Coucou les amis végéwebiens !
Ce poste pour parler du salon de l'agriculture évidemment. Et aussi, vous raconter comme je peux être bête parfois...
Je ne suis pas française mais ce salon fait tant parler de lui, y compris ici en Belgique, qu'il est impossible de ne pas le connaitre et de ne pas voir, chaque année, le très inintéressant passage du président de la république.
Lundi, en mangeant d'excellentissimes cannellonis au butternut, la TV était restée allumée sur une chaîne française et le journal s'est lancé sur l'ouverture du salon, info hautement prime time et importante s'il en est !
Un éleveur dont la vache avait été sélectionnée pour y participer était interviewé pendant qu'il bichonnait son futur steak... Sauf que ça, je ne l'avais pas encore compris jusque là !
En fait, cet éleveur brossait le poil de la bête tout en disant "je la brosse dans le sens contraire du poil, pour lui donner plus de volume. Les jury ils aiment que l'animal soit bien gros, pour la viande, les os ça se mange pas, ça les intéresse pas !"
Et là j'ai compris, j'avais toujours pensé que ce salon présentait des animaux en bonne santé, beaux, des parangons de leur race respective. Que ce que le badaud ou le professionnel en visite venaient chercher c'était la vue d'un bel exemple de vache prim'holstein, de cochon noir ou que sais-je. La bête telle qu'elle devrait être dans la nature, avec ses caractéristiques naturelles qui l'a distingue d'autres races...
Mais en fait pas du tout, on vient voir les bêtes les plus fourrées aux hormones, celles qui feront le plus grand nombre de steak et à quel prix ce steak pourra être vendu...
Et pour preuve, l'image suivante, après la tentative d'attendrir le public face à un petit éleveur français qui cagole sa vache et la lave avec amour (hum), on vous montre, sans transition, le déchargement de cette même vache à grand coup de bâton dans la gueule pour qu'elle avance droit... Le pire n'étant pas le passage d'un plan à l'autre, mais que c'est deux plans mis côte à côte n'ont pas pour but de montrer l'illogisme et l'horreur de la situation mais que cela soit tout à fait normal, qu'il n'y ai rien à critiquer derrière ces pratiques, que cela n'émeut pas la ménagère devant son roti orloff, ...
Bref, lundi je me suis couchée moins bête mais plus en colère !
Ce poste pour parler du salon de l'agriculture évidemment. Et aussi, vous raconter comme je peux être bête parfois...
Je ne suis pas française mais ce salon fait tant parler de lui, y compris ici en Belgique, qu'il est impossible de ne pas le connaitre et de ne pas voir, chaque année, le très inintéressant passage du président de la république.
Lundi, en mangeant d'excellentissimes cannellonis au butternut, la TV était restée allumée sur une chaîne française et le journal s'est lancé sur l'ouverture du salon, info hautement prime time et importante s'il en est !
Un éleveur dont la vache avait été sélectionnée pour y participer était interviewé pendant qu'il bichonnait son futur steak... Sauf que ça, je ne l'avais pas encore compris jusque là !
En fait, cet éleveur brossait le poil de la bête tout en disant "je la brosse dans le sens contraire du poil, pour lui donner plus de volume. Les jury ils aiment que l'animal soit bien gros, pour la viande, les os ça se mange pas, ça les intéresse pas !"
Et là j'ai compris, j'avais toujours pensé que ce salon présentait des animaux en bonne santé, beaux, des parangons de leur race respective. Que ce que le badaud ou le professionnel en visite venaient chercher c'était la vue d'un bel exemple de vache prim'holstein, de cochon noir ou que sais-je. La bête telle qu'elle devrait être dans la nature, avec ses caractéristiques naturelles qui l'a distingue d'autres races...
Mais en fait pas du tout, on vient voir les bêtes les plus fourrées aux hormones, celles qui feront le plus grand nombre de steak et à quel prix ce steak pourra être vendu...
Et pour preuve, l'image suivante, après la tentative d'attendrir le public face à un petit éleveur français qui cagole sa vache et la lave avec amour (hum), on vous montre, sans transition, le déchargement de cette même vache à grand coup de bâton dans la gueule pour qu'elle avance droit... Le pire n'étant pas le passage d'un plan à l'autre, mais que c'est deux plans mis côte à côte n'ont pas pour but de montrer l'illogisme et l'horreur de la situation mais que cela soit tout à fait normal, qu'il n'y ai rien à critiquer derrière ces pratiques, que cela n'émeut pas la ménagère devant son roti orloff, ...
Bref, lundi je me suis couchée moins bête mais plus en colère !