La filière viande embobine les gens sur l'impact de l'elevage

  • Auteur de la discussion Anonymous
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Anonymous

Guest
Vous connaissez tous à peu près l'impact de l'élevage sur la perte de biodiversité, pollution, déforestation...
La filière viande se protège en sortant des arguments, par exemple :

Que se passerait-il s’il n’y avait plus d’élevage dans les zones rurales ?

Désertification des campagnes, fermeture des paysages par la forêt et perte de biodiversité. Quand il n’y a plus d’élevage, les prairies ne sont plus entretenues par les troupeaux et deviennent des friches puis des forêts. Les paysages ouverts, communément appréciés, disparaissent ainsi que toute la biodiversité spécifique des prairies. Et les emplois liés à l’élevage (éleveurs, techniciens, vétérinaires, etc.) disparaissent.

Pourquoi dit-on que les troupeaux aident à lutter contre les feux de forêt ?
Ils débroussaillent et maintiennent par leur pâturage des zones dégagées qui empêchent la propagation du feu.

Pourquoi dit-on que les troupeaux aident à lutter contre les avalanches ?
Ils maintiennent l’herbe rase qui retient le manteau neigeux.
C'est un peu des conneries quand on sait que 80% de l'élevage se fait hors sol...Pis bon ca reste souvent dans des complexes agricoles et non dans un paysage de montagne...

Les autres arguments tiennent-t-ils? Ils sont là
wwhw.civ-viande.org/120-121-environnement-prairies-paysages-et-environnement.html
(je ne fais pas un lien direct volontairement pour pas aider leur référencement)
 
alors là! j'allucine! le pire c'est que je suis sure qu'il y a des grens qui vont croire ça...
 
En plus si vous allez sur la page, vous verrez que ca tiens pas la route, enfin bon pas etonnant puisqu'ils font le meme discours sur le bien etre animal!
Ce qui me degoute c'est que c'est l'etat qui finance la moitié de leur budget...qui fait environ 50 millions d'euros il me semble.
Faut vraiment rester zen!!!!
 
Je vais vous épargner la visite de ce site, voici les arguments :help:

"Il y a en France environ 11 millions d’hectares de prairies et 2.5 millions d’hectares de parcours de montagne qui sont autant de paysages changeants mais aussi des zones de grand intérêt écologique, économique et social. Ces grands espaces verts n’existeraient pas sans les éleveurs et leurs troupeaux. A la belle saison, vaches, moutons et chevaux pâturent et entretiennent ces étendues d’herbe qui font le bonheur des randonneurs et des skieurs, car en hiver, certaines prairies de montagne deviennent notamment des pistes de ski !

Elevage herbivore, acteur de l’aménagement du territoire
Les prairies, base de l’alimentation des herbivores (bovins, ovins, caprins, équins) et les élevages associés contribuent au développement durable des territoires sur les trois aspects étroitement imbriqués que sont l’environnement, l’économie et le social :

> Environnement :
les prairies protègent les sols contre l’érosion, limitent les inondations, incendies et avalanches. Elles permettent de réduire l’utilisation d’énergie dans les exploitations, de participer à la lutte contre le réchauffement climatique en stockant du carbone et de maîtriser la qualité des eaux. Ce sont aussi des espaces très riches en biodiversité animale et végétale.

> Economie : les prairies permettent une production alimentaire (viande, lait) mais aussi de cuir et de laine dans des zones difficilement cultivables. Cette production contribue à répondre à la demande des consommateurs français en produits carnés et laitiers de qualité et crée de l’emploi dans les zones rurales.

> Social : Les prairies et les activités d’élevage associées contribuent au maintien de la vie sociale dans le milieu rural en de l’emploi dans des territoires faiblement peuplés, en participant de façon importante à la qualité et la diversité des paysages et donc à l’attrait touristique des campagnes françaises.

L’élevage herbivore, façonneur de paysages
Les paysages que nous connaissons ne sont pas apparus spontanément. Ils sont intimement liés à l’élevage et aux prairies. Les troupeaux maintiennent l’herbe rase, offrant à la vue des espaces dégagés et l’éleveur entretient les alentours, taillant les haies, déplaçant les clôtures, construisant des murets de pierre, etc.
Dans de nombreuses régions cependant, les difficultés du métier (économie, gardiennage, clôturage…) ont provoqué l’abandon de ces surfaces en herbe. En 30 ans, les paysages français ont perdu 5 millions d’hectares de prairies, soit 30 % de leur surface, principalement au profit de l’urbanisation et de la forêt *.
Au niveau européen, national et régional, des aides et mesures de soutien sont mises en place pour maintenir les élevages herbagers** dans les territoire, avec leurs paysages et services environnementaux associés.

* Source : Institut de l’élevage, 2007

** Elevages herbagers : élevages dans lesquels les animaux sont principalement alimentés avec l’herbe des prairies.

Paysages français, paysages d’élevage

La place des prairies est essentielle dans les paysages français. Alpages savoyards, estives pyrénéennes, plateaux herbagers du Massif Central, bocages de Bourgogne, de Normandie ou de Bretagne : la combinaison harmonieuse de l’herbe, de l’animal, de l’arbre mais aussi de l’eau et de la pierre crée des paysages identifiables qui ont fait la réputation de la France.
Dès le 19ème siècle, elle était d’ailleurs appelée le « jardin de l’Europe » et attirait de nombreux touristes.

Economie rurale : "Tirer parti de l’endroit où l’on se trouve"

Historiquement, l’élevage des ruminants (bovins, ovins, caprins) s’est développé sur des terres non cultivables ou peu fertiles où poussent naturellement divers végétaux : herbe, buissons, arbustes… Grâce à leurs quatre estomacs, les ruminants sont en effet capables de digérer efficacement la cellulose qui est une fibre très solide des plantes et des arbres. Ils peuvent donc utiliser l’herbe des surfaces pentues, caillouteuses ou inondables pour grandir et pour produire du lait et de la viande. Ils ont ainsi permis le développement d’une activité économique dans les régions défavorisées, notamment en zones montagneuses, générant des emplois et une vie sociale.

Des races rustiques à l’assaut des versants


Il existe en France, 25 races bovines, 37 races équines et plus de 30 races ovines différentes. Certaines, les races rustiques, sont particulièrement adaptées aux territoires difficiles (climat, relief). Ce sont, par exemple, la Salers, la Gasconne ou l’Aubrac pour les bovins ; la Noire du Velay ou la Causse du Lot pour les ovins. Dans les zones montagneuses, les éleveurs ont sélectionné des races robustes, capables de vivre au grand air et de grimper les versants escarpés. Toute une économie, une culture, des paysages et des traditions gastronomiques se sont développés autour de ces races et contribuent pour beaucoup à l’attrait touristique de nos montagnes.
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Transhumance, du latin trans (au-delà) et humus (la terre, le pays) : en quête d’herbe fraîche

Depuis des siècles, dans les massifs montagneux, les troupeaux montent passer l’été dans les hauts pâturages. En altitude, il fait plus frais et plus humide que dans la vallée et les animaux trouvent de l’herbe fraîchement poussée, en abondance.

Cette migration estivale traditionnelle libère les terres situées autour de l’exploitation agricole, qui sont alors fauchées par l’éleveur. L’herbe ainsi coupée et séchée (foin), sera stockée et nourrira les animaux pendant l’hiver.
Les troupeaux redescendent en automne, aux premiers froids, et laissent derrière eux des « pentes » idéalement préparées pour la saison de ski. Ils contribuent à maintenir des espaces dégagés en montagne, des paysages diversifiés et à prévenir les risques d’avalanche.

Elevage et prévention des risques naturels
Dans les zones sèches du sud de la France, les troupeaux d’herbivores contribuent à lutter contre les incendies en débroussaillant et en maintenant des étendues dégagées qui servent de pare-feu. L’hiver, en montagne, les grandes pelouses d’herbe rase qui ont été pâturées par les troupeaux pendant l’été, retiennent le manteau neigeux et limitent ainsi les risques d’avalanche. Dans les zones inondables, les prairies, haies et talus absorbent l’eau excédentaire en cas de crue, servant ainsi de zones tampons.

Prairies : filtres naturels et puits de carbone

Les prairies ont des effets positifs sur l’environnement :
> Par la photosynthèse et grâce à sa chlorophylle, l’herbe de la prairie utilise l’énergie solaire, l’eau et le dioxyde de carbone de l’air pour croître et produire de la matière organique à base de carbone qui s’accumule dans le sol. Ce « stockage de carbone » participe à la réduction des gaz à effet de serre.

> Les prairies sont essentielles à l’équilibre écologique des territoires. L’herbe, présente toute l’année sur le sol ainsi que les haies, limitent l’érosion et filtrent les eaux qui pourraient être polluées.


Prairies, réservoirs de biodiversité
Sous nos climats, les prairies permanentes, qui ne sont jamais labourées, sont les principaux réservoirs de biodiversité*. L’action du troupeau, qui, en broutant, engendre des hauteurs d’herbe différentes, combinée aux déjections qui enrichissent le sol, crée un environnement unique. On y recense de nombreuses espèces végétales qui, associées aux haies, offrent des habitats variés où peut se réfugier, se nourrir et se reproduire une grande diversité d’animaux : insectes, oiseaux, mammifères.

*Biodiversité
La biodiversité est l’ensemble des espèces vivantes qui peuplent la planète : plantes, animaux, champignons, micro-organismes dans toutes leurs variations. Sa préservation est vitale car les organismes qui la constituent participent aux grands cycles écologiques de l’air, du sol et de l’eau.
 
Hallucinant!

ils ont bioen retenu le fameux dicton des pros de la com' "il ne faut jamais prendre les gens pour des cons mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont".

Ceci dit, c'est plutôt bon signe qu'ils sortent des trucs comme ça, ça veut dire qu'ils se sentent en danger...
 
"Pourquoi dit-on que les troupeaux aident à lutter contre les avalanches ?
Ils maintiennent l’herbe rase qui retient le manteau neigeux.
C'est un peu des conneries quand on sait que 80% de l'élevage se fait hors sol...Pis bon ca reste souvent dans des complexes agricoles et non dans un paysage de montagne..."

salete d'herbe folle, j'avais jamais réfléchi à ça, c'est toi qui tue tous ces skieurs intrépides et courageux, je vais remanger de la viande tien !
 
puis on peut lisser les troupeaux sans le smnger aussi, mais ça ça leur passe complètement au-dessus de la tête aux agriculeteurs!
 
Au journal de la santé aujourd'hui sur France 5, il y avait un reportage sur l'impact écologique de la production de viande bovine. Les chiffres que nous connaissons biens(GES, sols...).
Conclusion:

-nous mangeons trois fois trop de protéines animales
-il faudrait limiter la viande à deux fois par semaine
-risques de la consommation de viande: obésité, maladies cardio, cancers
-remplacer par des protéines végétales (avec appui d'un docteur je sais plus qui)
-mais surtout, pas question de devenir végétarien ! (dit la voix off...).

Bon reportage globalement.

Mais c'est sur que face à la propagande du CIV, on ne sait plus qui croire!
 
Dans le même style :
http://www.mcdonalds-environnement.fr/

J'ai posté un petit commentaire sur un article sur l'eau :
http://www.mcdonalds-environnement.fr/eau/
Juste pour dire qu'il faut environ 15 000 litres d'eau douce pour produire 1 kilo de viande bovine et que ça serait bien qu'il fasse des Mac Veggie comme dans d'autres pays pour vraiment agir pour l'environnement..

Evidemment le commentaire a été censuré sans autre forme de procés..

C'est quand même incroyable ces fausses communication.. Et les gentils commentaires..

Sur la page d'accueil on peut même lire que les militants sont invités à dialoguer.. Militants contre les animaux, contre les êtres humains et pour la destruction de l'environnement ;) ?
 
On te censure et d'un autre côté, tu peux lire çà :

"Les émissions de gaz à effet de serre de la filière bovine représentent une part très importante de nos propres émissions évaluées dans la cadre du périmètre le plus global de notre bilan carbone incluant toutes les productions agricoles. Deux voies sont complémentaires : une évolution des comportement alimentaire des français vers moins de viande bovine et des innovations sur l'ensemble de la filière bovine et sur nos produits permettant de réduire les émissions de cette filière."

Le genre de phrases qui ne veulent rien dire, de la com à 2 balles pour tenter de s'acheter une conduite et une image plus clean, plus "verte" :rolleyes:
Est ce qu'ils vont tenter d'inclure cette fameuse bactérie de l'estomac du kangourou, celle qui ferait moins péter, dans l'organisme des bovins, c'est peut être çà l'innovation qu'ils gardent secrètement....

http://www.mcdonalds-environnement.fr/appel_à_projet_environnement/
 
C'est un peu comme les pub pour les "voitures écologiques"
Et on met en avant le taux de CO2, alors que ce n'est pas l'indicateur le plus pertinent de pollution.

Rien que pour une innocente paire de boucle d'oreille j'ai pu constater tout l'impact qu'il y avait derrière (fabrication en Asie, matières premières, machines, transport en centrale d'achat en Allemagne, emballage plastique avant mise en rayon, sachet plastique, ticket de caisse, invendus ou cassés retournent à la centrale d'achat en Allemagne...on peux écrire des lignes et des ligne)

De toute façon je sais pas jusqu'où ça va continuer ce massacre écologique mais je pense que la nature ne cessera pas de grogner et de faire sentir sa colère à travers un dérèglement planétaire et des intempéries sans précédent :(

Voilà c'est mes prévision très joyeuses...
 
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