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Élève des carottes
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La légende du Colibri racontée par Pierre Rabhi :
L’humanité est-elle encore en mesure d’orienter son destin vers l’indispensable humanisation, à savoir construire le monde avec ce qu’elle a de meilleur pour éviter le désastre du pire ? Cette question se pose à la conscience de chacun d’entre nous. Et en dehors des grandes décisions politiques que les états doivent prendre et pour lesquelles nous devons militer, il nous appartient également à titre individuel de faire tout ce que nous pouvons dans notre sphère privée et intime, comme nous l’enseigne la légende amérindienne du colibri, appelé parfois l’ « oiseau mouche », ami des fleurs...
« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit « Colibri ! Tu n’es pas fou ! Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? ! » Le colibri lui répondit alors : « Je le sais, mais je fais ma part ». La légende raconte que chaque animal se sentit concerné, que chacun à sa manière fit sa part et que la forêt fut sauvée ! ! » Telle est notre responsabilité à l’égard du monde car nous ne sommes pas totalement impuissants si nous le voulons bien.
L’humanité est-elle encore en mesure d’orienter son destin vers l’indispensable humanisation, à savoir construire le monde avec ce qu’elle a de meilleur pour éviter le désastre du pire ? Cette question se pose à la conscience de chacun d’entre nous. Et en dehors des grandes décisions politiques que les états doivent prendre et pour lesquelles nous devons militer, il nous appartient également à titre individuel de faire tout ce que nous pouvons dans notre sphère privée et intime, comme nous l’enseigne la légende amérindienne du colibri, appelé parfois l’ « oiseau mouche », ami des fleurs...
« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit « Colibri ! Tu n’es pas fou ! Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? ! » Le colibri lui répondit alors : « Je le sais, mais je fais ma part ». La légende raconte que chaque animal se sentit concerné, que chacun à sa manière fit sa part et que la forêt fut sauvée ! ! » Telle est notre responsabilité à l’égard du monde car nous ne sommes pas totalement impuissants si nous le voulons bien.