on devrait être sevré comme le sont les autres espèces sauvages, une fois adultes.
- les produits laitiers, à la base, ce sont des sécrétions mammaires.
- les produits laitiers (comme d'autres produits animaux) engendrent autant de souffrance, violence, exploitation, morts que la chair animale, voire plus.
- l'élevage engendre des effets néfastes sur l'environnement, notamment la déforestation.
- plus de 70% des cultures céréalières produites dans les pays en voie de développement ou sous-développés est exportée ou donnée aux animaux d’élevage.
- en Thaïlande, le manioc, qui constitue la principale ressource du pays, est exporté à 90 %. En conséquence, les disponibilités locales en fécule et en protéines régressent alors que 50 000 enfants (pour une population de 5,1 millions d'habitants) meurent chaque année principalement de malnutrition.
- la consommation de protéines animales a un impact négatif sur la santé de l'être humain, je pourrais développer, mais j'écris déjà un pavé.
- après, il y a les hormones, antibiotiques, OGM...
http://www.lait-vache.info/
http://www.vegplanete.com/
Peut-être que ça pourra t'aider même si j'ai lu que tu t'étais pas mal informée.
ça me touche tellement que des fois, j'ai du mal à comprendre que ça ne suffit pas à faire arrêter les gens.
Je voudrais quand même te féliciter pour ton avancement, il y a des personnes qui ne sont pas prêtes de devenir végétariennes et encore plus qui ne réduisent pas la consommation de sous-produits animaux. C'est cool que tu arrives à réduire.
Tu peux y aller petit à petit. Ne te culpabilise pas si tu craques.
Il y a peut-être d'autres choses cette fois vegan que tu adores manger et sur lesquels tu pourrais te concentrer. Tu peux essayer de nouveaux aliments que tu ne connais pas encore.
Plus, tu penseras au fromage dans le frigo, moins, tu arriveras à l'oublier.
Quand j'ai lu ta présentation, je me suis dit que c'était la molécule qui rend accro du fromage qui a encore fait son oeuvre.
Si l’on en croit les dires de nombreux végétaliens, transiger d’un régime omnivore au végétarisme est souvent plus facile que d’adopter le végétalisme et ce, à cause du fromage. Mais pourquoi cette cassure est-elle si difficile?
Il y a d’abord une vérité physiologique à la dépendance au fromage, soulève Brigit Marlin, fondatrice de Viva Granola. À l’instar du groupe "Vegetarians in Paradise", elle se rapporte aux écrits du médecin Neal Barnard, président fondateur du "Physicians Committee for Responsible Medicine" et auteur de plusieurs livres dont "Breaking the Food Seduction. Le docteur Barnard explique que les chaînes moléculaires de [la protéine] caséine sont divisées par les bactéries et les acides de l’estomac lors de la digestion. Cette action génère des opiacées - substance contenant de l’opium ou exerçant une action comparable à celle-ci - de différentes longueurs nommées casomorphines. L’une d’elles, une chaîne formée de cinq acides aminées, possède environ un dixième du pouvoir analgésique de la morphine. La caséine est concentrée dans la production de fromage. Ainsi, une tranche d’une once contient environ cinq grammes de caséine. Pour Brigit, « la casomorphine est chimiquement similaire à la morphine. Son rôle vise à rendre le nourrisson dépendant du lait afin qu’il retourne à la tétée.
http://forum.enfermes-dehors.org/viewto ... ?f=35&t=52
Bon courage, tu peux te dire ceci quand tu as une envie de fromage, j'ai transposé le mot clope par fromage : "Tu ne vas pas laisser un fromage qui pue diriger ta vie, tes pulsions, et controler tes envies de la sorte ! maitrise toi, maitrise tes pulsions, tu peux controler ton corps, c'est toi le maître" Ou alors, tu penses à ce qui te dégoûte dans le lait. Et aussi, tu peux le terminer petit à petit ce fromage en diminuant et en espaçant à chaque fois la dose, quand il sera fini, tu n'auras plus de fromage devant les yeux quand tu ouvres le frigo.
Désolé pour le pavé.
P.S : bises à Rhapsodie.