Oui, je suis bien la planète des sables ^^
"Donner sa vie pour quelqu'un", ce n'est pas le problème. Mais insister pour dire que ça serait pareil si on était une fille ou un gay, que l'autre passerait quand même systématiquement devant, parce qu'on "l'aime assez", c'est un peu absurde dans une société où, curieusement, c'est presque toujours Lhôme qui aime assez Lafâme pour qu'elle passe devant (et se fasse raccompagner, etc). Logiquement, on ne peut expliquer cette asymétrie que de deux façons :
- soit Poupinette n'aime pas autant Poupinet que Poupinet aime Poupinette, et du coup, Poupinet fait passer Poupinette devant parce qu'il l'aime très fort, et Poupinette laisse Poupinet derrière parce qu'elle, elle ne l'aime pas au point de vouloir qu'il passe devant.
- soit c'est un comportement "genré", indissociable de la différenciation des normes sociales selon si on est homme ou femme, et on ne peut donc pas prétendre que ça serait exactement pareil si Poupinet était une femme, ou Poupinette un homme. (EDIT : je parle bien de conditionnement social et en aucun cas de "nature" ou d'inné)
Cette dernière proposition me semble la plus pertinente.
Ca n'empêche évidemment pas qu'individuellement, on perçoive ses attentions et comportements comme de "simples preuves d'amour" indépendantes de notre genre, qu'il s'agisse de faire passer l'autre devant, de se pomponner pour le plaisir de l'autre, de raccompagner l'autre et prendre pour soi le risque de rentrer seul la nuit.
Au passage, je suis curieuse de savoir comment le perçoit et ce qu'en pense la copine d'Aredros, si elle même envisage de prendre des risques pour lui, si elle sait qu'il perçoit son comportement comme "prendre les risques à sa place", si elle trouve normal cette "norme asymétrique", et pourquoi. Mais comme il s'est retiré de la conversation, je me suis retenue de le questionner, à ce sujet comme à d'autres.