La pêche vue par Jules Renard

J'en avais parlé à certains membres d'Animal Amnistie Toulouse, j'ai enfin retrouvé le texte, je trouve ça assez intéressant pour le mettre ici...
La prise de conscience de la souffrance animale chez un chasseur devenu pêcheur devenu rien du tout !
Le tout vu au XIXe siècle par l'auteur de Poil de Carotte.
http://fr.wikisource.org/wiki/Histoires ... s#POISSONS

je ne suis pas d'accord avec toi femme kiwi,

Devenu rien du tout

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comme il le dit si bien a la fin, il est devenu sage, et ça la sagesse, c'est quelque chose qui n'existe que trop peu aujourd'hui malheureusement. (à part chez les dents).

Je pense qu'elle a dit "rien du tout" par opposition à chasseur, puis pêcheur, et maintenant il ne tue plus rien, il n'a donc plus de terme approprié. Pas dans le sens "il est devenu rien parce qu'il ne tue plus".

Je l'ai lu en diagonale, cela a l'air d'un beau texte.

Grenadine":3r3ky664 a dit:

Je pense qu'elle a dit "rien du tout" par opposition à chasseur, puis pêcheur, et maintenant il ne tue plus rien, il n'a donc plus de terme approprié. Pas dans le sens "il est devenu rien parce qu'il ne tue plus".

Je l'ai lu en diagonale, cela a l'air d'un beau texte.

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oui je me doute, mais ce genre de lapsus veut tout dire c'est pour ça que je m'empresse de corriger cette grave erreur^^

Effectivement, joli texte !

Joli texte mais c'est normal c'est de Jules Renard
Son oeuvre est subtilement cruelle. Dans Poil de Carotte particulièrement. Il y dénonce aussi la cruauté de l'homme pour l'homme et la montre comme un principe inné.
Il y a un passage où Poil de Carotte (Jules Renard enfant)se voit confier par ses parents la mission d'étrangler des poules.

On ne trouve pourtant pas d'indication qu'il fut devenu VG pour autant!

Son oeuvre est subtilement cruelle. Dans Poil de Carotte particulièrement. Il y dénonce aussi la cruauté de l'homme pour l'homme et la montre comme un principe inné.
Il y a un passage où Poil de Carotte (Jules Renard enfant)se voit confier par ses parents la mission d'étrangler des poules.

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C'est bien pour ça que j'ai détesté ce livre, d'ailleurs. Le passage du chat à la cervelle explosée, notamment – on devait lire le roman comme devoir de classe et ma meilleure amie l'a jeté sur le mur en lisant ce passage-là.
Je devrais peut-être le relire maintenant, mais il m'a laissé un souvenir affreux.

En effet, Dans Poil de Carotte, il y a une approche subtile de la cruauté et de la domination. Poil de Carotte est victime de beaucoup de cruauté, et dès qu'il en a l'occasion, il l'exerce à son tour, sur les seuls êtres plus faibles que lui, qui sont les animaux. Il y a aussi un côté très pervers au fait que sa famille le charge d'exercer cette cruauté et en même temps, le méprise parce qu'il l'exerce (dans le passage ou il doit étrangler les poules justement).

nicart":1u3v2b9g a dit:

Grenadine":1u3v2b9g a dit:

Je pense qu'elle a dit "rien du tout" par opposition à chasseur, puis pêcheur, et maintenant il ne tue plus rien, il n'a donc plus de terme approprié. Pas dans le sens "il est devenu rien parce qu'il ne tue plus".

Je l'ai lu en diagonale, cela a l'air d'un beau texte.

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oui je me doute, mais ce genre de lapsus veut tout dire c'est pour ça que je m'empresse de corriger cette grave erreur^^

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Et bien moi je suis d'accord avec le "rien du tout" de Jubéléa.
La question finale de Monsieur Vernet est assez instructive : "Est-ce enfin devenir sage, est-ce perdre déjà le goût de vivre ?"...

Le texte est effectivement très intéressant, merci pour le partage.