Jeûne

Et autant je jeûne que la diète (plus ou moins forte), ces effets désagréable ont la même origine: l'acidose, le rééquilibrage acido-basique du corps qui non seulement va expulser effectivement tout ce qui lui est superflu, mais va surtout entrer en mode d'auto-alimentation. (réorganisation des ressources, mise en veille du système digestif -d'où la réadaptation post-jeûne-, etc)
C'est "le" cap tant redouté qui peut effectivement être très atténué selon les personnes et la préparation.
 
Intéréssant ce poste!

Au printemps j'ai voulu faire un jeune au jus de citron de 2 jours. Je n'ai pas vraiment tenu, j'avais faim et j'ai eu des maux de tête violents qui m'ont fait peur. Donc ça s'est terminé en 2 jours de "manger moins".
Mon problème est que j'ai assez peur des baisses violentes de sucre, et du mal de tête qui va avec, en général je l'ai même si je saute un repas. Habituellement je dois manger vraiment beaucoup, sinon j'ai tout le temps des frigales et je perd vite du poids.
Je réésaierai sûrement en y allant plus progressivement. Est-ce qu'il y a des gens dans mon cas qui ont réussit a faire un jeûne? Je recherche surtout le côté détox.
 
Tout le monde peut réussir à faire un jeûne, quelque-soit l'age ou l'étât de santé, il y a "juste" ce cap de l'acidose à passer. (anodin pour certains, infernal pour d'autres)
Il faut aussi voir la situation de ce jeüne: exercice physique modéré pour ne pas rester inactif, éviter de jeûner tout en continuant son activité professionnelle, souvent plus qu'énergivore (même assis devant un ordi)

La baisse de sucre, ça sera en général traduit par un coup de fringale, mais c'est temporaire, le temps pour le corps de rééquilibrer ses apports internes pour passer en "mode autonome".
Effectivement une diète progressive atténuera plus ou moins les désagréments du passage à l'arrêt plus ou moins total d'aliment. (mais jamais d'eau) Mais je pense que plus l'habituation du corps au manque d'aliment est progressif, plus cette période doit être longue pour que le corps compense réellement ce qui lui manque. (et une diète c'est plus ou moins long, mais toujours ponctuel)

Je pense que suivant les disponibilités, un repas par jours pour commencer peut-être une bonne approche.

anecdote personnelle: j'ai personnellement tenu 3 ans à bosser en tant que dépanneur/livreur de gros électroménager (seul) + antenniste (+ les déplacement en fourgon), alors que j'ai tout sauf la carrure d'un déménageur (je n'ai jamais pesé plus de 58Kg de ma vie), et j'ai sur la fin (dépôt de bilan) tenue des journées de 12h non stop (sans repas de midi), et ne dormant au mieux que 4h (insomnie chronique depuis très longtemps).
Et bien à part des ressources insoupçonnées qu'un corps peut fournir, je ne sais pas comment je tenais cette cadence du haut de mon frêle corps, sans être plus fatigué que cela... (bon certes j'ai détruit mon dos, mais c'est une autre affaire)

Un des éléments déterminants pour moi c'est d'apprivoiser son estomac et d'apprendre à ne plus avoir "plus faim que de raison". (je n'ai pas la prétention d'arriver à une telle chose, mais je suis convaincu qu'on peut -entre autre- avoir l'ascendant total sur son estomac question appétit)
 
cacahuette bonjour
au début, il est fréquent qu'il y ait des maux de tête, signe d'intoxication plus ou moins sévère car l'organisme libère des produits toxiques stockés: fumes-tu?
 
Comme beaucoup, je pense qu'une privation brutale n'est pas une bonne chose pour le corps. Après tout, il a certaines habitudes et, même s'il s'adapte à beaucoup de choses, tout changement brutal s'accompagne par une réaction brutale.
Je pense que c'est comme lorsque tu es en voiture, à vélo, scooter, etc, tu te diriges vers la droite et soudain, tu vas à gauche: tu es obligé de braquer à fond afin de changer de direction, et t'es pas mal secoué.

"Connaissant" une personne qui pratique le jeûn de façon régulière et longue, je te conseillerais de faire la même chose que lui lorsqu'il a débuté: commencer par diminuer les proportions, puis jeûner un jour, manger le second, en jeûner deux, remanger, jeûne de trois jours, etc, etc, etc...
Comme ça, ton corps s'habitue en douceur et réagira sans doute moins violemment face à une privation introduite plutôt que brutale.

Ps: En plus, c'est un végé bouddhiste, y a de l'expérience :p
 
janic":19563g8r a dit:
au début, il est fréquent qu'il y ait des maux de tête, signe d'intoxication plus ou moins sévère car l'organisme libère des produits toxiques stockés: fumes-tu?

Je veux bien qu'il y a une bio-accumulation de produits néfastes car on en ingère plus vite qu'on ne s'en débarrasse, mais j'ai jamais entendu parler de "stockage" de toxiques.

Et ils ne sont pas nécessaires pour avoir des maux de tête en cas d'absence de nourriture (comment l'expliquer pour quelqu'un végane qui ne boit ni fume ?)
 
v3nom
Je veux bien qu'il y a une bio-accumulation de produits néfastes car on en ingère plus vite qu'on ne s'en débarrasse, mais j'ai jamais entendu parler de "stockage" de toxiques.
Ces toxiques peuvent être d'origines diverses de par leur constitution propre chez les végétaux : théine, caféine, théobromine, nicotine et autres divers alcaloïdes, ou de résidus d’assimilation comme les purines, ou encore ceux absorbés par des médocs, la pollution, etc…
Ces diverses toxines sont généralement lipophiles et donc se stockent dans les graisses qui sont les premières sources énergétiques mobilisées lors d’un jeûne et libérant donc les toxines accumulées. (Un jeûneur expérimenté n’a plus de maux de tête.) et les fibres nerveuses sont les plus sensibles à ces intoxications.
Et ils ne sont pas nécessaires pour avoir des maux de tête en cas d'absence de nourriture (comment l'expliquer pour quelqu'un végane qui ne boit ni fume ?)
Parce que les sources toxiques sont multiples et pas seulement d’origine alimentaire (surtout à notre époque hyperpolluée) d’où la nécessité de consommer bio pour réduire les sources toxiques utilisées pour la culture industrielle et la transformation alimentaire. :confus:
dernier point: la transformation alimentaire par la cuisson à forte température produit des molécules de Maillard qui passant la barrière intestinale intoxiquent l'organisme et s'évacuent par le jeûne.
 
Je comprends mieux comme ça, tout a l'heure j'avais l'impression d'une "reconnaissance" du corps pour ces éléments et "réagissant" du coup en faveur du stockage.
 
Je fume pas, je bois presque pas, je suis vg (et essaie de tendre vers le vgl), mais apparamment il m'en reste des toxines à évacuer! Mais bon je suis aussi sujette aux migraines en temps normal.
Par contre je suis accro aux cochonneries (chocolat, biscuits, céréales), ca fait des années que j'essaie de diminuer mais c'est vraiment dur et long! Apprivoiser mon estomac c'est pas encore gagné!
 
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