Un truc au début qui me pose problème , c'est qu'il est beaucoup question d'anthropomorphisme, cette épée de Damoclès bannie de tout débat animal... Mais pourquoi y a-t-il autant d'anthropomorphisme (certes parfois abusif) si ce n'est parce que les animaux ont des capacités, pensées, réflexions et sentiments que l'humain ne veut pas lui prêter ?
La scientifique défend en expliquant que ce sont les animaux qui s'adaptent à nous pour nous "parler", que finalement ils singent nos habitudes...
C'est en partie vrai, faut bien adapter son médium pour qu'il soit comprit par le destinataire, comme toute relation de communication qui se respect -y comprit entre humains, mais j'y décèlerais presque aussi comme une barrière nouvelle voulant que finalement nos animaux feraient "semblant", pour arriver à leurs fin. (ce qui est un peu un non sens... comme ne pas être capable de penser si on est capable de préméditer, de s'adapter, etc...)
Autre point : la domestication qui est fatalement "acceptée" si elle réussit. J'aurais plutôt dit "résignée" dans bien des cas... Certes elle profite à plein d'animaux, et donc il la cultivent (les chats), mais chez bien d'autres c'est plus par contraintes qu'autre chose (sinon pourquoi ces cages, licols, longes, mors, barbelés et entraves...)
Le débat en lui-même est pas mal, mais le ton et les termes sont vachement "minimisant" je trouve... (c'est un ton "neutre" courant dans une étude "scientifique")
MAIS je suis content que le débat ensuite tourne en direction de la remise en question de nos propres concepts (comme le deuil du mort).