Pim'h":2w17l9lb a dit:
comment peut-on aimer une viande pour son "goût" et pas une autre, sachant que cette valeur gustative est basée uniquement sur notre affect.
En fait je pense que tout ça est plus complexe qu'une simple affaire de "goût" ou "d'affect".
Tout à un goût, aussi fade soit il, par contre qu'est ce qui fait qu'on aime plus une chose à une autre et que ça varie d'un individu à l'autre ?
Comme certains l'on dit, l'affect est conditionné par la culture & la tradition culinaire dans laquelle les individus grandissent et dans laquelle les goûts de tout un chacun se définissent au fil du temps.
Plus que le "goût" il faudrait se pencher sur la question de l'habitude, de la familiarisation du goût des aliments que l'on consomme depuis tout petits. Je trouve qu'au départ il y a une part très inconsciente dans cette affaire.
Au début, les jeunes enfants (et innocents) qui mangent pour calmer la faim, vont inconsciemment associer le goût de l'aliment en bouche avec le sentiment de satisfaction nutritionnel que celui-ci lui apporte et en fonction de je ne sais quoi, ils apprécieront plus (niveau goût) certains aliments que d'autres. Ceci crée au fil du temps des liens (inconscients) qui relient : apport nutritif dont le corps a besoin, apaisement de la faim, un certain bien être physique ... aux couleurs, odeurs et goût des aliments.
Tout ça semble donc être en grande partie une question d'habitude liée à d'éducation alimentaire (raison pour laquelle je pense qu'il n'est pas convenable de laisser le choix à un jeune enfant sur la simple base du goût
- ce que suggérait un certain Huillam sur ce sujet -
car j'aurais pu citer l'agneau ou le porc, etc... C'était donc surtout pour marquer la différence entre un animal de "boucherie" (le boeuf en l'occurence) et un animal de "compagnie".
